Skip to main content

Home/ Coders/ chemise burberry a vendre Près
escaping1 escaping1

chemise burberry a vendre Près - 0 views

cheche burberry femme pas cher chemise a vendre aliexpress

started by escaping1 escaping1 on 18 Dec 14
  • escaping1 escaping1
     
    Informés comme nous le sommes, nous ne faisons pas l'effort de traduire ces mots en actes. Et nous nous en remettons sans états d'âme aux pouvoirs publics. Qu'il s'agisse de la sécurité routière ou des questions de santé, nous ne nous disciplinons pas. Nous attendons l'interdiction pour nous soumettre à ce qui aurait dû venir de notre propre décision. Ce n'est pas la seule raison du phénomène. Tout se passe, et voici la seconde explication, comme si nous voulions un monde sans risques, où l'audace et le danger seraient bannis, un monde en forme de couveuse. D'où le goût du recours préventif, même s'il est évident que la précaution ne va guère de pair avec l'innovation. cheche burberry femme pas cher
    D'où l'adresse à l'Etat dont on attend de plus en plus protection et prise en charge. Tant et si bien qu'en dépit des apparences, c'est moins notre liberté que notre responsabilité qu'en définitive nous cédons. Il faut de temps en temps quitter le frétillant domaine du sentiment pour celui, plus sec, du chiffre. Alors, à l'occasion d'un quelconque colloque, on découvre des statistiques effrayantes qui sautent soudain à la figure. Prenez l'alcoolisme. On est si habitué à sa description ravageuse d'une autre époque, style Zola, ou à sa forme mondaine - c'est selon - qu'on en oublie presque sa réalité contemporaine. Pourtant, chaque année, cette addiction tue 45 000 Français, ce qui nous situe, pour ce qui est de la population masculine, très au-dessus de la moyenne européenne. chemise burberry a vendre Près de 5 millions de personnes sont touchées par ce fléau. Encore quelques indications si vous le permettez : plus d'un homme sur cinq et près d'une femme sur quinze dépassent quotidiennement les doses qui font passer du plaisir à la consommation à risques. Nombreux sont ceux - de 2 à 3 millions de personnes - devenus dépendants à ce qu'il faut bien appeler, dans leur cas, une drogue. Sans doute, en quarante ans, la consommation a-t-elle largement baissé : elle est passée - en moyenne - de 17,7 litres d'alcool pur à 9,3 litres par an et par habitant. Ce qui devrait être, et reste heureusement souvent, un passe-temps agréable débouche encore trop fréquemment sur la déchéance et l'hécatombe des innocents. Au point que de 700 à 3 000 enfants, sur les 750 000 naissances annuelles, viennent au monde avec des difficultés liées à l'alcoolisme de leurs parents. Et qu'il faut parler d'un nouveau syndrome : l'alcoolisation foetale. chemise burberry aliexpress
    Fort logiquement, l'Etat s'est saisi de cette question de santé publique. Il vient de tenir les états généraux de l'alcool et il s'apprête à prendre toute une série de dispositions pour informer, prévenir, mettre en garde. Lui, dont la tendance moderne est de se mêler de tout, multipliant les lois et les décrets, tend à envahir un nouveau domaine. Il s'insère de plus en plus fréquemment dans ce que, spontanément, on qualifierait de sphère privée. Faut-il lui tenir rigueur de cet envahissement et de ce souci de légiférer pour le mieux-être collectif ? Assurément non. Sinon, ce serait renoncer à tout progrès de la solidarité et consentir à un laisser-aller individuel où, sous le couvert de liberté, chacun ferait ce qu'il entend sans se soucier ni de soi ni de ses voisins. On aboutirait à de la résignation devant les maux et à l'acceptation d'une fatalité qui n'aurait même pas l'excuse des débordements de la nature.

To Top

Start a New Topic » « Back to the Coders group