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  Sans boussole. Ni sextant. L'avenir du Kosovo se discute en Autriche formelle des négociations sur le statut du Kosovo, l'envoyé spécial des Nations unies, le Finlandais Martti Ahtisaari, veut avancer avec «pragmatisme». Avant de décliner sur tous les modes le mot indépendance pour lui trouver un contenu ni trop décevant pour les Kosovars albanais qui en rêvent, ni trop indigeste pour les Serbes qui le récusent, et suffisamment consensuel pour une communauté internationale aux intérêts divergents, il cherche, avec les négociateurs des deux camps, à définir, dans les moindres détails, le cadre dans lequel cette indépendance pourrait être octroyée.Une économie en apnéeSeront ainsi examinés à la loupe les mécanismes de décentralisation proposés par Pristina pour assurer la participation au pouvoir des minorités serbes et non albanaises (10% de la population), garantir leurs droits et favoriser le retour des réfugiés qui le souhaitent. Parallèlement, devra être menée à terme la délicate remise à plat des droits de propriété sur les maisons, les terres et les locaux commerciaux, détruits, transformés ou occupés illégalement, au gré des déplacements de population.Un chômage qui avoisine les 60%Seront également étudiées les possibilités de développement économique d'un «Etat» dont le taux de chômage avoisine les 60%. LV Portefeuilles moin cherSelon un rapport de la Banque mondiale, publié en septembre 2005, plus de la moitié des habitants de cette région, la plus déshéritée de l'ancienne Yougoslavie, vivraient au-dessous du seuil de pauvreté. Usines fermées, richesses du sous-sol inexploitées, agriculture insignifiante, routes défoncées, coupures d'électricité à répétition... en dépit des milliards d'euros investis, l'économie du Kosovo est toujours en apnée. Il est vrai que le flou de son statut et la fragilité de ses institutions n'attirent pas sponta nément les capitaux étrangers. Un argument que ne manquent pas de mettre en avant les Kosovars et leur nouveau président Fatmir Sejdiu : «Sans développement économique il n'y a pas de développement démocratique mais, sans indépendance, il n'y a ni développement économique ni développement démocratique. LV Portefeuilles » L'islamisme radical sunnite se développe au Liban Par De notre envoyé spécial à Tripoli (Liban) Mis à jour le 15/10/2007 à 22:55 Publiéle 25/02/2006 à 06:00LE CHEIKH Bilal montre fièrement la vidéo enregistrée sur son téléphone portable. Ce cheikh fondamentaliste sunnite de Tripoli a conservé des images de la manifestation contre les caricatures danoises de Mahomet, organisée le 5 février dernier à Beyrouth, qui avait tourné à l'émeute antichrétienne dans le quartier d'Achrafiyeh. «Comme vous le voyez sur cette vidéo, moi et d'autres cheikhs avions essayé de calmer les manifestants. Nous sommes aussi allés nous excuser auprès des prêtres de l'église Saint-Maron pour les jets de pierre contre leur édifice», dit ce religieux à l'épaisse barbe noire.Cheikh Bilal est l'un des dirigeants du Jemaah Tawhid al-Islamiya, l'Union islamique, né de la fusion de plusieurs formations radicales sunnites, et qui avait pris part à la manifestation. «Il n'y a aucun problème entre chrétiens et musulmans au Liban», explique-t-il. «Des incidents comme celui d'Achrafiyeh arrivent à cause des divisions apportées par les étrangers, et notamment les Américains», dit-il avec un bon sourire. Louis Vuitton Portefeuilles pas cherMais l'irruption de groupes fondamentalistes sunnites dans les rues de Beyrouth a constitué un choc pour beaucoup de Libanais. «Plus qu'une manipulation syrienne, la vraie leçon des violences d'Achrafiyeh a été la découverte par Beyrouth la multiconfessionnelle d'un extrémisme islamique sunnite libanais», analyse Michael Young, éditorialiste au quotidien anglophone Daily Star. «Même si la majeure partie des sunnites libanais acceptent les règles du multiconfessionnalisme, y compris la Jemaah Islamiyah, la branche libanaise des Frères musulmans, il existe une myriade de petits groupes guidés par une idéologie plus agressive, et qui prônent l'établissement d'un état islamique».Parmi les émeutiers arrêtés par la police figurent de nombreux militants islamistes originaires de Tripoli. Avec ses barres d'immeubles alignées au bord de la Méditerranée et qui grimpent dans les collines autour de la vieille forteresse des comtes croisés de Tripoli, la seconde ville du Liban, majoritairement peuplée de musulmans sunnites, est devenue l'un des bastions de l'islamisme radical. Dans les quartiers populaires de la ville, comme Abou Samra, Qobbé ou Tebbané, on croise fréquemment des militants islamistes aux barbes fournies et aux chemises traditionnelles. Des petits partis politico-religieux comme celui du cheikh Bilal ont pignon sur rue, avec leur drapeau accroché au balcon.

   

  <div class="cArrow"> </div><div class="cContentInner"><p style="text-align: justify;">Sans boussole. Ni sextant. L'avenir du Kosovo se discute en Autriche formelle des négociations sur le statut du Kosovo, l'envoyé spécial des Nations unies, le Finlandais Martti Ahtisaari, veut avancer avec «pragmatisme». Avant de décliner sur tous les modes le mot indépendance pour lui trouver un contenu ni trop décevant pour les Kosovars albanais qui en rêvent, ni trop indigeste pour les Serbes qui le récusent, et suffisamment consensuel pour une communauté internationale aux intérêts divergents, il cherche, avec les négociateurs des deux camps, à définir, dans les moindres détails, le cadre dans lequel cette indépendance pourrait être octroyée.Une économie en apnéeSeront ainsi examinés à la loupe les mécanismes de décentralisation proposés par Pristina pour assurer la participation au pouvoir des minorités serbes et non albanaises (10% de la population), garantir leurs droits et favoriser le retour des réfugiés qui le souhaitent. Parallèlement, devra être menée à terme la délicate remise à plat des droits de propriété sur les maisons, les terres et les locaux commerciaux, détruits, transformés ou occupés illégalement, au gré des déplacements de population.Un chômage qui avoisine les 60%Seront également étudiées les possibilités de développement économique d'un «Etat» dont le taux de chômage avoisine les 60%. <a href="http://lv-portefeuilles-moin-cher.moonfruit.fr/" rel="nofollow" title="LV Portefeuilles moin cher">LV Portefeuilles moin cher</a>Selon un rapport de la Banque mondiale, publié en septembre 2005, plus de la moitié des habitants de cette région, la plus déshéritée de l'ancienne Yougoslavie, vivraient au-dessous du seuil de pauvreté. Usines fermées, richesses du sous-sol inexploitées, agriculture insignifiante, routes défoncées, coupures d'électricité à répétition... en dépit des milliards d'euros investis, l'économie du Kosovo est toujours en apnée. Il est vrai que le flou de son statut et la fragilité de ses institutions n'attirent pas sponta nément les capitaux étrangers. Un argument que ne manquent pas de mettre en avant les Kosovars et leur nouveau président Fatmir Sejdiu : «Sans développement économique il n'y a pas de développement démocratique mais, sans indépendance, il n'y a ni développement économique ni développement démocratique. <a href="http://lv-portefeuilles-moin-cher.moonfruit.fr/" rel="nofollow" title="LV Portefeuilles">LV Portefeuilles</a> » L'islamisme radical sunnite se développe au Liban Par De notre envoyé spécial à Tripoli (Liban) Mis à jour le 15/10/2007 à 22:55 Publiéle 25/02/2006 à 06:00LE CHEIKH Bilal montre fièrement la vidéo enregistrée sur son téléphone portable. Ce cheikh fondamentaliste sunnite de Tripoli a conservé des images de la manifestation contre les caricatures danoises de Mahomet, organisée le 5 février dernier à Beyrouth, qui avait tourné à l'émeute antichrétienne dans le quartier d'Achrafiyeh. «Comme vous le voyez sur cette vidéo, moi et d'autres cheikhs avions essayé de calmer les manifestants. Nous sommes aussi allés nous excuser auprès des prêtres de l'église Saint-Maron pour les jets de pierre contre leur édifice», dit ce religieux à l'épaisse barbe noire.Cheikh Bilal est l'un des dirigeants du Jemaah Tawhid al-Islamiya, l'Union islamique, né de la fusion de plusieurs formations radicales sunnites, et qui avait pris part à la manifestation. «Il n'y a aucun problème entre chrétiens et musulmans au Liban», explique-t-il. «Des incidents comme celui d'Achrafiyeh arrivent à cause des divisions apportées par les étrangers, et notamment les Américains», dit-il avec un bon sourire. <a href="http://lv-portefeuilles-moin-cher.moonfruit.fr/" rel="nofollow" title="Louis Vuitton Portefeuilles pas cher">Louis Vuitton Portefeuilles pas cher</a>Mais l'irruption de groupes fondamentalistes sunnites dans les rues de Beyrouth a constitué un choc pour beaucoup de Libanais. «Plus qu'une manipulation syrienne, la vraie leçon des violences d'Achrafiyeh a été la découverte par Beyrouth la multiconfessionnelle d'un extrémisme islamique sunnite libanais», analyse Michael Young, éditorialiste au quotidien anglophone Daily Star. «Même si la majeure partie des sunnites libanais acceptent les règles du multiconfessionnalisme, y compris la Jemaah Islamiyah, la branche libanaise des Frères musulmans, il existe une myriade de petits groupes guidés par une idéologie plus agressive, et qui prônent l'établissement d'un état islamique».Parmi les émeutiers arrêtés par la police figurent de nombreux militants islamistes originaires de Tripoli. Avec ses barres d'immeubles alignées au bord de la Méditerranée et qui grimpent dans les collines autour de la vieille forteresse des comtes croisés de Tripoli, la seconde ville du Liban, majoritairement peuplée de musulmans sunnites, est devenue l'un des bastions de l'islamisme radical. Dans les quartiers populaires de la ville, comme Abou Samra, Qobbé ou Tebbané, on croise fréquemment des militants islamistes aux barbes fournies et aux chemises traditionnelles. Des petits partis politico-religieux comme celui du cheikh Bilal ont pignon sur rue, avec leur drapeau accroché au balcon.</p></div>

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