Elle souligne : «J'ai besoin d'être lue. Et publiée. C'est une forme de reconnaissance.» Elle veut aussi laisser une trace écrite à ses petits-enfants. On sait que ce genre d'obsession fait le bonheur des entreprises sans scrupule qui éditent à compte d'auteur...http://www.fams.fr/ Pendant l'exercice, le psychana- lyste «bloque» sur la rédaction de son histoire. Olivier Targowla, l'animateur, lui est écrivain il est l'auteur de cinq romans publiés par le très chic Maurice Nadeau , lui propose de s'isoler pour en parler : «Ces tête-à-tête permettent d'apporter une touche plus technique, de faire retravailler le texte à la maison, et puis il y a des choses que l'on ne peut pas dire en groupe.»A la fin du délai imparti, chacun est amené à lire son texte souvent à l'accent autobiographique. Tout le monde écoute, et y va de son commentaire. Les remarques sont plutôt bienveillantes, les conseils distillés avec prudence (rien de plus susceptible qu'un auteur !). «Ce mot aride est-il adéquat pour qualifier ton héroïne ?», s'entend dire Sophie, comédienne, la trentaine. Olivier Targowla insiste sur le fait d'éviter les répétitions, mais n'entrera pas plus dans les détails.Polo lacostePendant ce temps, Olivia feuillette un guide pratique sobrement titré Libérer son écriture, enrichir son style. C'est son antisèche ?Le climat est bon enfant. Par moments, il n'est pas sans rappeler une réunion Tupperware où l'on vient surtout pour tuer le temps. Mais l'ambiance n'est pas toujours aussi conviviale. «C'est vrai, admet l'animateur, il m'est arrivé d'assister à des réactions violentes après une remarque. Mon rôle consiste aussi à protéger le groupe.» Une stagiaire d'une autre session met en garde.polo Lacoste Femme «J'ai subi un lynchage systématique de la part de membres du groupe se prenant pour des critiques littéraires, alors que les remarques négatives étaient interdites. Je venais pour progresser afin de publier mon premier roman. Du coup, c'est devenu contre-productif.»A la fin de la journée l'après-midi était consacré à l'écriture d'un dialogue , les huit stagiaires quittent les lieux, contents. Deviendront-ils pour autant romanciers ? Comme tous les cinéphiles américains qui se respectent, Peter Biskind aime Paris. C'est au bar de l'hôtel Lutetia, très apprécié par les célébrités du Tout-Hollywood, qu'il fixe ses rendez-vous. Moustache poivre et sel, regard perçant derrière ses lunettes sans montures, l'écrivain qui a si bien décrit l'envers de l'«usine à rêve», semble toujours prêt à en découdre.
Pendant l'exercice, le psychana- lyste «bloque» sur la rédaction de son histoire. Olivier Targowla, l'animateur, lui est écrivain il est l'auteur de cinq romans publiés par le très chic Maurice Nadeau , lui propose de s'isoler pour en parler : «Ces tête-à-tête permettent d'apporter une touche plus technique, de faire retravailler le texte à la maison, et puis il y a des choses que l'on ne peut pas dire en groupe.»A la fin du délai imparti, chacun est amené à lire son texte souvent à l'accent autobiographique. Tout le monde écoute, et y va de son commentaire. Les remarques sont plutôt bienveillantes, les conseils distillés avec prudence (rien de plus susceptible qu'un auteur !). «Ce mot aride est-il adéquat pour qualifier ton héroïne ?», s'entend dire Sophie, comédienne, la trentaine. Olivier Targowla insiste sur le fait d'éviter les répétitions, mais n'entrera pas plus dans les détails. Polo lacoste Pendant ce temps, Olivia feuillette un guide pratique sobrement titré Libérer son écriture, enrichir son style. C'est son antisèche ?Le climat est bon enfant. Par moments, il n'est pas sans rappeler une réunion Tupperware où l'on vient surtout pour tuer le temps. Mais l'ambiance n'est pas toujours aussi conviviale. «C'est vrai, admet l'animateur, il m'est arrivé d'assister à des réactions violentes après une remarque. Mon rôle consiste aussi à protéger le groupe.» Une stagiaire d'une autre session met en garde. polo Lacoste Femme
«J'ai subi un lynchage systématique de la part de membres du groupe se prenant pour des critiques littéraires, alors que les remarques négatives étaient interdites. Je venais pour progresser afin de publier mon premier roman. Du coup, c'est devenu contre-productif.»A la fin de la journée l'après-midi était consacré à l'écriture d'un dialogue , les huit stagiaires quittent les lieux, contents. Deviendront-ils pour autant romanciers ? Comme tous les cinéphiles américains qui se respectent, Peter Biskind aime Paris. C'est au bar de l'hôtel Lutetia, très apprécié par les célébrités du Tout-Hollywood, qu'il fixe ses rendez-vous. Moustache poivre et sel, regard perçant derrière ses lunettes sans montures, l'écrivain qui a si bien décrit l'envers de l'«usine à rêve», semble toujours prêt à en découdre.
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