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  #1 escaping1 escaping1 on 17 Dec 14

   

  Quinze ans après l'effondrement du communisme, l'Union soviétique est comme expurgée de nos mémoires ; pourtant, en Russie, les choses ne sont pas si claires : on y reparle avec nostalgie de la splendeur perdue de l'empire. L'avenir politique du pays sera marqué par les législatives, en décembre 2007, puis par l'élection présidentielle de mars 2008, mais avant d'en voir les perspectives, je voudrais revenir à cette année 1991 où l'Histoire s'est accélérée. Le 7 janvier, les parachutistes de l'Armée rouge entraient dans les Etats baltes pour empêcher l'éclatement de l'URSS. En réaction, le 19 février, Boris Eltsine, chef de l'opposition démocratique, appelait à «déclarer la guerre à la direction soviétique». Dans la foulée, la Géorgie proclamait son indépendance. trench burberry pas cher
  Fin avril, Gorbatchev réunissait dans sa datcha les dirigeants des Républiques favorables à une «union innovée». Le 19 août, un putsch contre Gorbatchev était fomenté à Moscou. Les conservateurs de la direction du Parti, avec pour principaux relais les ministères de la Défense, de l'Intérieur, ainsi que le KGB, avaient décidé de reprendre la main. Mais l'opération échoua, filmée en direct par les télévisions internationales - on se souvient d'Eltsine grimpant sur un char pour appeler à la résistance. Le lendemain, toutes les Républiques proclamaient leur indépendance. L'empire s'effondrait, tel un château de cartes. Cela aurait pu se solder dans un fleuve de sang : nos traditions de violence. basket burberry pas cher Ou dans un conflit mondial : nos 10 000 têtes nucléaires. Sans doute le fruit était-il mûr, comme l'a dit Jean-Paul II.L'affaire tient quasiment du miracle, grâce au sang-froid de Gorbatchev et au courage d'Eltsine - deux hommes dont la popularité avoisine aujourd'hui zéro. Mais il y eut aussi des raisons techniques. Le ministre de la Défense avait averti les conjurés : «Si vous tirez sur la foule, moi, je ne marche pas !» C'est ainsi que les chars arrivèrent dans Moscou sans munitions. Qui le sait aujourd'hui ? Fort peu de monde. Se souvient-on des circonstances ? Nous avions une taupe parmi les putschistes. burberry pour femme pas cher
  Gorbatchev et Eltsine étaient au courant. Les Américains également. Chacun a joué son jeu. Le gagnant fut Eltsine.Un putsch vraiment particulier : le téléphone y fonctionna mieux que jamais ! Les Américains avaient apporté un appareil ultraperfectionné pour qu'Eltsine puisse s'entretenir avec le président Bush père. A travers les barrages du KGB, ils sont arrivés jusqu'aux dépendances du bureau du chef de l'opposition démocratique..

   

  <div class="cArrow"> </div><div class="cContentInner">Quinze ans après l'effondrement du communisme, l'Union soviétique est comme expurgée de nos mémoires ; pourtant, en Russie, les choses ne sont pas si claires : on y reparle avec nostalgie de la splendeur perdue de l'empire. L'avenir politique du pays sera marqué par les législatives, en décembre 2007, puis par l'élection présidentielle de mars 2008, mais avant d'en voir les perspectives, je voudrais revenir à cette année 1991 où l'Histoire s'est accélérée. Le 7 janvier, les parachutistes de l'Armée rouge entraient dans les Etats baltes pour empêcher l'éclatement de l'URSS. En réaction, le 19 février, Boris Eltsine, chef de l'opposition démocratique, appelait à «déclarer la guerre à la direction soviétique». Dans la foulée, la Géorgie proclamait son indépendance. <a href="http://www.makesomewind.fr/" title="trench burberry pas cher" rel="nofollow">trench burberry pas cher</a> <br /> Fin avril, Gorbatchev réunissait dans sa datcha les dirigeants des Républiques favorables à une «union innovée». Le 19 août, un putsch contre Gorbatchev était fomenté à Moscou. Les conservateurs de la direction du Parti, avec pour principaux relais les ministères de la Défense, de l'Intérieur, ainsi que le KGB, avaient décidé de reprendre la main. Mais l'opération échoua, filmée en direct par les télévisions internationales - on se souvient d'Eltsine grimpant sur un char pour appeler à la résistance. Le lendemain, toutes les Républiques proclamaient leur indépendance. L'empire s'effondrait, tel un château de cartes. Cela aurait pu se solder dans un fleuve de sang : nos traditions de violence. <a href="http://www.makesomewind.fr/" title="basket burberry pas cher" rel="nofollow">basket burberry pas cher</a> Ou dans un conflit mondial : nos 10 000 têtes nucléaires. Sans doute le fruit était-il mûr, comme l'a dit Jean-Paul II.L'affaire tient quasiment du miracle, grâce au sang-froid de Gorbatchev et au courage d'Eltsine - deux hommes dont la popularité avoisine aujourd'hui zéro. Mais il y eut aussi des raisons techniques. Le ministre de la Défense avait averti les conjurés : «Si vous tirez sur la foule, moi, je ne marche pas !» C'est ainsi que les chars arrivèrent dans Moscou sans munitions. Qui le sait aujourd'hui ? Fort peu de monde. Se souvient-on des circonstances ? Nous avions une taupe parmi les putschistes. <a href="http://www.makesomewind.fr/" title="burberry pour femme pas cher" rel="nofollow">burberry pour femme pas cher</a> <br /> Gorbatchev et Eltsine étaient au courant. Les Américains également. Chacun a joué son jeu. Le gagnant fut Eltsine.Un putsch vraiment particulier : le téléphone y fonctionna mieux que jamais ! Les Américains avaient apporté un appareil ultraperfectionné pour qu'Eltsine puisse s'entretenir avec le président Bush père. A travers les barrages du KGB, ils sont arrivés jusqu'aux dépendances du bureau du chef de l'opposition démocratique..</div>

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