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    Deux mois et demi plus tard, les accords de paix de Dayton, signés par Milosevic et Izetbegovic, mirent fin à la guerre civile de Bosnie, qui fit presque 100 000 morts et plus de 2 millions de déplacés. Un négationniste jugé à VienneLE «PROCÈS de l'année» ouvre ses portes ce matin à Vienne, dans une atmosphère extrêmement tendue. Sur le banc des accusés, l'écrivain britannique le plus controversé de ces trente dernières années : David Irving, 67 ans, comparaît devant le tribunal de grande instance de la capitale autrichienne pour négation de l'Holocauste.Célèbre pour ses livres très controversés sur l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, il a été arrêté le 11 novembre dernier sur l'autoroute de Styrie, alors qu'il se rendait à une conférence d'«amis étudiants» à Vienne. Très certainement un mouvement néonazi, auquel il avait déjà rendu visite dix-sept ans auparavant. A la suite de ce voyage, en novembre 1989, un mandat d'arrêt avait été lancé contre lui par la justice autrichienne, prenant le relais de son homologue allemande.Irving est accusé de faire l'apologie du troisième Reich et de nier l'existence des chambres à gaz. chaussures louboutin pas cher
    Il a déjà prononcé des discours semblables dans de nombreux pays : en Argentine, aux Etats-Unis, au Canada. Mais en Allemagne et en Autriche, où l'identité nationale d'après-guerre s'est forgée sur le rejet des crimes du nazisme, on ne plaisante pas avec la Shoah.Des rassemblements de nostalgiques du nazismeL'affaire Irving rebondit en 2000, tandis que se joue l'acte final du procès en diffamation qu'il a intenté à une scientifique américaine, Deborah Lipstadt (1). Celle-ci a publié en 1995 un ouvrage dénonçant ses penchants négationnistes . Elle étaye ses accusations en décrivant les discours enflammés prononcés lors de rassemblements de nostalgiques du nazisme. Le 21 avril 1990, notamment, l'Anglais se rend à la brasserie Löwenbräukeller de Munich, tristement célèbre pour avoir servi de décor au putsch manqué d'Adolf Hitler en 1923. Les «ultras allemands» y célèbrent le national-socialisme en chemises brunes et tenues bavaroises traditionnelles. Christian Louboutin Escarpins Apparaissant sous un slogan évocateur : «Wahrheit macht frei» (la vérité rend libre), grossière allusion au sinistre adage ornant le fronton du camp d'Auschwitz («Arbeit macht frei», le travail rend libre), David Irving dénonce la supercherie des camps de concentration, simples «camps de travail forcé», et la rouerie des organisations juives, qui auraient fabriqué de toutes pièces le mythe de la Shoah.Grâce au travail acharné d'un historien de Cambridge, Richard Evans, qui a décortiqué la logique nauséabonde de l'oeuvre d'Irving, celui-ci est débouté de sa plainte le 11 avril 2000 et sommé de payer de lourdes indemnités à Deborah Lipstadt et son éditeur. La Haute Cour de Londres le qualifie de «négateur actif de l'Holocauste», «antisémite et raciste», «polémiste d'extrême droite pronazi». Sa réputation de spécialiste des archives du troisième Reich et de son histoire militaire allemande est définitivement compromise.Une capacité à dissimuler son antisémitisme Auparavant, David Irving s'était fait un nom en publiant un livre intitulé Hitler's War (La Guerre d'Hitler). Sorti en 1977, l'ouvrage impressionne par son caractère extrêmement fouillé, grâce à une exploitation remarquable des archives nazies. De nombreux succès de librairie, écrits dans la même veine, vont suivre. Christian Louboutin Mocassins
    Le talent d'Irving réside dans sa capacité à dissimuler son antisémitisme derrière une plume habile et une rigueur toute scientifique en apparence.Il n'hésite pourtant pas à minimiser les atrocités nazies et assure que Hitler ignorait tout de la solution finale jusqu'en 1943, sous prétexte qu'aucun document directement signé de sa main ne prouverait sa responsabilité dans l'extermination des populations juives d'Europe. Une aberration intentionnelle, que révèle par Richard Evans : Irving a consciencieusement manipulé les faits, dissimulé des documents qui ne cadraient pas avec ses thèses ou en falsifié la traduction. Pire, il a fidèlement consigné les confidences que lui ont faites d'anciens dignitaires nazis, sans jamais les remettre en doute.Vénéré des mouvements néonazis, Irving, sûr de ses talents d'orateur, aime les provocations. En 2000, il n'a pas hésité à donner du «Mein Führer» au juge londonien qui lisait ses conclusions. A Vienne, les autorités judiciaires, inquiètes d'éventuels débordements, ne veulent pas donner la possibilité au prévenu, incarcéré par précaution dans la ville de Graz, de se donner en spectacle, voire de s'ériger en martyr de l'extrême droite.

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