11Alors commence notre deuilvéritable lunettes carrera - 0 views

• 
  #1 thenorth321 thenorth321 on 22 Aug 13

   

  Alors commence notre deuilvéritable qui l'est point déchirant mais un peu amer. Rien, jamais, en effet, ne remplacera le compagnon perdu. Onne se crée point de vieux camarades. Rien ne vaut le trésor de tantde souvenirs communs, de tant de mauvaises heures vécuesensemble, de tant de brouilles, de réconciliations, de mouvementsdu cœur. On ne reconstruit pas ces amitiéslà. Il est vain, si l'onplante un chêne, d'espérer s'abriter bientôt sous son feuillage. Ainsi va la vie. lunettes carrera
  Nous nous sommes enrichis d'abord, nousavons planté pendant des années, mais viennent les années où letemps défait ce travail et déboise. Les camarades, un à un, nousretirent leur ombre. Et à nos deuils se mêle désormais le regretsecret de vieillir. Telle est la morale que Mermoz et d'autres nous ontenseignée. La grandeur d'un métier est peutêtre, avant tout,d'unir des hommes : il n'est qu'un luxe véritable, et c'est celui desrelations humaines. En travaillant pour les seuls biens matériels, nous bâtissonsnousmêmes notre prison. Nous nous enfermons solitaires, avecnotre monnaie de cendre qui procure rien qui vaille de vivre. carrera pas cher Si je cherche dans mes souvenirs ceux qui m'ont laissé ungoût durable, si je fais le bilan des heures qui ont compté, à coupsûr je retrouve celles que nulle fortune ne m'eût procurées. Onn'achète pas l'amitié d'un Mermoz, d'un compagnon que lesépreuves vécues ensemble ont lié à nous pour toujours. Cette nuit de vol et ses cent mille étoiles, cette sérénité, cettesouveraineté de quelques heures, l'argent ne les achète pas. Cet aspect neuf du monde après l'étape difficile, ces arbres,ces fleurs, ces femmes, ces sourires fraîchement colorés par la viequi vient de nous être rendue à l'aube, ce concert des petiteschoses qui nous récompensent, l'argent ne les achète pas. Ni cette nuit vécue en dissidence et dont le souvenir merevient. Nous étions trois équi s de l'Aéropostale échoués à latombée du jour sur la côte de Rio de Oro. Mon camarade Riguelles'était posé d'abord, à la suite d'une rupture de bielle ; un autrecamarade, Bourgat, avait atterri à son tour pour recueillir sonéqui , mais une avarie sans gravité l'avait aussi cloué au sol. lunettes soleil carrera
  Enfin, j'atterris, mais quand je survins la nuit tombait. Nousdécidâmes de sauver l'avion de Bourgat, et, afin de mener à bienla réparation, d'attendre le jour. Une année plus tôt, nos camarades Gourp et Érable, en panneici, exactement, avaient été massacrés par les dissidents. Noussavions qu'aujourd'hui aussi un rezzou de trois cents fusilscampait quelque part à Bojador. Nos trois atterrissages, visiblesde loin, les avaient peutêtre alertés, et nous commencions uneveille qui pouvait être la dernière. Nous nous sommes donc installés pour la nuit. Ayantdébarqué des soutes à bagages cinq ou six caisses demarchandises, nous les avons vidées et disposées en cercle et, aufond de chacune d'elles, comme au creux d'une guérite, nousavons allumé une pauvre bougie, mal protégée contre le vent.
  http://pascherpolo5.blog.fc2blog.us/blog-entry-327.html
  https://groups.diigo.com/group/Sopping-India/content/6et-mermoz-poursuivit-saroute-lunettes-carrera-10246823
  http://ralphla.blog.qrobo.com/2013/08/21/6et-mermoz-poursuivit-saroute-lunettes-carrera/
  http://bloggd.org/blog/v/O9Bc/6Et+Mermoz+poursuivit+saroute+lunettes+carrera

   

  <div class="cArrow"> </div><div class="cContentInner">Alors commence notre deuilvéritable qui l'est point déchirant mais un peu amer. Rien, jamais, en effet, ne remplacera le compagnon perdu. Onne se crée point de vieux camarades. Rien ne vaut le trésor de tantde souvenirs communs, de tant de mauvaises heures vécuesensemble, de tant de brouilles, de réconciliations, de mouvementsdu cœur. On ne reconstruit pas ces amitiéslà. Il est vain, si l'onplante un chêne, d'espérer s'abriter bientôt sous son feuillage. Ainsi va la vie. <a title="lunettes carrera" href="http://www.carreralunettedesoleil.com" rel="nofollow">lunettes carrera</a> <br /> Nous nous sommes enrichis d'abord, nousavons planté pendant des années, mais viennent les années où letemps défait ce travail et déboise. Les camarades, un à un, nousretirent leur ombre. Et à nos deuils se mêle désormais le regretsecret de vieillir. Telle est la morale que Mermoz et d'autres nous ontenseignée. La grandeur d'un métier est peutêtre, avant tout,d'unir des hommes : il n'est qu'un luxe véritable, et c'est celui desrelations humaines. En travaillant pour les seuls biens matériels, nous bâtissonsnousmêmes notre prison. Nous nous enfermons solitaires, avecnotre monnaie de cendre qui procure rien qui vaille de vivre. <a title="carrera pas cher" href="http://www.carreralunettedesoleil.com" rel="nofollow">carrera pas cher</a> Si je cherche dans mes souvenirs ceux qui m'ont laissé ungoût durable, si je fais le bilan des heures qui ont compté, à coupsûr je retrouve celles que nulle fortune ne m'eût procurées. Onn'achète pas l'amitié d'un Mermoz, d'un compagnon que lesépreuves vécues ensemble ont lié à nous pour toujours. Cette nuit de vol et ses cent mille étoiles, cette sérénité, cettesouveraineté de quelques heures, l'argent ne les achète pas. Cet aspect neuf du monde après l'étape difficile, ces arbres,ces fleurs, ces femmes, ces sourires fraîchement colorés par la viequi vient de nous être rendue à l'aube, ce concert des petiteschoses qui nous récompensent, l'argent ne les achète pas. Ni cette nuit vécue en dissidence et dont le souvenir merevient. Nous étions trois équi s de l'Aéropostale échoués à latombée du jour sur la côte de Rio de Oro. Mon camarade Riguelles'était posé d'abord, à la suite d'une rupture de bielle ; un autrecamarade, Bourgat, avait atterri à son tour pour recueillir sonéqui , mais une avarie sans gravité l'avait aussi cloué au sol. <a title="lunettes soleil carrera" href="http://www.carreralunettedesoleil.com" rel="nofollow">lunettes soleil carrera</a> <br /> Enfin, j'atterris, mais quand je survins la nuit tombait. Nousdécidâmes de sauver l'avion de Bourgat, et, afin de mener à bienla réparation, d'attendre le jour. Une année plus tôt, nos camarades Gourp et Érable, en panneici, exactement, avaient été massacrés par les dissidents. Noussavions qu'aujourd'hui aussi un rezzou de trois cents fusilscampait quelque part à Bojador. Nos trois atterrissages, visiblesde loin, les avaient peutêtre alertés, et nous commencions uneveille qui pouvait être la dernière. Nous nous sommes donc installés pour la nuit. Ayantdébarqué des soutes à bagages cinq ou six caisses demarchandises, nous les avons vidées et disposées en cercle et, aufond de chacune d'elles, comme au creux d'une guérite, nousavons allumé une pauvre bougie, mal protégée contre le vent. <br /> <a title="http://pascherpolo5.blog.fc2blog.us/blog-entry-327.html" href="http://pascherpolo5.blog.fc2blog.us/blog-entry-327.html" rel="nofollow">http://pascherpolo5.blog.fc2blog.us/blog-entry-327.html</a> <br /> <a title="https://groups.diigo.com/group/Sopping-India/content/6et-mermoz-poursuivit-saroute-lunettes-carrera-10246823" href="https://groups.diigo.com/group/Sopping-India/content/6et-mermoz-poursuivit-saroute-lunettes-carrera-10246823" rel="nofollow">https://groups.diigo.com/group/Sopping-India/content/6et-mermoz-poursuivit-saroute-lunettes-carrera-10246823</a> <br /> <a title="http://ralphla.blog.qrobo.com/2013/08/21/6et-mermoz-poursuivit-saroute-lunettes-carrera/" href="http://ralphla.blog.qrobo.com/2013/08/21/6et-mermoz-poursuivit-saroute-lunettes-carrera/" rel="nofollow">http://ralphla.blog.qrobo.com/2013/08/21/6et-mermoz-poursuivit-saroute-lunettes-carrera/</a> <br /> <a title="http://bloggd.org/blog/v/O9Bc/6Et+Mermoz+poursuivit+saroute+lunettes+carrera" href="http://bloggd.org/blog/v/O9Bc/6Et+Mermoz+poursuivit+saroute+lunettes+carrera" rel="nofollow">http://bloggd.org/blog/v/O9Bc/6Et+Mermoz+poursuivit+saroute+lunettes+carrera</a></div>

  ...

  Cancel

To Top