Nos actes, nos pensées et toutes leurs conséquences sont fondamentalement internes, même si elles ont un effet holographique d'apparence externe, comme s'ils étaient projetés sur l’autre ou sur l’environnement. Le fait d’exclure l’autre n’est qu’une illusion externe d’une dynamique d’exclusion que l’on s’applique à soi. L'amour ou la haine que l'on porte à l'autre n'est que celui qu'on se destine, sachant que l'extérieur et l'intérieur sont confondu. L’acceptation et l’accueil de l’autre n’est en fait autre qu’une capacité ouverture à la diversité, à la fois en soi et en l'univers, ce qui est le même. Cette évidence s'applique à tout ce que l'on ressent, que l'on pense, que l'on fait. En fait, selon cette réalité, ce que nous percevons comme individuel ou à l'intérieur de nous n'est qu'une manifestation de l'ensemble qui oeuvre à se créer. Par conséquent, de telles pressentiments comme l'intuition de ce qui se passe ailleurs ou la prémonition de ce qui va arriver ne sont pas plus qu'une profonde connaissance de soi, en soi, ou alors autrement dit, de l'univers, en l'univers. Il n'y a pas, là bas dehors, de là bas dehors. Nous sommes tous un seul, participant à notre création commune. En mécanique quantique, ce que nous percevons comme l'homme n'est qu'une manifestation holographique de l'univers qui se cherche et se développe.