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Lunettes Oakley Romeo 2.0 Scalpel Ten

started by escaping1 escaping1 on 31 Jul 14
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    Pire : tandis que les premières dispositions réglementaires pour protéger les salariés de l'amiante datent de 1931 en Grande-Bretagne et de 1946 aux Etats-Unis, en France, il faut attendre l'année 1977 pour lire la première circulaire visant à protéger les ouvriers. La même année, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) classe l'amiante dans les produits cancérigènes.Dans les usines de Condé-sur-Noireau, comme dans pratiquement toutes les industries qui transforment l'amiante en France, le texte n'est pas appliqué et les conditions de travail sont à peine aménagées. Les cadres de Ferodo-Valeo distribuent bien quelques masques, mais ils les renouvellent rarement et limitent leur utilisation à certains postes. Les malades sont de plus en plus nombreux, mais la plupart des médecins ne disent rien. Certains refusent même l'évidence du diagnostic et vont jusqu'à mentir à leurs patients. «Le médecin avait dit à mon mari qu'il n'avait pas d'amiante dans ses poumons, s'emporte la femme d'une victime. Lunettes Oakley Romeo 2.0Alors pourquoi est-il mort d'un mésothéliome ?»En dépit des risques, beaucoup d'ouvriers continuent à rentrer chez eux avec leurs vêtements de travail encore couverts de poussière mortelle, contaminant leur proches. «Quand on revenait de l'usine mon mari et moi, raconte Thérèse, entrée chez Ferodo en 1954 et atteinte aujourd'hui de plaques pleurales, on prenait nos enfants dans les bras et on les embrassait, comme le font tous les parents. Pourtant, nous les avons condamnés à mort. A cause de nous, ils ont inhalé la poussière d'amiante incrustée sur nos vêtements, dans nos cheveux. Cela je ne peux l'accepter.» La colère, Thérèse a mis du temps à la ressentir. A la laisser éclater. Lunettes Oakley Scalpel Comme la plupart de ses anciens collègues, elle s'est tue longtemps, digne et résignée, même lorsque l'amiante a emporté son mari. Puis les langues, une à une, se sont déliées. Les syndicats, une fois brisé le temps du silence, ont pris les choses en main. Car aucune famille de la région de Condé-sur-Noireau n'a été épargnée. Toutes ont au moins un proche contaminé. Il y a peu, une coiffeuse d'un village voisin est décédée d'un mésothéliome sans jamais avoir travaillé à l'usine. Ce sont les fibres d'amiante emprisonnées dans la chevelure de ses clients qui l'ont tuée. Lunettes Oakley Ten..«Pour dire les choses sans fard, ici, on porte en terre au moins un camarade par semaine», assène François Martin, responsable de l'association locale des victimes de l'amiante. «C'est comme ça, soupire Maurice Renouf, on ne peut plus rien faire.» Sauf demander justice. Depuis 1996, plus de 1 500 procédures ont été engagées. Puis la machine judiciaire s'est accélérée.

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