Echelonnées de 1890 à 2006, pour l'essentiel en noir et blanc, les oeuvres accrochées ont en commun, avec une apparente abstraction, une atmosphère onirique et apaisante. Leur petit format ne les impose pas au regard : on décide ou non d'aller les découvrir, les scruter, les pénétrer.L'accrochage met en valeur l'extrême variété de techniques d'une photographie qui n'use jamais que de ses propres moyens. Ici en effet, ni peinture en surimpression ni adjonction de collages : nous sommes dans le domaine de la photographie «chimiquement pure». Et, si séduisantes paraissent les quelques épreuves numériques montrées, elles ne peuvent celer leur absence de texture, leur froideur de pixels accolés, leur nature d'image. La prégnance incomparable d'une épreuve réalisée grâce à l'interaction d'éléments chimiques (émulsions et révélateurs) tient à la présence concrète de la matière, réelle jusque dans les photogrammes réalisés sans appareil de prise de vue, par la simple empreinte d'objets posés sur une surface sensible exposée à la lumière : on éprouve sensuellement le semis de grains d'argent sur le support (papier, mais aussi verre, métal, pierre, etc.). Carre LV Les sables d'Etienne Beothy ou les énigmatiques formes colorées de Gaston Bertin, on ne se contente pas de les voir, on les sent au bout de ses doigts.Ecriture de la lumière, la photographie dispose d'un riche alphabet : jeux de flous (architectures de Sugimoto), inversions positif/négatif (ruban déroulé de Werner Bischof), capture du temps (mobiles en mouvement de Herbert Matter), tout semble possible. Ecriture de l'ombre aujourd'hui chère à Valérie Winckler, le photogramme - inventé par Talbot en 1835 - et ses infinies déclinaisons, des rayographes de Man Ray aux schadogrammes et autre chimigrammes, n'a besoin que de contours pour faire vibrer une myriade de formes.Un monde non objectif en photographie. Galerie Thessa Hérold, 7, rue de Thorigny, 75003 Paris. Jusqu'au 11 janvier 2007. Parfum de vierge, Sécrétions Magnifiques, Orgie, bougie Entre-cuisses. Foulard LV pas cher .. Les parfums se débrident et consacrent la luxure. Dans une overdose de notes animales, les essences s'émancipent, les accords s'échauffent et exhibent des alchimies indécentes. Etienne de Swardt les met en bouteille : Vraie Blonde découvre les effluves d'une Marilyn désenchantée, aux notes de champagne éventé et de draps consumés. Putain des Palaces, entre boudoir et SM, dévoile une touche de lipstick fatal et d'amande amère ligotée à une note de cuir. Véritable coït olfactif, Sécrétions magnifiques abrite les ébats du musc et du santal sur un lit iodé. http://www.desmarquesprivees.fr/ .. Pour les nez d'IFF, les plus beaux fantasmes sont dans le roman de Süskind, Le Parfum. Ils ressuscitent la grande Orgie, un enfer hystérique et passionnel de chocolat noir capiteux. Leurs laboratoires vont jusqu'à reproduire littéralement le «Parfum de vierge» tant convoité. Pour cela, ils ont, paraît-il, capturé le parfum émanant du nombril d'une jeune vierge..
Les sables d'Etienne Beothy ou les énigmatiques formes colorées de Gaston Bertin, on ne se contente pas de les voir, on les sent au bout de ses doigts.Ecriture de la lumière, la photographie dispose d'un riche alphabet : jeux de flous (architectures de Sugimoto), inversions positif/négatif (ruban déroulé de Werner Bischof), capture du temps (mobiles en mouvement de Herbert Matter), tout semble possible. Ecriture de l'ombre aujourd'hui chère à Valérie Winckler, le photogramme - inventé par Talbot en 1835 - et ses infinies déclinaisons, des rayographes de Man Ray aux schadogrammes et autre chimigrammes, n'a besoin que de contours pour faire vibrer une myriade de formes.Un monde non objectif en photographie. Galerie Thessa Hérold, 7, rue de Thorigny, 75003 Paris. Jusqu'au 11 janvier 2007. Parfum de vierge, Sécrétions Magnifiques, Orgie, bougie Entre-cuisses. Foulard LV pas cher .. Les parfums se débrident et consacrent la luxure. Dans une overdose de notes animales, les essences s'émancipent, les accords s'échauffent et exhibent des alchimies indécentes. Etienne de Swardt les met en bouteille : Vraie Blonde découvre les effluves d'une Marilyn désenchantée, aux notes de champagne éventé et de draps consumés. Putain des Palaces, entre boudoir et SM, dévoile une touche de lipstick fatal et d'amande amère ligotée à une note de cuir. Véritable coït olfactif, Sécrétions magnifiques abrite les ébats du musc et du santal sur un lit iodé. http://www.desmarquesprivees.fr/
.. Pour les nez d'IFF, les plus beaux fantasmes sont dans le roman de Süskind, Le Parfum. Ils ressuscitent la grande Orgie, un enfer hystérique et passionnel de chocolat noir capiteux. Leurs laboratoires vont jusqu'à reproduire littéralement le «Parfum de vierge» tant convoité. Pour cela, ils ont, paraît-il, capturé le parfum émanant du nombril d'une jeune vierge..
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