Elle a été adoptée par 408 voix pour, une contre et cinq abstentions.Le plan de paix de Zapatero inquiète au Pays basque LA QUESTION n'est pas tant quand ETA fera son annonce solennelle, mais plutôt comment va être mené le processus de paix par le gouvernement Zapatero.» Cette interrogation formulée par Joseba Arregi, ancien membre du Parti nationaliste basque modéré (PNV), est dans les esprits de tous les acteurs de la vie politique basque. La publication, jeudi, dans la presse espagnole d'un possible plan de paix échafaudé par l'exécutif socialiste, a suscité l'inquiétude au sein de la société basque. Une inquiétude nourrie chaque semaine par des déclarations enthousiastes du président du gouvernement espagnol, lequel a assuré que le «début de la fin de l'organisation terroriste basque était proche».Dans un salon d'un prestigieux hôtel de Bilbao, Eduardo Uriarte, membre de la Fondation pour la liberté, une plate-forme civile regroupant des non-nationalistes, ne cache pas sa préoccupation devant l'attitude du chef du gouvernement espagnol. «Ses déclarations ne font qu'alimenter un climat de confusion, car on a l'impression que l'Etat espagnol est en train d'offrir à ETA des conditions pour qu'elle abandonne la violence armée, alors que dans une société démocratique cela devrait être les terroristes qui décident eux-mêmes de leur dissolution.http://www.fams.fr/ »Parmi les principales critiques formulées à l'encontre du gouvernement, figure la future table de négociation, composée de différents partis politiques basques, dont la formation Batasuna, hors la loi depuis 2003 pour ses liens avec ETA. Ce groupe de réflexion portant sur l'avenir politique et juridique du Pays basque, et qui devrait fonctionner en parallèle d'une table de négociations entre ETA et le gouvernement espagnol, a déclenché les foudres des non-nationalistes. Ces derniers reprochent d'une part au gouvernement d'avoir accepté l'idée originelle de Batasuna, vitrine politique d'ETA. D'autre part, ils condamnent le contenu même des discussions. «Il va être question de redéfinir le statut d'autonomie du Pays basque et d'évoquer la possible autodétermination», commente Eduardo Uriarte.«Payer un prix politique pour obtenir la paix»«C'est comme s'il n'y avait pas eu de Constitution votée ou de cadre légal durant vingt-cinq ans de démocratie», s'insurge le nationaliste Joseba Arregi. Aux yeux d'Eduardo Uriarte, cette table de discussions est d'autant plus inacceptable qu'elle correspond à ce que Batasuna demande depuis plus de trente ans : un nouveau cadre institutionnel conforme à leurs idées indépendantistes.Polo lacoste«Si cette table de discussions voit le jour, cela voudra dire que le gouvernement est prêt à payer un prix politique pour obtenir la paix», fulmine Leopoldo Barrera, porte-parole parlementaire du Parti populaire au Pays basque. Et de poursuivre sur le même ton : «En acceptant de débattre de l'indépendance du Pays basque en présence de Batasuna, un parti qui ne condamne pas la violence, on donne raison aux terroristes d'avoir commis plus de 800 assassinats.»Pour les non-nationalistes et de nombreuses associations de victimes du terrorisme, cette issue au conflit est irrecevable. «Il serait plus facile de négocier le sort des prisonniers basques, même si la charge émotive est plus forte, que de revenir sur le statut du Pays basque», commente Joseba Arregi. L'indépendance du Pays basque est la principale motivation de la lutte armée d'ETA. Les ultimes déclarations d'Arnaldo Otegi, l'homme fort de Batasuna, démontre en effet que les radicaux basques poursuivent toujours le même objectif : «Le processus de paix implique beaucoup plus qu'une trêve de la part d'ETA (..polo Lacoste Femme .). L'objectif du processus est de définir en termes juridique et politique les méthodes pour qu'Euskadi (Pays basque) accède à l'indépendance.Le refus par des médecins anesthésistes de superviser, conformément à une nouvelle loi, l'exécution d'un condamné à mort mercredi a fait l'effet d'une bombe. Après de multiples reports, la mort programmée de Michael Morales n'aura pas lieu avant le mois de mai : l'Etat de Californie a ordonné un moratoire sur les exécutions jusqu'à ce que les juges décident si l'injection létale est constitutionnelle ou pas. Selon une nouvelle disposition en vigueur en Californie, des médecins ou infirmiers doivent superviser les exécutions capitales afin de s'assurer que le condamné à mort est bien inconscient lorsqu'il reçoit la dose mortelle. Dans le cas contraire, aux termes du nouveau texte, ils doivent « alléger la douleur » des condamnés.
»Parmi les principales critiques formulées à l'encontre du gouvernement, figure la future table de négociation, composée de différents partis politiques basques, dont la formation Batasuna, hors la loi depuis 2003 pour ses liens avec ETA. Ce groupe de réflexion portant sur l'avenir politique et juridique du Pays basque, et qui devrait fonctionner en parallèle d'une table de négociations entre ETA et le gouvernement espagnol, a déclenché les foudres des non-nationalistes. Ces derniers reprochent d'une part au gouvernement d'avoir accepté l'idée originelle de Batasuna, vitrine politique d'ETA. D'autre part, ils condamnent le contenu même des discussions. «Il va être question de redéfinir le statut d'autonomie du Pays basque et d'évoquer la possible autodétermination», commente Eduardo Uriarte.«Payer un prix politique pour obtenir la paix»«C'est comme s'il n'y avait pas eu de Constitution votée ou de cadre légal durant vingt-cinq ans de démocratie», s'insurge le nationaliste Joseba Arregi. Aux yeux d'Eduardo Uriarte, cette table de discussions est d'autant plus inacceptable qu'elle correspond à ce que Batasuna demande depuis plus de trente ans : un nouveau cadre institutionnel conforme à leurs idées indépendantistes. Polo lacoste «Si cette table de discussions voit le jour, cela voudra dire que le gouvernement est prêt à payer un prix politique pour obtenir la paix», fulmine Leopoldo Barrera, porte-parole parlementaire du Parti populaire au Pays basque. Et de poursuivre sur le même ton : «En acceptant de débattre de l'indépendance du Pays basque en présence de Batasuna, un parti qui ne condamne pas la violence, on donne raison aux terroristes d'avoir commis plus de 800 assassinats.»Pour les non-nationalistes et de nombreuses associations de victimes du terrorisme, cette issue au conflit est irrecevable. «Il serait plus facile de négocier le sort des prisonniers basques, même si la charge émotive est plus forte, que de revenir sur le statut du Pays basque», commente Joseba Arregi. L'indépendance du Pays basque est la principale motivation de la lutte armée d'ETA. Les ultimes déclarations d'Arnaldo Otegi, l'homme fort de Batasuna, démontre en effet que les radicaux basques poursuivent toujours le même objectif : «Le processus de paix implique beaucoup plus qu'une trêve de la part d'ETA (.. polo Lacoste Femme
.). L'objectif du processus est de définir en termes juridique et politique les méthodes pour qu'Euskadi (Pays basque) accède à l'indépendance.Le refus par des médecins anesthésistes de superviser, conformément à une nouvelle loi, l'exécution d'un condamné à mort mercredi a fait l'effet d'une bombe. Après de multiples reports, la mort programmée de Michael Morales n'aura pas lieu avant le mois de mai : l'Etat de Californie a ordonné un moratoire sur les exécutions jusqu'à ce que les juges décident si l'injection létale est constitutionnelle ou pas. Selon une nouvelle disposition en vigueur en Californie, des médecins ou infirmiers doivent superviser les exécutions capitales afin de s'assurer que le condamné à mort est bien inconscient lorsqu'il reçoit la dose mortelle. Dans le cas contraire, aux termes du nouveau texte, ils doivent « alléger la douleur » des condamnés.
To Top