Ce n'est pas par hasard que l'on nous considère comme le deuxième secteur stratégique français, derrière l'énergie. En fragilisant l'industrie du médicament, on fragilise la recherche, ce qui aura forcément des incidences sur notre santé et notre indépendance. Le danger est là.Pensez-vous qu'à l'avenir les laboratoires s'intéresseront aux maladies rares et aux maladies dites négligées, comme la dengue ou la maladie de Chagas ?C'est vrai qu'on s'est d'abord impliqué dans les grandes pathologies et les besoins les plus criants. Mais aujourd'hui, de nombreuses sociétés pharmaceutiques investissent de façon importante dans des programmes spécifiques, soit pour le Sud - malaria, tuberculose et d'autres pathologies tropicales -, soit pour affronter les maladies rares, pour lesquelles nous mettons de vrais moyens en route. Il est toutefois paradoxal de demander aux laboratoires d'investir dans la recherche d'antibiotiques, traitement de base des maladies infectieuses, quand les campagnes se multiplient contre leur usage dans les pays développés.Pourquoi les pays du tiers-monde n'ont-ils pas accès aux traitements du sida, de la tuberculose ou de la malaria ?Un certain nombre de réponses ont été apportées concernant le prix des médicaments. sac burberry femme pas cher Selon les accords de Doha signés en décembre 2005, tout pays qui a besoin de médicaments, en termes de santé publique et d'urgence, peut accéder aux brevets. Les médicaments sont aussi «génériqués» et donc disponibles. Le problème concerne aujourd'hui également l'organisation et la distribution locale des soins, qui relèvent de la responsabilité des Etats. Il est exact que seuls 20% de la population mondiale ont réellement accès aux médicaments. C'est une vraie question, pour les industriels du médicament, pour les politiques et pour les citoyens, que nous ne voulons pas et ne pouvons pas laisser sans réponse.Le Staltor ou le Vioxx ont été retirés du marché pour leurs effets secondaires. Les médicaments sont-ils bien évalués ? Les laboratoires ne sont-ils pas tentés de minimiser les effets négatifs et de surévaluer les effets bénéfiques ?Pour quelques produits retirés du marché, combien soignent et guérissent ? La très grande majorité des médicaments ne pose aucun problème, ce qui démontre l'efficacité de nos études d'évaluation. sac burberry homme pas cher Mais dès l'instant où des molécules sont administrées à des populations nombreuses, il peut apparaître des effets secondaires que l'on ne pouvait déceler lors des études cliniques. Il se pose alors plusieurs questions : faut-il accepter le risque compte tenu du bénéfice apporté ? Dispose-t-on, si l'on retire le médicament du marché, d'autres alternatives thérapeutiques ? Cela redonne tout son rôle au médecin, qui doit prescrire au cas par cas. Par ailleurs, pour renforcer la sécurité des médicaments, les autorités de santé développent des études après leur mise sur le marché, et nous avons engagé nous-mêmes des plans de gestion de risque extrêmement exigeants.Les génériques sont montés en puissance. Quelles leçons tirez-vous de leur succès ?Le générique est un outil de régulation et d'économie des coûts. Il a pleinement sa place dans l'arsenal thérapeutique, dès l'instant où les brevets ont expiré, tout le monde en convient. Mais encore faut-il que les conditions de la commercialisation restent les mêmes par rapport au médicament original qui reste sur le marché. sac burberry pour femme pas cher Il ne faudrait pas qu'en France, la volonté de développer les génériques remette en cause la reconnaissance de l'innovation, le droit de l'inventeur, sans quoi rien de nouveau ne pourra plus se produire. Ce ne sont pas les génériques qui feront les traitements de demain.Vous êtes très critique vis-à-vis de la politique de santé publique du gouvernement. Que proposez-vous pour concilier économies de santé et amélioration de la qualité des soins ?Je voudrais que le gouvernement comprenne que le médicament n'est pas un coût, mais un épargneur de coût. C'est l'investissement le plus utile s'il en est. Que l'on compare le coût du médicament à celui du coût hospitalier, que l'on compte le nombre d'interventions chirurgicales, le nombre de jours d'arrêt de travail que le médicament permet d'éviter. Les industriels du médicament sont largement investis dans les démarches qui vont dans le sens d'un bon usage de leurs produits.
Selon les accords de Doha signés en décembre 2005, tout pays qui a besoin de médicaments, en termes de santé publique et d'urgence, peut accéder aux brevets. Les médicaments sont aussi «génériqués» et donc disponibles. Le problème concerne aujourd'hui également l'organisation et la distribution locale des soins, qui relèvent de la responsabilité des Etats. Il est exact que seuls 20% de la population mondiale ont réellement accès aux médicaments. C'est une vraie question, pour les industriels du médicament, pour les politiques et pour les citoyens, que nous ne voulons pas et ne pouvons pas laisser sans réponse.Le Staltor ou le Vioxx ont été retirés du marché pour leurs effets secondaires. Les médicaments sont-ils bien évalués ? Les laboratoires ne sont-ils pas tentés de minimiser les effets négatifs et de surévaluer les effets bénéfiques ?Pour quelques produits retirés du marché, combien soignent et guérissent ? La très grande majorité des médicaments ne pose aucun problème, ce qui démontre l'efficacité de nos études d'évaluation. sac burberry homme pas cher Mais dès l'instant où des molécules sont administrées à des populations nombreuses, il peut apparaître des effets secondaires que l'on ne pouvait déceler lors des études cliniques. Il se pose alors plusieurs questions : faut-il accepter le risque compte tenu du bénéfice apporté ? Dispose-t-on, si l'on retire le médicament du marché, d'autres alternatives thérapeutiques ? Cela redonne tout son rôle au médecin, qui doit prescrire au cas par cas. Par ailleurs, pour renforcer la sécurité des médicaments, les autorités de santé développent des études après leur mise sur le marché, et nous avons engagé nous-mêmes des plans de gestion de risque extrêmement exigeants.Les génériques sont montés en puissance. Quelles leçons tirez-vous de leur succès ?Le générique est un outil de régulation et d'économie des coûts. Il a pleinement sa place dans l'arsenal thérapeutique, dès l'instant où les brevets ont expiré, tout le monde en convient. Mais encore faut-il que les conditions de la commercialisation restent les mêmes par rapport au médicament original qui reste sur le marché. sac burberry pour femme pas cher
Il ne faudrait pas qu'en France, la volonté de développer les génériques remette en cause la reconnaissance de l'innovation, le droit de l'inventeur, sans quoi rien de nouveau ne pourra plus se produire. Ce ne sont pas les génériques qui feront les traitements de demain.Vous êtes très critique vis-à-vis de la politique de santé publique du gouvernement. Que proposez-vous pour concilier économies de santé et amélioration de la qualité des soins ?Je voudrais que le gouvernement comprenne que le médicament n'est pas un coût, mais un épargneur de coût. C'est l'investissement le plus utile s'il en est. Que l'on compare le coût du médicament à celui du coût hospitalier, que l'on compte le nombre d'interventions chirurgicales, le nombre de jours d'arrêt de travail que le médicament permet d'éviter. Les industriels du médicament sont largement investis dans les démarches qui vont dans le sens d'un bon usage de leurs produits.
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