Faber ne ménage pas non plus un habitué des bordels, qui, d'un coup de baguette magique du destin, perd sa vigueur. Finalement, Michel Faber a autant de plaisir que le lecteur de retrouver ce Londres crapuleux et libertin. C'est avec malice qu'il nous tire par la manche, soulève les draps des catins, les rideaux des alcôves, et réinvente sous nos yeux tout ronds la bourgeoisie victorienne dépravée, les maquerelles et même les manifestations des suffragettes. « JE NE TROUVE rien de plus agréable que l'activité d'historien. Vous vous installez confortablement à votre bureau. Vous compulsez des documents. Vous méditez sur d'effroyables massacres. vetement burberry garcon pas cher Vous regardez l'action. Les historiens partagent avec les cinéphiles les délices du voyeurisme. » S'il a l'élégance de masquer la difficulté de son travail, Tulard n'a pas tort, en revanche, de rapprocher sa confrérie de celle du cinéphile qu'il est aussi. Le cinéma, c'est, au fond, de l'histoire, de la grande comme de la petite... À cette double casquette d'amateur éclairé du septième art et de spécialiste de Napoléon, Jean Tulard pourrait en ajouter une autre : celle d'homme médiatique. echarpe burberry pas cher Il appartient à cette catégorie d'historiens - rares aujourd'hui - qu'on ne présente plus au grand public. Outre son étonnant talent de conteur, sa principale matière de recherche, le Consulat et l'Empire, a beaucoup fait pour sa notoriété. Car le Français a, remarquait Napoléon, deux passions opposées mais qui relèvent du même sentiment : « L'amour de l'égalité et l'amour des distinctions. » L'Empire lui a donné tout ce qu'il aimait. La remise en cause de tout ce qui fait la singularité française a-t-elle entamé cette popularité du petit officier corse ? La réponse en dirait long sur les évolutions de la société française contemporaine. Quoi qu'il en soit, c'est sur ce destin que Jean Tulard revient dans son dernier livre. Y a-t-il encore quelque chose à dire sur Napoléon ? Plus de livres auraient paru sur ce sujet que de jours ne se sont écoulés depuis la mort de l'Empereur. burberry pas cher Mais Tulard n'a pas tenté une nouvelle biographie ; il examine les grands moments où le destin aurait pu basculer autrement. L'idée est astucieuse. Parfois, comme le 18 brumaire, les choses n'ont tenu qu'à un fil. « Je me suis toujours méfié de la fortune », fait dire Stendhal à l'homme de Sainte-Hélène dans sa Vie de Napoléon écrite pour défendre la mémoire de l'Empereur attaquée par Mme de Staël (1). Cette remarque surprend chez un génie qui a bénéficié d'un tel destin. Voilà un homme né sous une bonne étoile. La fortuna, on le sait depuis Machiavel, est, avec la virtu, un ingrédient essentiel de la vie des grands hommes.
Vous regardez l'action. Les historiens partagent avec les cinéphiles les délices du voyeurisme. » S'il a l'élégance de masquer la difficulté de son travail, Tulard n'a pas tort, en revanche, de rapprocher sa confrérie de celle du cinéphile qu'il est aussi. Le cinéma, c'est, au fond, de l'histoire, de la grande comme de la petite... À cette double casquette d'amateur éclairé du septième art et de spécialiste de Napoléon, Jean Tulard pourrait en ajouter une autre : celle d'homme médiatique. echarpe burberry pas cher Il appartient à cette catégorie d'historiens - rares aujourd'hui - qu'on ne présente plus au grand public. Outre son étonnant talent de conteur, sa principale matière de recherche, le Consulat et l'Empire, a beaucoup fait pour sa notoriété. Car le Français a, remarquait Napoléon, deux passions opposées mais qui relèvent du même sentiment : « L'amour de l'égalité et l'amour des distinctions. » L'Empire lui a donné tout ce qu'il aimait. La remise en cause de tout ce qui fait la singularité française a-t-elle entamé cette popularité du petit officier corse ? La réponse en dirait long sur les évolutions de la société française contemporaine. Quoi qu'il en soit, c'est sur ce destin que Jean Tulard revient dans son dernier livre. Y a-t-il encore quelque chose à dire sur Napoléon ? Plus de livres auraient paru sur ce sujet que de jours ne se sont écoulés depuis la mort de l'Empereur. burberry pas cher
Mais Tulard n'a pas tenté une nouvelle biographie ; il examine les grands moments où le destin aurait pu basculer autrement. L'idée est astucieuse. Parfois, comme le 18 brumaire, les choses n'ont tenu qu'à un fil. « Je me suis toujours méfié de la fortune », fait dire Stendhal à l'homme de Sainte-Hélène dans sa Vie de Napoléon écrite pour défendre la mémoire de l'Empereur attaquée par Mme de Staël (1). Cette remarque surprend chez un génie qui a bénéficié d'un tel destin. Voilà un homme né sous une bonne étoile. La fortuna, on le sait depuis Machiavel, est, avec la virtu, un ingrédient essentiel de la vie des grands hommes.
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