Dans le monde des humains, la vie ne vaut rien. On se l’enlève, on se la gâche, on se la casse. La vie passe après l’argent, après le pouvoir, après Dieu. La vie passe même après l’amour. Alors on tue pour l’argent, pour le pouvoir, pour Dieu et même pour l’amour. Le monde se fout de ce qu’il y a de plus important. Le monde est fou. Le monde ne distingue que son bien et que son mal.
Et plutôt que de changer, que de bâtir une société qui placerait la vie au-dessus de tout, l’humain préfère justifier sa folie, l’excuser, la codifier. En fin de compte, les morts ont toujours tort. De toute façon, on ne peut plus rien faire pour eux. Alors on ne fait rien. Mais, ce faisant, on ne fait rien pour les prochains non plus.