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  #1 escaping1 escaping1 on 18 Dec 14

   

  Avec Jérôme Deschamps, Jean-Claude Bolle-Reddat, Catherine Gavrilovic, Philippe Leygnac. Jusqu'au 30 décembre. Il faut de temps en temps quitter le frétillant domaine du sentiment pour celui, plus sec, du chiffre. Alors, à l'occasion d'un quelconque colloque, on découvre des statistiques effrayantes qui sautent soudain à la figure. Prenez l'alcoolisme. On est si habitué à sa description ravageuse d'une autre époque, style Zola, ou à sa forme mondaine - c'est selon - qu'on en oublie presque sa réalité contemporaine. Pourtant, chaque année, cette addiction tue 45 000 Français, ce qui nous situe, pour ce qui est de la population masculine, très au-dessus de la moyenne européenne. acheter trench burberry pas cher
  Près de 5 millions de personnes sont touchées par ce fléau. Encore quelques indications si vous le permettez : plus d'un homme sur cinq et près d'une femme sur quinze dépassent quotidiennement les doses qui font passer du plaisir à la consommation à risques. Nombreux sont ceux - de 2 à 3 millions de personnes - devenus dépendants à ce qu'il faut bien appeler, dans leur cas, une drogue. Sans doute, en quarante ans, la consommation a-t-elle largement baissé : elle est passée - en moyenne - de 17,7 litres d'alcool pur à 9,3 litres par an et par habitant. Ce qui devrait être, et reste heureusement souvent, un passe-temps agréable débouche encore trop fréquemment sur la déchéance et l'hécatombe des innocents. Au point que de 700 à 3 000 enfants, sur les 750 000 naissances annuelles, viennent au monde avec des difficultés liées à l'alcoolisme de leurs parents. Et qu'il faut parler d'un nouveau syndrome : l'alcoolisation foetale. basket burberry homme pas cher Fort logiquement, l'Etat s'est saisi de cette question de santé publique. Il vient de tenir les états généraux de l'alcool et il s'apprête à prendre toute une série de dispositions pour informer, prévenir, mettre en garde. Lui, dont la tendance moderne est de se mêler de tout, multipliant les lois et les décrets, tend à envahir un nouveau domaine. Il s'insère de plus en plus fréquemment dans ce que, spontanément, on qualifierait de sphère privée. Faut-il lui tenir rigueur de cet envahissement et de ce souci de légiférer pour le mieux-être collectif ? Assurément non. Sinon, ce serait renoncer à tout progrès de la solidarité et consentir à un laisser-aller individuel où, sous le couvert de liberté, chacun ferait ce qu'il entend sans se soucier ni de soi ni de ses voisins. On aboutirait à de la résignation devant les maux et à l'acceptation d'une fatalité qui n'aurait même pas l'excuse des débordements de la nature. basket burberry pour femme pas cher
  Ces malheurs-là seraient de notre fait et de lui seul. Nous nous laisserions entraîner sur une pente que nous ne maîtrisons pas, fiérots d'une fausse liberté et d'une vraie insouciance. Alors, que les pouvoirs publics prennent des mesures et n'hésitent pas à utiliser la répression, eh bien, ma foi, il faut s'en accommoder. Quitte à regretter l'excès dans la contrainte et l'esprit bureaucratique dans la volonté préventive. Mais la boucherie routière, les dégâts du tabagisme et les dévastations de l'alcool justifient la nécessité de l'encadrement.Au fond, qui est coupable de ces débordements de l'Etat ? Nous, pardi ! Pour deux raisons au moins. D'abord, nous abdiquons trop vite, nous ne prenons pas nos responsabilités.

   

  <div class="cArrow"> </div><div class="cContentInner">Avec Jérôme Deschamps, Jean-Claude Bolle-Reddat, Catherine Gavrilovic, Philippe Leygnac. Jusqu'au 30 décembre. Il faut de temps en temps quitter le frétillant domaine du sentiment pour celui, plus sec, du chiffre. Alors, à l'occasion d'un quelconque colloque, on découvre des statistiques effrayantes qui sautent soudain à la figure. Prenez l'alcoolisme. On est si habitué à sa description ravageuse d'une autre époque, style Zola, ou à sa forme mondaine - c'est selon - qu'on en oublie presque sa réalité contemporaine. Pourtant, chaque année, cette addiction tue 45 000 Français, ce qui nous situe, pour ce qui est de la population masculine, très au-dessus de la moyenne européenne. <a title="acheter trench burberry pas cher" rel="nofollow" href="http://www.makesomewind.fr/">acheter trench burberry pas cher</a> <br /> Près de 5 millions de personnes sont touchées par ce fléau. Encore quelques indications si vous le permettez : plus d'un homme sur cinq et près d'une femme sur quinze dépassent quotidiennement les doses qui font passer du plaisir à la consommation à risques. Nombreux sont ceux - de 2 à 3 millions de personnes - devenus dépendants à ce qu'il faut bien appeler, dans leur cas, une drogue. Sans doute, en quarante ans, la consommation a-t-elle largement baissé : elle est passée - en moyenne - de 17,7 litres d'alcool pur à 9,3 litres par an et par habitant. Ce qui devrait être, et reste heureusement souvent, un passe-temps agréable débouche encore trop fréquemment sur la déchéance et l'hécatombe des innocents. Au point que de 700 à 3 000 enfants, sur les 750 000 naissances annuelles, viennent au monde avec des difficultés liées à l'alcoolisme de leurs parents. Et qu'il faut parler d'un nouveau syndrome : l'alcoolisation foetale. <a title="basket burberry homme pas cher" rel="nofollow" href="http://www.makesomewind.fr/">basket burberry homme pas cher</a> Fort logiquement, l'Etat s'est saisi de cette question de santé publique. Il vient de tenir les états généraux de l'alcool et il s'apprête à prendre toute une série de dispositions pour informer, prévenir, mettre en garde. Lui, dont la tendance moderne est de se mêler de tout, multipliant les lois et les décrets, tend à envahir un nouveau domaine. Il s'insère de plus en plus fréquemment dans ce que, spontanément, on qualifierait de sphère privée. Faut-il lui tenir rigueur de cet envahissement et de ce souci de légiférer pour le mieux-être collectif ? Assurément non. Sinon, ce serait renoncer à tout progrès de la solidarité et consentir à un laisser-aller individuel où, sous le couvert de liberté, chacun ferait ce qu'il entend sans se soucier ni de soi ni de ses voisins. On aboutirait à de la résignation devant les maux et à l'acceptation d'une fatalité qui n'aurait même pas l'excuse des débordements de la nature. <a title="basket burberry pour femme pas cher" rel="nofollow" href="http://www.makesomewind.fr/">basket burberry pour femme pas cher</a> <br /> Ces malheurs-là seraient de notre fait et de lui seul. Nous nous laisserions entraîner sur une pente que nous ne maîtrisons pas, fiérots d'une fausse liberté et d'une vraie insouciance. Alors, que les pouvoirs publics prennent des mesures et n'hésitent pas à utiliser la répression, eh bien, ma foi, il faut s'en accommoder. Quitte à regretter l'excès dans la contrainte et l'esprit bureaucratique dans la volonté préventive. Mais la boucherie routière, les dégâts du tabagisme et les dévastations de l'alcool justifient la nécessité de l'encadrement.Au fond, qui est coupable de ces débordements de l'Etat ? Nous, pardi ! Pour deux raisons au moins. D'abord, nous abdiquons trop vite, nous ne prenons pas nos responsabilités.</div>

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