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chemise imitation burberry femme Mais que - 0 views

chemise burberry imitation femme homme

started by escaping1 escaping1 on 12 Jul 14
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    Ainsi, à Tokyo, merci se dit «arigato», alors qu'à Kyoto, un souffle léger passe sur un désarmant «okini». A titre de comparaison, on ressent le même effet que devant un film de Louis de Funès doublé en allemand. Pour clore ce chapitre des méprises et des malentendus, signalons que la Chine a, de surcroît, fort peu goûté que ses deux stars nationales (Gong Li et Zhang Ziyi) jouent le rôle de geishas. Ici, comme du reste partout dans le monde, la geisha est considérée comme une prostituée. Le chemin n'est-il pas trop long entre la réalité et le mythe ? Et si oui, est-il besoin de le rattraper ? Car finalement, dans ce salon de thé de Kyoto, ce qu'il fallait comprendre à travers les sourires courtois des convives, c'est que le monde peut toujours continuer de fantasmer sur les geishas, jamais on ne pourra rejoindre cet univers diaphane, aux gestes lents, aux peaux blanches et aux lèvres carmines. A quoi bon expliquer, à quoi bon attendre ? Le songe est parfois un cheval impatient, qui rue, se cabre et, lassé, s'enfuit au lointain. chemise burberry imitationOn est loin des sous-entendus grivoisLe lointain n'est pourtant pas si éloigné. Il suffit de se poster dans la rue à Kyoto. A dix heures du matin, vous pourrez surprendre les apprenties geishas (les maiko) trottiner vers les cours de la journée. Elles ont entre 15 et 17 ans. Elles ont changé leur nom de jeune fille et poursuivent un rêve : devenir ces créatures mythiques, ressembler à ces femmes qui firent chambouler des hommes que de solides fortunes semblaient avoir pourtant écartés des chemins de la passion. Naguère, la misère poussait les familles pauvres à vendre leurs filles à des maisons de geishas (okiya). Aujourd'hui, c'est la perspective d'un destin singulier qui attire les jeunes filles. chemise imitation burberry femme Mais, que ce soit hier ou aujourd'hui, la formation reste similaire : la danse, la musique (notamment l'apprentissage du shamisen, cette longue guitare à trois cordes), l'art du bouquet, de la calligraphie, de la conversation, du thé. Chaque heure de la journée est ponctuée de longues leçons, dans une discipline monacale. Le soir venu, vers 17 heures, débutent les longs préparatifs : le maquillage, avec l'extrême importance de la nuque, des lèvres, du coin des yeux ponctué de fard rouge. Un habilleur passe aider à mettre le kimono, placer les motifs, les longues manches et une interminable ceinture, l'obi, nouée dans le dos (jamais devant, signe d'une femme facile). Place, alors, à ces soirées sans fin où des hommes d'affaires manifestent leur puissance de feu en dépensant des sommes astronomiques en grands vins et en mets recherchés. Le prix d'un repas pour une personne atteint facilement 600 euros, il faut compter autant en saké exquis (certains sont de pures merveilles, rivalisant avec les plus grands crus du vignoble mondial). La geisha apporte la touche civilisée. chemise imitation burberry hommeElle permet à ces soirées somme toute triviales de prendre une dimension inattendue, celle du raffinement, de la culture ancestrale, des beaux gestes et des bonnes manières. La geisha fera tout pour que personne ne soit esseulé ou ne soit gagné par l'ennui. Elle servira le saké, s'inquiétera de votre confort, de votre séjour. A notre grande tablée, entre le plus puissant (une des plus grosses fortunes locales) et un obscur bras droit, la geisha portera une attention certes différenciée mais égale.Il est tard dans la nuit. La soirée s'essouffle. Alors la geisha se lève, obtient naturellement le silence.

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