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"'excommunication des mafieux par le pape François constitue un tournant dans l'histoire de l'Église. Annonce-t-elle la fin de décennies de collusion ? C'est l'une des questions soulevées par l'enquête Le pape et la Mafia, diffusée sur Arte, mardi 2 juin 2015, à 20 h 50. "

"Longtemps tolérées, notamment par la Démocratie chrétienne, les mafias sont aujourd'hui combattues par la justice et l'Église catholique. Le pape François soutient le combat mené par des prêtres."

"Le 21 juin 2014, le pape François se rend en Calabre, une région du sud de l'Italie où sévit la puissante mafia 'Ndrangheta. Depuis plusieurs mois, l'évêque de Rome se montre très préoccupé par le crime organisé et les trafics humains. "

"Depuis le début de son pontificat, François multiplie les discours anti-mafia. « Excommunication », « conversion », corruption qui « pue », des mots scrutés de près par la pègre, qui entretient des rapports ambigus avec la religion catholique. Un combat spirituel, mais également culturel."

"Mgr Francesco Milito a annoncé qu'il prendra des "mesures énergiques" à ce sujet. En raison des vives critiques suscitées contre les ecclésiastiques qui, contrairement aux Carabiniers, n'ont pas quitté la procession au moment de la révérence mafieuse. Ceci reflète comment « également dans des secteurs de la vie ecclésiale subsiste une attitude inacceptable de manque de respect des règles canoniques qui régissent les processions dans les diocèses ; mais aussi la liberté d'action et de comportement prophétique qui devrait être la coutume habituelle de l'action chrétienne », prévient Mgr Milito, interviewé par le journal catholique Avvenire."

"Les chrétiens ne peuvent pas servir le mal ; on ne peut pas se dire chrétiens et puis violer la dignité des personnes, programmer et accomplir des gestes de violence contre des hommes ou contre l'environnement. C'est un nouveau réquisitoire contre la mafia que le Pape François a prononcé samedi matin. Le Saint-Père s'adressait à quelque 7000 pèlerins italiens venus d'une région du sud de la péninsule, où il avait effectué une visite très remarquée en juin dernier : Cassano allo Jonio, en Calabre, un diocèse dirigé par le secrétaire général de la Conférence épiscopale italienne, Mgr Nunzio Galantino, un évêque qu'il apprécie. "

"Les Guignols ont-ils tort de présenter Duflot (note précédente) comme une post-ado prolongée ? Sa vision de l'Eglise vient effectivement du rayon BD de la Fnac : cardinaux gangsters, Eglise mafia, secret ténébreux de l'occulte caché depuis deux mille ans dans des souterrains, etc. Mais une fois constatée l'ignorance historique/religieuse des moins de cinquante ans, le problème reste entier : comment établir le contact ? Témoignage de Phylloscopus"

"Georges Pontier, archevêque de Marseille et nouveau président de la conférence des évêques de France, était l'invité d'Europe 1, jeudi matin. Et au lendemain de la prise de becs entre Manuel Valls et Christiane Taubira sur la réforme pénale, il est revenu sur le rôle de l'Eglise en cellules. "Les aumôniers catholiques disent deux choses : les conditions de vie des détenues sont très très dures, à cause de la surpopulation, de la violence entre détenus, des mafias qui se créent à l'intérieur des prisons. Ils nous rapportent aussi des choses merveilleuses de solidarité, de respect entre détenus et gardiens. Ils insistent bien sûr sur le fait que quand on rend sa dignité à quelqu'un, il retrouve un comportement plus humain. Nous portons ce combat, nous avons de très bonnes relations avec l'administration", a-t-il assuré."

"uelques écorces d'orange amère - Une vie de Benoît Labre : c'est le titre de l'album lauréat du Prix 2014 de la bande dessinée chrétienne à Angoulême, rapporte l'agence Apic. Sur un scénario de Christophe Hadevis (prêtre du diocèse de Vannes, déjà auteur du Vingt-deuxième jour de la lune) et des dessins d'Erwan Le Saëc (Les Enragés, Mafia Story), l'album retrace la vie du saint mendiant, surnommé le « vagabond de Dieu ». "

"Le pape François a pris ses fonctions au moment où l'Église traversait une crise profonde. Aux États-Unis, l'institution avait dû débourser près de 2 milliards de dollars pour indemniser des victimes d'abus sexuels. Comptes non audités, valises de billets, prévarication, corruption, hypocrisie érigée en norme, accointances avec la mafia : voilà l'image que donnaient alors le Vatican, sa banque et nombre de cardinaux et d'évêques."

"RFI dans son article du vendredi 21 mars 2014 montre que le pape François a dénoncé «l'argent ensanglanté» des mafieux et les a exhortés à «se convertir», lors d'une cérémonie en mémoire des victimes de la criminalité, organisée à Rome par l'association catholique antimafia Libera. Cette déclaration fait écho au cri de colère de Jean-Paul II en 1993 à Agrigente, en Sicile, lorsqu'il avait appelé les mafieux à «se convertir»."

"Jorge Mario Bergoglio, le pape François, est le 266e pape de l'Eglise catholique. Populaire, le souverain pontife a aussi sa part d'ombre. Jeunesse, amours, méthodes musclées, relations avec la mafia... Découvrez les mystères qui entourent le numéro 1 de l'église catholique. "

"Quand le pape François parle lapins, il n'évoque pas forcément les petits animaux en chocolat qu'on dissimule dans les jardins chrétiens le dimanche de Pâques. Ce jour-là, lui qui ne les aime pas respectera les traditions en célébrant la messe sur le parvis de Saint-Pierre de Rome. Mais revenons à nos lapins. Une fois de plus, à soixante-dix-huit ans, l'Argentin, qui a choisi de s'appeler François en souvenir de François d'Assise, a montré qu'il était un pape debout. Avec lui, il y a un Avent et un après. En voyage aux Philippines en janvier, tout en restant opposé à la contraception médicale, il a secoué les couples catholiques sur la « paternité responsable » : « J'ai fait des reproches à une femme enceinte du huitième après sept césariennes […]. Certains croient que, pour être bons catholiques, ils doivent être comme des lapins. » Papa mia ! Les familles « irresponsables » ne sont pas les seules dans sa ligne de mire. Avec lui, tout le monde se fait sonner les cloches. Pas d'omelette pascale sans casser les oeufs. A Naples, il flingue la mafia : « Comme un animal mort pue, la corruption pue. » Les robes rouges le font aussi, souvent, voir rouge. Curée sur la Curie. Il lui trouve une bonne quinzaine de « maladies », dont celles « du visage lugubre », « du profit mondain », « de la médisance », « du commérage », sans oublier « la rivalité », « la vanité », « la pétrification mentale » ou « l'Alzheimer spirituel ». "