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    Condoleezza Rice rencontrait des étudiants, des professeurs et des intellectuels égyptiens. L'un des intervenants demanda : «Depuis 60 ans, vous soutenez des régimes dictatoriaux au Proche-Orient. Comment pouvez-vous nous garantir que vous soutiendrez un régime démocratique en Égypte ?» Le secrétaire d'État américain acquiesça : «Oui, depuis 60 ans, nous n'avons pas soutenu la démocratie dans cette partie du monde.Les dictatures, ajouta Condoleezza Rice, engendrèrent des mouvements violents : «Le 11 septembre (2001), nous avons eu un réveil brutal. Nous nous sommes rendu compte qu'en promouvant ce que nous pensions être la stabilité au Proche-Orient, nous avions en réalité permis à une forme cancéreuse d'extrémisme de se développer, parce que les gens n'avaient pas de lieu où exprimer leurs opinions politiques.» Le gouvernement égyptien n'apprécia pas la remarque. En privé, des officiels dénoncèrent cette «donneuse de leçons» mal placée pour s'indigner, les États-Unis ayant «installé un régime chiite confessionnel en Irak». comment plier un sac longchamps
    La confidente du président Bush venait d'abandonner la langue de bois pour le parler vrai. En substance, disait-elle, ce n'est pas la menace islamiste qui oblige les présidents et les rois à serrer la vis, c'est l'inverse : en fermant le champ politique, les régimes autoritaires ont engendré la violence islamiste.Ce retour sur soi-même est dans l'air du temps. L'éditorialiste vedette du New York Times, Thomas Friedman, découvre lui aussi le 2 février une réalité dérangeante : la montée de l'islamisme, violent ou non, «est le produit de 50 ans de politique fondée sur le pétrole dans le monde arabe et musulman». Pour contrôler les revenus du pétrole, s'indigne le journaliste, les «régimes laïques autoritaires comme ceux de l'Égypte, de la Libye, de la Syrie et de l'Irak, n'ont jamais permis l'émergence d'une justice ni de médias indépendants, ni de partis laïques progressistes, ni de mouvements de la société civile». Résultat, conclut Friedman, «dès que ces pays tiennent des élections libres, le vote islamiste explose».Même aveu chez le plus faucon des penseurs néoconservateurs. comparateur de prix sac longchamps L'ancien secrétaire adjoint à la Défense, Richard Perle, reconnaît qu'«au nom de la stabilité, de l'anticommunisme et de la sécurité de leur approvisionnement en pétrole, les États-Unis ont soutenu les élites installées par les Français et les Britanniques». Ces élites produisirent des «dictateurs qui entassèrent les cadavres pour prendre le pouvoir» (1). Les tyrans supprimèrent les oppositions laïques, les idéaux nationalistes et communistes disparurent, poursuit Perle.Les diagnostics se ressemblent : les islamistes sont l'avenir immédiat du Proche-Orient. Comment s'adapter à cette nouvelle réalité ? La question se pose non dans le cas d'al-Qaida et autres djihadistes, mais dans celui des islamistes politiques, armés ou non. Le néoconservateur Richard Perle et son acolyte David Frum proposent une solution néocoloniale : il faut éviter les élections et «créer des institutions représentatives qui protègent les minorités et les femmes». Comment ? Certaines références des deux compères n'éclairent guère notre lanterne. dimension
    Selon eux, ce sont «les autorités d'occupation américaines en France» qui ont «insisté en 1944 pour donner le droit de vote aux femmes». Thomas Friedman a, lui aussi, son idée : il faut évincer les tyrans. Mais pour éviter qu'ils ne soient remplacés par des «mollahs dictateurs», les États-Unis doivent aussi «faire baisser le prix du pétrole jusqu'à 20 dollars le baril». Comme cela, l'appât du gain disparaîtra et, avec lui, les candidats satrapes.Condoleezza Rice et le département d'État cherchent, heureusement, une vraie politique. Elle comportera inévitablement un dialogue avec les islamistes non violents, qui n'est d'ailleurs pas une nouveauté. Des diplomates américains s'entretiennent déjà normalement avec des Frères musulmans ou des salafistes, là où ces derniers sont élus, en Jordanie ou au Koweït, par exemple.

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