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started by longchamppas on 04 Aug 14
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#1 longchamppas on 04 Aug 14Résultat : bien évidemment, absence totale dans les listes du Goncourt, réputation épouvantable dans le microcosme littéraire, et au bout de quelques mois, prise de conscience tardive de l'imbécillité de mon geste.Avec encore plus de recul, aujourd'hui, cette histoire me fait bien sourire. Elle aura, d'une manière un peu inattendue, solidifié mon lien avec celui qui deviendra mon éditeur pour tous les romans qui suivirent. Enfin, toujours avec le recul et un peu plus d'objectivité, j'ai le sentiment que Des feux mal éteints, s'il ne méritait pas ce cirque extravagant, demeure sans doute avec L'Etudiant étranger (paru bien plus tard), le roman le plus cher à mon coeur, et à celui de certains membres de la génération qui vécut la guerre d'Algérie et crurent s'y reconnaître.Dernier ouvrage paru : Franz et Clara.Robert Sabatier«Accusé de plagiat»Enfant, j'étais le meilleur de ma classe en français. Chaque semaine, l'instituteur nous lisait à haute voix la meilleure rédaction. Lunettes Oakley ScalpelC'était toujours la mienne. Sauf une fois. J'avais écrit mon devoir en vers. D'un point de vue formel, il était impeccable. J'en étais très fier. Quelle ne fut pas ma surprise quand l'instituteur lut une autre copie. Pis, il m'accusa devant tout le monde d'être un plagiaire. Lunettes Oakley Ten Tous les autres gosses se sont mis à rire. En marge de ma rédaction, il avait reproduit une citation de La Fontaine : «Ne forçons point notre talent, nous ne ferions rien avec grâce», suivie d'un commentaire : «Je voudrais bien savoir où vous avez copié ce poème.» J'étais honteux car je croyais à ce que j'avais écrit. J'ai pensé à cette histoire toute ma vie. Mon instituteur est mort depuis longtemps. Je n'ai pas eu l'occasion de lui dire que la rédaction était bien de moi.Dernier ouvrage paru : OEuvres poétiques complètes. Lunettes Oakley X SquaredMarc Lambron«Mon premier roman refusé»Il en va des humiliations littéraires comme des blessures amoureuses : les premières sont souvent les plus cuisantes. A l'automne 1987, je venais d'achever le manuscrit de ce qui allait devenir mon premier roman, L'Impromptu de Madrid. Le coeur plein de candeur et d'espoir, j'adresse alors le texte à trois éditeurs, Gallimard, Grasset et Flammarion. Assez vite, Gallimard se manifeste : une lettre de refus, d'autant plus mortifiante qu'elle est signée d'un auteur-éditeur que j'estime, Pascal Quignard. Il invoque les réticences du comité de lecture. Quel comité de lecture ? Une semaine plus tard, Yves Berger, des éditions Grasset, me notifie en tête à tête que le texte pourrait être pris sous bénéfice de remaniements. C'est donc un refus dilatoire.
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