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started by longchamppas on 26 Jul 14
  • longchamppas
    #1 longchamppas on 26 Jul 14
     
    Des préjugés qui deviennent à leur tour « plus forts que la législation et que l'intérêt des nations entières ».Aujourd'hui nous avons de la chance, nos savants ont changé tout cela : on apprend à raisonner aux bébés pour ainsi dire au sortir de l'oeuf. Il n'est rien désormais de trop hâtif pour préserver l'enfance des préjugés : dès l'âge de 3 ans à peine le bambin est prié d'examiner à la lumière d'une raison qu'on lui forge, à sa dimension, le pourquoi et le comment de ses actes. Oh ! nous sommes loin des quatrains de Pibrac, ces préceptes moraux mis en vers au XVIe siècle qui régissaient jadis la morale puérile. Plus de préjugés, plus de respect sur mesure ! L'enfant croît en âge mais il ne croit plus en rien : il crache à la gueule de ses maîtres et se sent lui-même à présent « pétri d'orgueil, d'intérêt et d'artifice ».Et il n'aime toujours pas la cuisine anglaise !Invité exceptionnel, le tandem Floc'h & Rivière a bien voulu prêter son facétieux concours à ce numéro consacré à la mystification. L'écrivain et l'illustrateur se sont prêtés au jeu de «l'imposture» qui, quoi qu'on en pense, rime avec littérature. polo ralph lauren pas cher
    Chaque époque a ses auteurs qui ne résistent pas à la tentation de se faire passer pour un autre, comme s'ils nourrissaient une jubilation secrète à duper leur monde. Honoré de Balzac, André Gide, Dominique Aury, Boris Vian, et bien sûr Romain Gary qui inventa Émile Ajar - seul personnage imaginaire lauréat du prix Goncourt -, nombreux sont les romanciers qui ont travesti leur nom ou leur plume. Un dictionnaire savant répertorie ces petites et grandes filouteries littéraires. Il y a ceux qui se cachent derrière le pseudonyme d'un grand homme de lettres pour mieux le pasticher. Ceux qui prétendent que Corneille a écrit à la place de Molière et ceux qui contredisent cette thèse. Ceux qui inventent de faux pays, de faux romans, de vraies-fausses critiques signées Francis Albany ou, mieux, Oliver Alban. Chacun appréciera le tour de force. ralph lauren pas cher Car cette prose en trompe-l'oeil, véritable galerie des glaces aux mille reflets romanesques, n'a pas fini de nous éblouir.LE TAPIS ROUGE du grand escalier leur va si bien. En trente ans, on peut dire qu'ils l'ont bien descendu... jusqu'à risquer la perte d'équilibre. Qui ? Floc'h et Rivière bien sûr. chemise ralph lauren Après avoir bâti une oeuvre singulière dans l'univers de la bande dessinée, ils tentent, au­jourd'hui, l'aventure en littéra­ture avec la publication d'un livre où, derrière le masque d'Oliver Alban, ils brossent en trente-neuf chroniques le tableau de leurs admirations éternelles.Trente-neuf, le chiffre n'est pas anodin puisqu'il rappelle le célèbre film d'Alfred Hitchcock, Les Trente-Neuf Marches (1935). Autant de marches qui, sous le tapis rouge du « style Floc'h & Rivière », conduisent à leur panthéon personnel : de Sommerset Maugham à Rudyard Kipling, de Ian Fleming à Margue­rite Yourcenar, de Diana Rigg (l'Emma Peel de Chapeau melon et bottes de cuir) à Natalie Wood, de Noël Coward à E. M. Forster, de Patricia Highsmith à P. G. Wodehouse, de Dirk Bogarde à Truman Capote, en passant par Alfred Hitchcock ou Tallulah Bankhead (l'héroïne de Lifeboat), l'insouciant chroniqueur Oliver Alban ravive les couleurs de toute une époque.

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