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Christian Louboutin Mary Jane - 0 views

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started by escaping1 escaping1 on 07 Jul 14
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    A paraître le 2 mars. RIONS UN PEU. Après les vers à soie, les naufragés et les musiciens, Alessandro Baricco s'intéresse aux héros de L'Iliade. Confronté aux vingt-quatre chants d'un poème «en réalité illisible» (sic), le romancier italien nous donne un Homère à sa manière, taillé, simplifié, débarrassé de ses «aspérités archaïques» (re-sic), de ses répétitions et de ses métaphores stupides. Elagué, le texte devient lumineux. «L'aurore couleur de rose» s'entend mieux que «l'aurore aux doigts de rose» ; et «Achille arriva en courant», plus simplement qu'«Achille aux pieds rapides». louboutin pas cher femmePhilologue d'un genre nouveau, Alessandro Baricco a eu l'audace d'aller à l'essentiel. Prenez cette phrase alambiquée, au commencement du chant XVII : «Il n'échappa point au fils d'Atrée, à Ménélas aimé d'Arès, que Patrocle était dompté par les Troyens, dans le carnage.» Hachoir en main, le boucher turinois en fait un énoncé direct : «Le premier à comprendre que Patrocle était mort fut Ménélas.» A aucun moment notre nouvel Homère n'a douté que son Iliade puisse être écrite autrement qu'en prose. L'hexamètre aurait été impossible à entendre par les automobilistes coincés dans les embouteillages en novembre 2004, date à laquelle la lecture du texte fut retransmise en direct à la radio italienne. Selon l'auteur de Soie, «on a relevé de nombreux cas de gens restés des heures dans leurs voitures, sans bouger du parking, parce qu'ils n'arrivaient pas à éteindre leur radio.» Si on les avait accablés avec un poème, leur bonheur n'eût pas été le même. Christian Louboutin Mary Jane Escarpins Les embouteillés ont manifestement apprécié cette Iliade «laïque» débarrassée de ses dieux intervenant à tort et à travers, encombrant inutilement le scénario et brisant partout la tension dramatique. Chez Alessandro Baricco, nulle Aphrodite empêchant les chiens de dévorer le cadavre d'Hector, nulle Thétis volant au secours d'Achille, nul Zeus s'affligeant de la déroute des Troyens... «Vous, êtres cruels, dieux, et malfaisants», s'écriait déjà Apollon, qui parlait en connaissance de cause. Sensible à cet argument, le romancier-équarisseur a évacué les habitants de l'Olympe. «J'ai coupé toutes les apparitions de dieux.. Elles cassent la narration, en diluant une vitesse qui, sinon, tiendrait de l'exceptionnel.» Dans son élan, Alessandro Baricco s'est chargé de terminer le travail qu'Homère avait laissé inachevé. La vieille Iliade se termine par les funérailles d'Hector. Le lecteur moderne en est frustré, dépité de n'avoir trouvé nulle part le cheval de bois qui l'avait émerveillé au cinéma. Conscient de ce manque, l'écrivain italien a réintroduit la fin de l'histoire, rapportée au chant VIII de L'Odyssée : les Argiens abandonnant un cheval de bois rempli de combattants sur l'agora de Troie, les Troyens introduisant le piège dans leurs murs, les Grecs s'en extrayant pour saccager la ville.

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