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started by longchamppas on 13 Sep 14
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    AVEC PRÈS de 25 000 nouveaux cas par semaine et plus de 120 000 personnes déjà touchées à la Réunion par l'épidémie de chikungunya, une maladie virale transmise par un moustique, la situation sanitaire des 780 000 habitants du département français est assez préoccupante. D'autant que l'on apprenait hier le décès d'une fillette de 10 ans, qui aurait un lien «très probable» avec le virus du chikungunya.La situation des îles voisines de l'océan Indien est tout aussi inquiétante. A tel point que l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a annoncé hier qu'une équipe d'experts allait se rendre à la Réunion et dans les îles de l'océan Indien touchées par l'épidémie de chikungunya (île Maurice, Madagascar et Seychelles).«A Mayotte, aux Comores, le cap des 1 000 cas a été franchi (1)», a déclaré lundi soir Xavier Bertrand, ministre de la Santé, qui, avec Xavier Goulard, ministre de la Recherche, a mis en place une cellule nationale de coordination de la recherche sur cette maladie tropicale. Présidée par le professeur Antoine Flahaut, chef du département de santé publique à l'hôpital Tenon à Paris. Tout juste revenu de la Réunion avec un groupe d'experts entomologiste, immunologiste, virologiste , celui-ci vient de faire un premier bilan de la situation. lunettes de soleil femme ray ban prix
    Et surtout des très nombreuses inconnues vis-à-vis d'une fièvre tropicale, encore très mal étudiée et longtemps à tort considérée comme bénigne. Alors qu'il existe un certain nombre de formes graves (nul ne sait combien) compliquées d'hépatite, de méningo-encéphalite (surtout par transmission de la mère au nouveau-né) et de formes proches d'un rhumatisme articulaire aigu.La mesure du problème«Déjà, 15% de la population a été touchée par la maladie», précise le Pr Flahaut, ajoutant que «les infrastructures hospitalières de l'île tiennent le choc même si la situation est tendue, mais sous contrôle. Mais nous ne serions pas étonnés que de 60 à 70% des habitants seront finalement atteints, avec, dans la moitié des cas, des formes asymptomatiques», nuance-t-il. Et sans qu'il soit possible de dire si l'on a atteint le pic de l'épidémie.Si l'on se base sur d'autres épisodes de chikungunya survenus au Nigeria en 1969 et à Java en 1983, entre 70% et 90% de la population a été infectée. Mais l'on pourrait objecter à ces constatations pessimistes qu'il s'agissait de pays pauvres, dotés de fort peu d'infrastructures sanitaires. lunette femme ray ban prix A l'inverse de la Réunion où il existe un maillage sanitaire important et de qualité et où les autorités, après avoir un temps sous-estimé la menace, semblent avoir pris la mesure du problème.Mais Jean Marie Le Guen, médecin et responsable des questions de santé pour le groupe socialiste, a sévèrement critiqué hier à l'Assemblée l'action du gouvernement. «Ce qui a dérapé, c'est la politique sanitaire à la Réunion», a-t-il déclaré, suscitant un tollé dans les rangs de la majorité. «Le fait qu'il s'agisse d'un département d'outre-mer a sans doute conduit le pouvoir central à une certaine négligence alors même que l'environnement tropical aurait dû, au contraire, renforcer l'inquiétude».Pendant longtemps, en effet, le principal moustique vecteur du virus, Aedes albopictus avait été cantonné au Japon. Mais, depuis dix à quinze ans, il s'est répandu comme une traînée de poudre en différents points du globe. Certains incriminent le commerce des pneus par cargo, abritant des colonies de moustiques, pour expliquer cette émergence. lunettes ray ban prix tunisie
    C'est dire l'importance de se protéger individuellement par des vêtements à manche longue, des moustiquaires et des répulsifs. «Et d'en distribuer gratuitement aux plus défavorisés», estime le Pr Flahaut.C'est dire aussi la nécessité de détruire les moustiques et leurs larves. «Mais les larves d'Aedes albopictus occupent non seulement des gîtes créés par l'homme pneus, boîtes de conserve vides, carcasses de voitures, mais aussi des sites naturels creux de rochers, bambous coupés ce qui rend très difficile la lutte contre les sites larvaires dans une île aussi accidentée que la Réunion», souligne Christophe Paupy, entomologiste à l'Institut de recherche et développement de Montpellier. Jusqu'ici, on a utilisé le Temephos, mais il va être remplacé par un larvicide moins toxique, pour les habitants et aussi pour la flore et la faune, le BTI (pour Bacillus thuringiensis israeliensis). Même problématique pour les insecticides qui détruisent les moustiques adultes. Le Fenitrothion devrait être remplacé par des pyrethrinoides synthétiques moins toxiques.

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