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Dans le cadre de l'Année internationale de l'agriculture familiale, le Gret publie un guide sur Comment améliorer l'accès au marché pour les exploitations familiales en Afrique ? L'occasion de partager ses expériences et d'évaluer les enjeux que représente le développement des filières agricoles locales : amélioration de la sécurité alimentaire, création d'emplois et de revenus, approvisionnement des villes en produits de qualité, développement du commerce intra-régional.

"Dans une récente étude, la Fairtrade Foundation écrivait que les gouvernements et les partenaires internationaux du développement devaient en faire plus pour que les petits exploitants agricoles puissent jouer un rôle actif dans la conception et la mise en place de partenariats public-privé (PPP)."

Etant donné que l'année 2015 a été déclarée Année internationale des sols en vue de mettre en exergue l'impérieuse nécessité d'assurer une meilleure gestion des sols, nombre de personnes sont en train de promouvoir l'agriculture de conservation (AC) comme solution-clé pour les paysans africains. Cependant, la lenteur de l'adoption en Afrique subsaharienne suscite des questions concernant l'efficacité de l'AC et l'importance réelle de telles pratiques pour les petits exploitants agricoles. Un nouveau rapport du CCAFS, fruit de la collaboration avec le FIDA et le CIRAD apporte quelques réponses.

"« Cette année au Conseil régional, nous avons souhaité mettre en lumière l'apprentissage en réalisant un Tro-Breizh des CFA. Nous allons à la rencontre des chefs d'établissement, des élèves et de leurs maîtres d'apprentissage », explique Anne Troalen, conseillère régionale et référente de la maison de la formation professionnelle du Pays Centre Ouest Bretagne. Pour l'occasion, le directeur du CFA Saint-Yves à Gourin a réuni, jeudi 16 octobre, six élèves de bac pro CGEA (Conduite et gestion des exploitations agricoles) et leurs maîtres d'apprentissage pour une table ronde. Anne Troalen a précisé que les élèves peuvent encore intégrer les écoles jusqu'à la fin de l'année et que des maîtres d'apprentissage sont encore en recherche d'un apprenti. 80 % des élèves trouvent du travail Dominique Consille, sous-préfete de l'arrondissement de Chateaulin (29) a félicité les élèves présents pour leur choix d'orientation et a ajouté : « L'apprentissage n'est pas un choix par défaut. Aujourd'hui, c'est réellement une voie d'excellence vers la réussite et l'emploi. » Pour étayer ces propos, Anne Troalen annonce que 80 % des élèves qui sortent de l'école trouvent très rapidement un emploi durable. De son côté, le directeur de l'établissement s'inquiète que l'apprentissage ne soit pas valorisé et mis en avant par les enseignants au niveau des collèges qui poussent les élèves vers des circuits d'études « normaux ». Sur les six élèves, aucun n'est issu directement du milieu agricole. Ils se passionnent pourtant tous pour ce métier, que ce soit l'élevage pour certains ou le machinisme pour d'autres. La sous-préfète commente : « Il est important que les gens s'ouvrent, car il y a des emplois dans le milieu agricole. » Les maîtres d'apprentissage ont profité de cette table ronde pour rappeler à la conseillère régionale la nécessité de continuer à so

"Les exploitations agricoles familiales sont particulièrement bien équipées pour répondre aux problèmes de l'organisation de la main-d'œuvre dans l'agriculture. Au premier stade de leur développement, elles jouent un rôle de première importance en créant des emplois productifs pour la majeure partie de la population. De plus, elles sont très motivées à utiliser durablement leurs ressources afin de pouvoir les transmettre aux générations futures. Mais il ne faut pas pour autant les idéaliser. Souvent, elles ne survivent que parce que les propriétaires passent plus d'heures au travail et acceptent de moindres revenus que ceux qui travaillent dans d'autres secteurs de l'économie."

"Les jeunes ont entre 15 et 29 ans, déscolarisés ou n'ayant pas eu des acquis scolaires et qui veulent devenir des exploitants agricoles ou des techniciens agricoles. Les moins jeunes sont déjà des exploitants agricoles. Leur point commun : ils sont conscients que telle qu'elle est aujourd'hui pratiquée, l'activité agricole ne nourrit plus son homme. « Ils », ce sont des ruraux de la Région Amoron'i Mania. Alors qu'ont-ils entrepris pour voir se profiler à l'horizon un coin de ciel bleu ?"

"Plus de 500 millions d'exploitations agricoles familiales se répartissent la plus grande partie des terres agricoles mondiales et produisent l'essentiel des denrées alimentaires. Nous avons besoin des exploitations agricoles familiales pour parvenir à la sécurité alimentaire partout dans le monde, préserver et protéger l'environnement naturel et mettre fin à la pauvreté, à la dénutrition et à la malnutrition. Ces objectifs ne seront atteints qu'à condition que les exploitations familiales deviennent beaucoup plus productives et fonctionnent davantage dans l'optique d'un développement durable; autrement dit, il faut qu'elles s'ouvrent à l'innovation, dans le cadre d'un système qui tienne compte de leur diversité et de la complexité des défis à relever."

"La culture du vivrier et du maraîcher, selon la technologie hydroponique ou la technologie hors sol, pourrait connaître une expansion d'ici peu. Un projet portant sur une exploitation de 124.000 hectares sur 5 ans, dans les départements de Bouaké, Abengourou, Katiola, Korhogo, Mankono, Daoukro, Bassam et Daloa, a été lancé, vendredi dernier, à l'Agepe Plateau, par l'Ong " Jeunes au travail ", une structure de lutte contre la pauvreté. Ce projet est soutenu par l'Agence d'études et de promotion de l'emploi (Agepe) qui se chargera de faire l'encadrement et la formation des entreprises agricoles locales à créer et de sélectionner les bénéficiaires."

En donnant aux petits exploitants agricoles la possibilité de stocker leur production et de la vendre lorsque les prix sont élevés, ceux-ci font un pas de plus vers la prospérité. Traditionnellement, les intermédiaires exploitaient souvent les paysans : ces derniers n'avaient pas d'autre choix que de vendre leurs cultures juste après la récolte, quand les prix étaient au plus bas. Le commerce structuré, dont un stockage amélioré n'est qu'une des composantes, constitue une approche qui est profitable à la fois pour des millions d'exploitants défavorisés et pour les consommateurs.

"L'agriculture biologique se développe fortement au Brésil, le marché des produits bio a augmenté de 15 à 20% en 2013 (données du Ministère du Développement Agraire). Il est alimenté par près de 90 milles producteurs dont 85% sont des exploitations familiales. Cet article relate une étude menée par Mauro José Andrade Tereso, professeur associé de la Faculdade de Engenharia Agricola (Feagri) de l'Universidade Estadual de Campinas (Unicamp), s'intéressant aux conditions de travail et aux innovations technologiques du secteur. Celle-ci, soutenue par la FAPESP, a pu compter sur la participation de chercheurs de l'Universidade de Sao Paulo (USP), de l'Unicamp, de l'Universidade Estadual Paulista (Unesp) et de l'Universidade Federal de Sao Carlos (UFSCar). Elle s'est déroulée de Mai 2010 à Mai 2013 dans 33 Unités de Production d'Agriculture Bio (UPAOs en portugais), dédiées principalement à l'horticulture. Cet échantillon représente un tiers des UPAOs certifiées et dédiées à l'horticulture de l'Etat de Sao Paulo (en 2010)."

"L'agriculture biologique se développe fortement au Brésil, le marché des produits bio a augmenté de 15 à 20% en 2013 (données du Ministère du Développement Agraire). Il est alimenté par près de 90 milles producteurs dont 85% sont des exploitations familiales. Cet article relate une étude menée par Mauro José Andrade Tereso, professeur associé de la Faculdade de Engenharia Agricola (Feagri) de l'Universidade Estadual de Campinas (Unicamp), s'intéressant aux conditions de travail et aux innovations technologiques du secteur. Celle-ci, soutenue par la FAPESP, a pu compter sur la participation de chercheurs de l'Universidade de Sao Paulo (USP), de l'Unicamp, de l'Universidade Estadual Paulista (Unesp) et de l'Universidade Federal de Sao Carlos (UFSCar). Elle s'est déroulée de Mai 2010 à Mai 2013 dans 33 Unités de Production d'Agriculture Bio (UPAOs en portugais), dédiées principalement à l'horticulture. Cet échantillon représente un tiers des UPAOs certifiées et dédiées à l'horticulture de l'Etat de Sao Paulo (en 2010)."

"Le Conseil d'Administration du CNCR en sa session des 14 et 15 Avril 2012 avait examiné la restitution des résultats de la mission du comité national chargé du dispositif de suivi des EF. Au cours de cette session, les administrateurs avaient magnifié l'utilité de l'exercice et avaient souhaité que l'initiative se poursuive. Le CA avait aussi décidé de produire un rapport sur la situation de 2000 exploitations familiales. Pour ce faire, persuadé que la réussite d'un tel exercice repose sur la volonté et l'adhésion des fédérations et que des familles elles-mêmes, le CA avait mandaté le CNCR pour étendre la stratégie."

Le Minepia a lancé vendredi dernier les activités du Programme ACEFA dans l'Extrême-Nord. La cérémonie de lancement officiel du Programme d'amélioration de la compétitivité des exploitations familiales agropastorales (ACEFA) s'est déroulée vendredi dernier à Maroua, sous la présidence du ministre de l'Elevage, des Pêches et des Industries animales, Dr Taïga. Les acteurs du monde agropastoral et le personnel de ce programme ont été conviés quelques minutes avant à une présentation détaillée de ce nouvel (...)

Le troisième jour de l'atelier sur la construction de l'observatoire régional des Exploitations familiales (EF) porte sur la restitution des travaux de groupes. Un guide pour la production des apports des plates-formes nationales a été élaboré et trois équipes ont répondu aux différentes questions posées. En mettant en rapport les thématiques prioritaires sur lesquelles les dispositifs de suivi des EF permettront dès la fin 2016 d'arriver à des productions de connaissances paysannes à l'échelle régionale" et les orientations qui se sont dégagées pour les perspectives de l'ECOWAP à l'horizon 2025, il a été pressenti 4 thématiques prioritaires sur lesquelles le rapport 2016 cherchera à renseigner.

La FAO publie en cette fin d'année son rapport annuel sur l'état de l'alimentation et de l'agriculture dans le monde ("La situation mondiale de l'alimentation et de l'agriculture 2012: investir dans l'agriculture pour un avenir meilleur"). Il insiste sur l'importance des investissements des paysans eux-mêmes qui sont les premiers investisseurs dans l'agriculture des pays en développement. Ils doivent donc être au coeur de toute stratégie visant à améliorer l'investissement agricole. De nouvelles donnés compilées dans le rapport montrent que les agriculteurs des pays à faible et moyen revenu investissent plus de 170 milliards de dollars par an dans leurs exploitations, soit environ 150 dollars par agriculteur. C'est trois fois plus que toutes les autres sources d'investissement confondue (4 fois plus que les contributions du secteur public, 50 fois plus que l'aide publique au développement).

Date : 25-31 mai 2013 Lieu : Nairobi (Kenya) "Les parties prenantes du projet JOLISAA, financé par l'Union européenne et coordonné par le CIRAD (France), le réseau international Prolinnova, dont le secrétariat est basé à la Fondation ETC (Pays-Bas), le programme de recherche du CGIAR sur le changement climatique, l'agriculture et la sécurité alimentaire (CCAFS), le projet Food System Innovation for Food Security (FSIFS) financé par l'Agence australienne pour le développement international (AusAID) et d'autres partenaires, se réuniront en mai 2013 pour examiner les différentes stratégies visant à renforcer les relations entre les connaissances et l'action au sein des systèmes d'innovation agricole en Afrique. À cette occasion, un atelier sur les systèmes d'innovation agricole en Afrique sera organisé en marge d'un salon de l'innovation agricole en Afrique de l'Est, qui vise à mettre en lumière les réalisations des petits exploitants agricoles (groupes et individus) dans le but d'améliorer leurs pratiques et leurs moyens de subsistance. http://aisa2013.wikispaces.com/ "

"« Marche en avant de toi-même, comme le chameau qui guide la caravane », un proverbe africain qui a été utilisé en ouverture de cette formation. Quarante-sept jeunes du secteur agricole ont suivi la deuxième session de formation au leadership à Moundasso au Burkina Faso, du 2 au 5 avril 2013. Une première session de formation avait eu lieu en 2010. Les quarante-sept participants ont partagé leurs expériences et discuté du rôle qu'ils occupent au sein des exploitations agricoles familiales et des organisations de producteurs. Ils ont pu réfléchir à la situation actuelle des jeunes et à leur avenir dans le secteur agricole au Burkina Faso."

"Les ressources agricoles, extractives et énergétiques de l'Afrique sont la clef de l'accélération de sa croissance économique ; qui plus est, d'après les Perspectives économiques en Afrique (PEA) publiées aujourd'hui, leur exploitation efficace et équitable pourrait être la solution pour conjuguer croissance économique et développement humain. Ce rapport est publié chaque année par la Banque africaine de développement (BAfD), le Centre de développement de l'OCDE, la Commission économique pour l'Afrique (CEA) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). "

"L'intensification agricole est souvent assimilée à de l'agriculture industrielle à grande échelle qui menace l'environnement et les moyens de subsistance des petits exploitants. Ce rapport du Panel de Montpellier conteste cette perception, en présentant l'intensification « durable » comme une solution rentable, efficace et respectueuse de l'environnement, au défi de nourrir la population croissante de l'Afrique. Les auteurs définissent l'intensification durable comme « produisant davantage en utilisant toutes les ressources de façon plus efficace - et durable - tout en réduisant les dommages à l'environnement et en renforçant la résilience, le capital naturel et le flux de services environnementaux. » "

""Sans profession": c'est avec cette accroche qu'Afdi a choisi d'attirer l'attention sur la nécessité de valoriser le métier de paysan partout dans le monde. En effet, dans beaucoup de pays en développement, en particulier en Afrique subsaharienne, le terme de paysan désigne un état plus qu'un métier. A défaut d'autre qualification, les ruraux sont désignés comme étant paysans. Ce manque de reconnaissance politique et a fortiori sociale du rôle majeur des paysans locaux conduit un certain nombre d'Etats à miser davantage sur les investissements privés en agriculture plutôt que sur les exploitants familiaux, pourtant garants de la conservation du territoire et du maintien de l'emploi en milieu rural."

Dans les exploitations agricoles en Afrique, le souci constant c'est d'augmenter les rendements. Pour répondre à cette demande des producteurs, les scientifiques mettent au point de nouvelles variétés de cultures. C'est le cas du maïs Bondofa, mis au point par l'Institut national pour l'environnement et la recherche agricole, ou INERA, dans ses installations à [...]