Skip to main content

Home/ Online Shopping/ 6Et Mermoz poursuivit saroute lunettes carrera
thenorth321 thenorth321

6Et Mermoz poursuivit saroute lunettes carrera - 1 views

lunettes carrera

started by thenorth321 thenorth321 on 21 Aug 13
  • thenorth321 thenorth321
     
    Et Mermoz poursuivit saroute à travers ces ruines inhabitées, obliquant d'un chenal delumière à l’autre, contournant ces piliers géants où, sans doute,grondait l'ascension de la mer, marchant quatre heures, le long deces coulées de lune, vers la sortie du temple. Et ce spectacle étaitsi écrasant que Mermoz, une fois le PotauNoir franchi, s'aperçutqu'il n'avait pas eu peur. Je me souviens aussi de l'une de ces heures où l'on franchitles lisières du monde réel : les relèvements radiogoniométriquescommuniqués par les escales sahariennes avaient été faux toutecette nuitlà, et nous avaient gravement trompés, leradiotélégraphiste Néri et moi. Lorsque, ayant vu l'eau luire aufond d'une crevasse de brume, je virai brusquement dans ladirection de la côte, nous ne pouvions savoir depuis combien detemps nous nous enfoncions vers la haute mer. Nous n'étions plus certains de rejoindre la côte, car l'essencemanquerait peutêtre. Mais, la côte une fois rejointe, il nous eûtfallu retrouver l'escale. Or, c'était l'heure du coucher de la lune. lunettes carrera
    Sans renseignements angulaires, déjà sourds, nous devenions peuà peu aveugles. La lune achevait de s'éteindre, comme une braisepâle, dans une brume semblable à un banc de neige. Le ciel, audessus de nous, à son tour se couvrait de nuages, et nousnaviguions désormais entre ces nuages et cette brume, dans unmonde vidé de toute lumière et de toute substance. Les escales qui nous répondaient renonçaient à nousrenseigner sur nousmêmes : Pas de relèvements… Pas derelèvements… car notre voix leur parvenait de partout et denulle part. Et brusquement, quand nous désespérions déjà, un pointbrillant se démasqua sur l'horizon, à l'avant gauche. Je ressentisune joie tumultueuse, Néri se pencha vers moi et je l'entendis quichantait ! Ce ne pouvait être que l'escale, ce ne pouvait être queson phare, car le Sahara, la nuit, s'éteint tout entier et forme ungrand territoire mort. La lumière cependant scintilla un peu, puiss'éteignit. carrera pas cher Nous avions mis le cap sur une étoile, visible à soncoucher, et pour quelques minutes seulement, à l'horizon, entre lacouche de brume et les nuages. Alors, nous vîmes se lever d'autres lumières, et nousmettions, avec une sourde espérance, le cap sur chacune d'ellestour à tour. Et quand le feu se prolongeait, nous tentionsl'expérience vitale : Feu en vue, ordonnait Néri à l'escale deCisneros, éteignez votre phare et rallumez trois fois. Cisneroséteignait et rallumait son phare, mais la lumière dure, que noussurveillions, ne clignait pas, incorruptible étoile. Malgré l'essence qui s'épuisait, nous mordions, chaque fois,aux hameçons d'or, c'était, chaque fois, la vraie lumière d'unphare, c'était, chaque fois, l'escale et la vie, puis il nous fallaitchanger d'étoile. Dés lors, nous nous sentîmes perdus dansl'espace interplanétaire, parmi cent planètes inaccessibles, à larecherche de la seule planète véritable, de la nôtre, de celle qui,seule, contenait nos paysages familiers, nos maisons amies, nostendresses. De celle qui, seule, contenait… Je vous dirai l'image quim'apparut, et qui vous semblera peutêtre puérile. lunettes soleil carrera
    Mais au cœurdu danger on conserve des soucis d'homme, et j'avais soif, et j'avais faim. Si nous retrouvions Cisneros, nous poursuivrions levoyage, une fois achevé le plein d'essence, et atterririons àCasablanca, dans la fraîcheur du petit jour. Fini le travail ! Néri etmoi descendrions en ville. On trouve, à l'aube, de petits bistrotsqui s'ouvrent déjà… Néri et moi, nous nous attablerions, bien ensécurité, et riant de la nuit passée, devant les croissants chauds etle café au lait. Néri et moi recevrions ce cadeau matinal de la vie.La vieille paysanne, ainsi, ne rejoint son dieu qu'à travers uneimage peinte, une médaille naïve, un chapelet : il faut que l'onnous parle un simple langage pour se entendre de nous. Ainsi lajoie de vivre se ramassaitelle pour moi dans cette premièregorgée parfumée et brûlante, dans ce mélange de lait, de café etde blé, par où l'on communie avec les pâturages calmes, lesplantations exotiques et les moissons, par où l'on communie avectoute la terre.
    http://asfhkljyujm.seesaa.net/article/372526452.html
    https://groups.diigo.com/group/Sopping-India/content/0j-ai-toujours-devant-les-yeux-lunettes-pas-cher-10242222
    http://pascherpolo5.blog.fc2blog.us/blog-entry-326.html
    http://lancel1.webs.com/apps/blog/show/32167957-0j-ai-toujours-devant-les-yeux-lunettes-pas-cher
    http://ralphla.blog.qrobo.com/2013/08/20/0j%E2%80%99ai-toujours-devant-les-yeux-lunettes-pas-cher/
    http://bloggd.org/blog/v/xy8c/0J%E2%80%99ai+toujours%2C+devant+les+yeux+lunettes+pas+cher

To Top

Start a New Topic » « Back to the Online Shopping group