Diocèse de Gap et d'Embrun Diocèse de Gap et d'Embrun - La chronique de Mgr Jean-Michel di Falco Léandri - Invitation ouverte à M. Jean-Marc Ayrault - 0 views
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Veille & Documentation on 28 Oct 13"Dans sa chronique du 27 octobre 2013, Mgr Jean-Michel di Falco Léandri réagit à la présence du Premier ministre et du ministre de l'Intérieur à la Mosquée de Paris. Bonjour, Comme moi sans doute, vous avez appris cette excellente nouvelle, preuve de l'ouverture du gouvernement actuel. En effet, dans le respect de la laïcité, le Premier ministre et le ministre de l'Intérieur se sont rendus à la Mosquée de Paris, pour une célébration de la fête de l'Aïd. Ainsi que vous le savez, l'Aïd est l'une des grandes fêtes de la religion musulmane. Elle est célébrée le dixième jour du dernier mois du calendrier islamique, en souvenir du sacrifice d'Abraham, et elle coïncide avec le pèlerinage à La Mecque. Le Premier ministre et le ministre de l'Intérieur ont donc participé à une célébration de la fête de l'Aïd à la Mosquée de Paris en présence de mon ami Dalil Boubakeur, recteur de la Grande mosquée et président du Conseil français du culte musulman. Le maire de Paris était également présent. Je ne peux que me réjouir de cette visite à nos frères musulmans ainsi que des propos tenus par le Premier ministre à cette occasion. Car ce qu'il a dit en s'adressant aux musulmans, il le dirait sans doute, en tout cas je l'espère, de la même manière en s'adressant aux chrétiens, je le cite : « À travers vous, je salue une grande religion de France. Je mesure la place qui est la sienne dans notre pays et dans notre histoire. […] J'entends la parole que vous portez pour rassembler les femmes et les hommes autour d'un message de paix et de concorde, dans le cadre de la République, et en accord avec ses principes et ses valeurs. […] Je vous le redis avec force: toute atteinte au libre exercice du culte est intolérable, et toutes les croyances religieuses doivent pouvoir s'exprimer dans notre pays dans le respect des lois de la République, de la laïcité et des convictions de chacun. » (Fin de