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"En cette période de confinement, nous vivons un temps pascal particulier, que nous soyons prêtres, diacres, religieux, religieuses ou fidèles laïcs. Comme de très nombreux diocèses, nous vous avons proposé des temps de célébrations « à la maison », des temps de prières à vivre, en famille, ou seul sur notre chaîne YouTube ou directement sur Facebook. Depuis le début du confinement et conscients des souffrances occasionnées par l'isolement, l'incertitude ou la solitude, nos services diocésains, nos animateurs pastoraux, nos prêtres, diacres et religieux se sont montrés présents, par des propositions de prières, des échanges téléphoniques, des temps d'enseignement et par l'accompagnement des familles en deuil... Malgré cela, nos activités d'Eglise, nos rassemblements et les célébrations (sacrements ou autres) sont interrompus. La pandémie du COVID-19 plonge le monde entier dans une crise tout aussi inédite que multiple. Les conséquences des dommages sanitaires viennent rompre les équilibres économiques et financiers. Et nos diocèses ne peuvent échapper à un tel contexte aussi improbable que réel. Il apparait maintenant avec certitude que le retour à la normale sera long, en particulier dans notre département épargné par le virus jusqu'ici.La baisse de nos activités d'Eglise ne permet plus, comme pour tous les diocèses de France, de bénéficier pleinement des cinq principales ressources dont le Denier."

"Si l'Église entre aujourd'hui au désert,  c'est pour y rejoindre le Christ et vivre avec lui le combat spirituel.  Affronter nos tentations et revenir à l'essentiel. Pour nous préparer à la joie pascale, l'Esprit Saint nous attire à l'écart. Le Carême est une retraite, un temps où le silence, la solitude et la faiblesse éprouvent notre foi. Nous y passons par la porte étroite de la Croix, la seule qui puisse nous mener à la Résurrection. Pour cette traversée du désert, nous ne sommes pas démunis. Les armes de la victoire sont LE JEÛNE, LA PRIÈRE ET LE PARTAGE. Appuyez-vous sur ces trois piliers du Carême pour abandonner le vieil homme et transformer votre cœur…"

"Au cœur des inquiétudes de beaucoup face à l'avenir, notamment des plus jeunes, ce n'est pas le moment de mettre sous le boisseau le message de l'Évangile ! Il est porteur d'Espérance. Des jeunes adultes se sentent attirés par lui. Cinquante-trois d'entre eux seront baptisés à Pâques 2023. Ils demandent à entrer dans l'Église par le baptême. Le don de la foi est source d'Espérance. Si je vous sollicite pour le denier, c'est pour que cette espérance soit transmise à tous. L'Église est porteuse de cette Espérance. C'est sa raison d'être. Annoncer l'Évangile, faire connaître Jésus, apporter le réconfort de la foi, créer des liens de bonté qui brisent les solitudes, être aux côtés des plus pauvres, tout cela fait partie de son ADN. On peut la critiquer, parfois pour de bonnes raisons, elle reste humaine. Mais elle garde une responsabilité devant Dieu que personne ne peut lui enlever, et surtout pas les baptisés : celle de transmettre la charité divine à tous. Si je vous sollicite pour le denier, c'est parce que vous croyez à ce devoir de l'Église."

"Pas de messes avec du public, mais des offices religieux retransmis via le site web du diocèse ou la web TV, le diocèse de Tarbes-Lourdes utilise les nouvelles technologies pour maintenir le lien avec les fidèles." [RDP du 07 avril 2020]

"Dans ce contexte, le diocèse enregistre un déficit important à la fin de l'année." [RDP du 28 décembre 2020]