Délai de réflexion et clause de conscience : obstacles au "droit normal" à l'IVG - Décryptage - Actualité - Liberté Politique - 0 views
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Veille & Documentation on 23 Mar 15"e 19 mars, lors de l'étude du nouveau projet de loi sur la santé, les députés ont voté en commission la suppression du délai de réflexion, malgré l'opposition du ministre de la Santé, Marisol Touraine (cf. Libertepolitique.com, 20 mars). Un rapport d'information [1] déposé à l'Assemblée nationale le 18 février par deux députés socialistes proposait, inter alia, cette suppression ainsi que celle de la clause de conscience des médecins. Au dire des rapporteurs, Catherine Coutelle (PS, Vienne) et Catherine Quéré (PS, Charente-Maritime), ces deux propositions de suppression d'articles seraient censées améliorer la santé des femmes. Dans leurs recommandations[2], les députés affirment que ce délai est « infantilisant », qu'il fait « perdre une semaine » et qu'il fait de l'IVG « un acte médical à part », alors que c'est « un droit normal ». L'amendement visant à supprimer la clause de conscience spécifique des médecins pour l'IVG, a pour sa part été retiré, mais la question va revenir lors de la discussion du texte le 31 mars"