"Nous pourrions penser le Carême comme un temps de pénitence personnelle, qui ne concerne que nous : par exemple, prier davantage, se priver de tel ou tel bien pour vivre plus sobrement, lire chaque jour la Parole de Dieu, bref, ce serait la mise en application de bonnes résolutions en vue de notre sanctification. Ces initiatives ne sont pas à rejeter mais elles demandent à aller plus loin, à vivre le Carême comme un temps d'évangélisation. Le pape François dans son message pour ce Carême 2014 peut écrire : « Le chrétien est appelé à porter en tout lieu cette annonce libératrice [l'Evangile] selon laquelle le pardon pour le mal commis existe, selon laquelle Dieu est plus grand que notre péché… »."
"Mais le phénomène François va plus profond. En le voyant et en l'entendant, un nombre croissant de nos contemporains comprennent que la foi chrétienne n'est pas un ''musée des valeurs'', mais un dynamisme de refertilisation et de ré-innovation. La foi chrétienne met chaque jour le croyant en présence de l'Evangile, qui l'interpelle sur ses réflexes et ses comportements ; se confronter à l'Evangile c'est le laisser mettre en question nos réflexes : y compris quelques réflexes ''chrétiens'' qui ne l'étaient pas tant que ça. Le pape appelle l'Eglise à se souvenir qu'elle n'existe que pour répandre l'Evangile"
"Ma parole d'évêque, ce matin, a valeur d'engagement, dans deux domaines distincts et dépendants les uns des autres.
- Le domaine institutionnel : quelle place pour la pastorale familiale dans nos communautés et dans nos doyennés ?
- Le domaine spirituel et pastoral : à la lumière et avec l'encouragement de notre pape François, que faire pour former une Église «qui soigne les blessures et réchauffe les cœurs» ?"
"Le pape François a choisi le jour de la fête de saint Matthieu, jour de son « élection » par Dieu et de Dieu, en 1953, pour confirmer des nominations au Vatican et il effectue des nouvelles nominations : après la nomination de Mgr Pietro Parolin, Italien, 58 ans, comme secrétaire d'Etat, c'est un second mouvement de nominations importantes.
Elles touchent quatre dicastères clefs de la curie romaine : la Doctrine de la foi, l'Evangélisation des peuples, le Clergé et le Synode des évêques. Sept sont des Italiens, deux Espagnols, un Allemand, un Mexicain, un Polonais, un Croate, un des Etats-Unis, un Chinois, un Tanzanien, soit, par continent, douze Européens, deux Américains, un Asiatique, et un Africain. Mais à la Doctrine de la foi et à l'Evangélisation des peuples, dicastères les plus importants, les têtes sont confirmées. Au Clergé et au Synode), ce sont des hommes déjà en place, ailleurs, sous Benoît XVI: un renouveau dans la continuité.
Doctrine de la foi"
"A l'ère numérique, l'Eglise doit apprendre à « se mettre en marche avec tous » pour favoriser la rencontre de l'homme avec le Christ, en évitant la « tentation » de « manipuler les consciences ». C'est ce qu'a dit le Pape François aux participants à l'Assemblée plénière du Conseil pontifical pour les communications sociales, reçus en audience dans la matinée du samedi 21 septembre, dans la salle Clémentine. L'enjeu, pour le Pape, est celui de réussir à donner des réponses à l'« égarement » et à la « solitude » croissantes à l'époque de la mondialisation, en présentant « le visage d'une Eglise qui soit la 'maison' pour tous », et « qui réussisse apporter de la chaleur et d'allumer le cœur ». Une Eglise - a-t-il expliqué - capable d'« entrer dans le brouillard de l'indifférence sans se perdre », de « descendre aussi dans la nuit la plus obscure » sans s'égarer, d'« «écouter les illusions de nombreuses personnes sans se laisser séduire », d'« accueillir les déceptions sans tomber dans l'amertume », de toucher la « désintégration des autres sans se laisser dissoudre et décomposer dans sa propre identité »"
"Le pape François a souligné ce samedi l'importance de la communication pour l'Eglise, tout en précisant que la question fondamentale n'est pas tant l'acquisition de technologies sophistiquées, mais la capacité d'utiliser les nouveaux médias pour porter Jésus au monde.
Le Saint-Père recevait en audience les membres du Conseil pontifical pour les communications sociales qui achevaient leur assemblée plénière de trois jours au Vatican. Pour le pape François, l'Eglise doit savoir dialoguer avec les hommes et les femmes de son temps, pour comprendre leurs attentes, d'autant que certains sont déçus du christianisme et de sa manière de communiquer la foi. "
"nternet et l'Eglise : c'est le thème de l'assemblée plénière du Conseil pontifical pour les communications sociales qui se tient ce jeudi et vendredi au Vatican. L'apparition d'internet a bouleversé les rapports entre individus, entre ces derniers et les institutions, sans parler de l'économie et de la société. L'Eglise n'a pas échappé à ce phénomène mondial qui ne cesse de se répandre au fur et à mesure que les populations se connectent à la Toile. Le Conseil pontifical pour les communications sociales, en pointe sur ce sujet, réfléchit donc à comment développer sa présence sur internet, comment établir de nouvelles relations entre elle et les fidèles et comment, en somme, s'adapter à ce qui est devenu plus qu'un simple outil de communication. "
"L'exhortation apostolique sur l'évangélisation, rendue publique le 26 novembre, est le premier grand document du nouveau pontificat. Plus qu'un discours-programme, un « rêve » à la Martin Luther King ont comparé des commentateurs. S'il est d'une lecture aisée, truffée de formules évocatrices frappantes comme ce pape en a le secret, la construction du texte n'est pas des plus articulées, sautant sans transition d'un sujet à l'autre. Comme le reconnaît le jésuite américain, James Martin, c'est « le document papal le plus stimulant et revigorant jamais lu » mais il reste « très difficile à résumer ». Ce qui ne retire rien de sa richesse, tant dans l'expression que dans le contenu. Et puisque la joie, dans les Evangiles, est toujours offerte en abondance, un texte sur ce thème devait aussi être, à sa façon, abondant et offrir, au minimum, la joie de sa lecture."
"Dimanche dernier, 24 novembre, lors de la célébration du Christ Roi et de la conclusion de l'Année de la foi, le pape François a symboliquement remis le texte de sa première exhortation, « l'Evangile de la joie », à des représentants de toute l'Eglise. Mais le texte a été officiellement publié le 26 novembre et mis en ligne sur le site du Vatican (www.vatican.va)."
"Plus de chrétiens avec des faces de Carême sans Pâques ! La première exhortation apostolique du Pape vise le cœur de la vie chrétienne et de l'évangélisation."
"Mgr Brouwet publie cinq catéchèses sur l'évangélisation. Il explique son intention.
Nous venons de vivre, avec toute l'Eglise, une très belle Année de la Foi. Ces mois ont certainement été un temps de grâce pour notre diocèse. Et nous louons le Seigneur, en particulier, pour les cinquante adultes qui ont reçu le sacrement de la Confirmation lors de la vigile de Pentecôte."
"La famille est l'un des principes non négociables, car, cellule de base de la société, elle en constitue l'un des piliers sans lequel l'édifice social ne peut que se dissoudre. C'est pourquoi le Pape a convoqué du 5 au 19 octobre 2014 la troisième assemblée générale extraordinaire du Synode des évêques, dont il a choisi le thème: "Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l'évangélisation"."
"L'exhortation apostolique du pape François sur l'évangélisation est bien le «programme» même de son pontificat. Et le miracle est qu'il parvient à nous convaincre de nous engager avec lui. "
"Le chemin d'évangélisation qui nous est ouvert par le Pape n'est pas seulement un jésuitisme, au sens caricatural du terme. Il ne s'agit pas tant d'éviter les sujets qui fâchent, que de suivre le mouvement de la Révélation, en interrogeant le coeur de l'homme d'aujourd'hui, pour trouver de vraies réponses à ses aspirations. Oh pas forcément les réponses qu'il attend, mais celles qui relèvent. Je crois, comme le pensait le Père Pierre Teilhard de Chardin, que le christianisme est la meilleure réponse aux aspirations de notre époque, toute habitée d'une forme de « christisme », d'un mouvement d'évolution et de progrès, d'indignation contre la mort et, derrière le culte de la tolérance, d'une sensibilité très particulière à la miséricorde. Mais pour le voir, il faut croire que dans le coeur de chaque homme, malgré notre péché, le Seigneur met la bonne prière."
"Nos clercs ayant l'imagination d'un poisson rouge lobotomisé et les dames catéchistes limitant leur créativité à souffler dans des ballons pour illustrer l'Esprit Saint (réel), je leur offre gratuitement et dans un fourre-tout orientalisant quelques idées de moyens missionnaires :"
"L'évêque de Bayonne recrute tous azimuts des missionnaires pour sa cathédrale pendant la semaine du 15 août : un cadre idéal pour annoncer l'Évangile "à toutes les nations"."