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"Le 25 mai 2013 à Paris, une journée de solidarité avec le diocèse de Cayenne a été organisée dans une paroisse parisienne, rapporte le site de la Conférence des évêques de France (CEF). Et un appel devrait être à nouveau lancé le 11 novembre prochain lors du rassemblement annuel de l'aumônerie nationale Antilles-Guyanne à Saint-Sulpice (Paris 6e)."

"Le conseil général de Cayenne, qui ne veut plus payer le traitement des prêtres, vient d'y être contraint par la justice."

"Mgr Emmanuel Lafont, évêque de Cayenne, profite de son passage en métropole pour alerter les catholiques sur les besoins financiers de son diocèse, l'un des plus pauvres de Franc"

"Depuis que la plupart des salaires des prêtres ne sont plus pris en charge par la collectivité locale, le diocèse de Cayenne (Guyane), déjà en difficulté, se retrouve dans une situation financière critique. Il fait appel aux dons des fidèles."

"Notre Eglise traverse une période extrêmement difficile. En bien des lieux la confiance n'est pas au rendez-vous ! cela s'explique : Les difficultés de l'époque, les » affaires » dont la justice s'est saisie, la Covid font que beaucoup se demandent où l'on va. Humainement, l'inquiétude est justifiée. Elle l'est encore plus lorsque l'on regarde nos finances. En trois ans nous avons dépensé 3.000.000 d'euros de plus que ce que nous avons récolté. Cela ne peut pas durer ! La part la plus importante de ce déficit est due aux rémunérations."

"Des prélèvements d'office ont été effectués sur les comptes du conseil général de Guyane qui refusait, depuis mai, de verser le salaire de 26 prêtres"

"L'évêque de Cayenne a été averti mi-mai que le département ne prendrait plus en charge le clergé guyanais. Une décision contestée par l'Église"

"Le tribunal administratif de Cayenne a suspendu, lundi 16 juin, la décision du conseil général qui avait cessé, fin mai, de payer le clergé catholique du département, en dépit du droit local."

"Tous ceux qui me connaissent savent bien que je ne tiens pas à ce que la collectivité continue éternellement à verser le salaire des prêtres. Après tout, les catholiques ont le devoir de faire vivre leur Eglise et ils le feront, si on leur en donne le temps"

"Mgr Emmanuel Lafont, évêque de Cayenne depuis 2004, lance de nouveau un appel aux dons en Guyane. Le denier de l'Église n'atteint que 10 % du budget de fonctionnement."

"Chers diocésains Le Christ est vraiment ressuscité, alléluia, alléluia ! J'ai reçu un courrier le 14 mai 2014, m'indiquant que les 26 prêtres recevant actuellement un salaire du Conseil Général ont été rayés d'office à partir du 1er mai dernier. Je reçois donc la nouvelle avec quatorze jours de retard. Par ailleurs, bizarrement, selon ce même courrier, le Conseil Général continuerait à me verser mon salaire."

p. 3 Vous le savez, l'église catholique de Guyane connaît de grandes difficultés financières...Le denier de l'église est une ressource absolument fondamentale; il permet de rémunérer les prêtres, qui ne le sont plus par la CTG, de payer les assurances ainsi que la formation des séminaristes, de financer l'administration de l'évêché. Le denier n'est pas un don comme les autres, il est lié à la dîme d'Abraham et à l'offrande du Temple. Moi-même, évêque de Guyane, je participe au denier car personne n'est exempté d'offrir à Dieu un sacrifice en prenant sur ce qu'il a reçu de Lui pour le Lui donner en action de grâce. Cette offrande du denier est un don sacré (tout ce qui est offert à Dieu devient sacré) qui servira en définitive au salut des âmes. saint Paul nous dit: « À semer trop peu, on récolte trop peu; à semer largement, on récolte largement. » (2 Cor 9,6)

Remerciement de Mgr Ransay pour les dons des fidèles

"Les diocèses de Paris et de Lyon comptent sur la générosité des catholiques pour les aider à régler les 400.000 euros de frais aériens engagés pour acheminer au Brésil les JMJistes qui étaient bloqués en Guyane depuis le samedi 20 juillet."

"Dans ce département d'Outre-mer, c'est l'état qui paie les salaires du clergé. Le président du conseil général, Alain Tien-Liong, vient d'être contraint à appliquer la loi."

" La Collectivité territoriale de Guyane doit rémunérer son évêque et ses curés comme des fonctionnaires » titrait récemment la presse française, indiquant que cet héritage colonial, illustration parmi d'autres d'une « laïcité à deux vitesses » - suivant les termes de l'hebdomadaire Marianne -, venait d'être jugé conforme à la Constitution par le Conseil constitutionnel. En effet, après la décision très commentée relative au statut des cultes alsacien-mosellan (décision n° 2012-297 QPC du 21 février 2013, Association pour la promotion et l'expansion de la laïcité [Traitement des pasteurs des églises consistoriales dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle]), le Conseil constitutionnel s'est prononcé dans une décision du 2 juin 2017, à nouveau dans le cadre d'une question prioritaire de constitutionnalité, sur un autre régime local des cultes, celui en vigueur en Guyane."