De plus, « la Chine perçoit l'Éthiopie comme un futur acteur clé sur le continent. Au-delà de l'économie, être en Éthiopie a un intérêt politique stratégique : le pays offre un accès à la Corne de l'Afrique et Addis-Abeba abrite la plus importante présence diplomatique du continent avec le siège de l'Union africaine (financé et construit par la Chine -NDLR), l'ONU et toutes les ambassades. C'est une plate-forme politique, un tremplin sur le continent », soutien Kay Mathews.Autre signe de l'intérêt chinois pour ce coin du continent : l'installation dans la capitale éthiopienne, depuis plus d'un an, de deux équipes de correspondants -l'une chinoise, l'autre anglophone- de la chaîne de télévision d'information en continu CCTV. À Addis-Abeba, CNN, BBC et France24 sont absentes.Côté business, le gouvernement a fixé des règles strictes : pas question de priver les Éthiopiens d'emplois au profit d'étrangers, qu'ils soient chinois ou pas. Pékin envoie donc ses cadres et ses machines, l'Éthiopie met à sa disposition une main-d'œuvre pas chère mais à former. sac shopping longchamp pas cher « Les Éthiopiens ont réussi à faire évoluer leurs relations avec la Chine de façon à permettre le début d'une industrialisation, analyse Carlos Lopes, le secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (Uneca). L'Éthiopie négocie avec plus de tact, avec une vision stratégique de transformation de la structure de son économie. Les Éthiopiens n'ont pas peur de faire venir des investisseurs étrangers sur leurs terres, mais ils contrôlent dans quel domaine, à quel endroit, les obligent à s'allier à des entreprises locales… » Prise à son jeu de la différence par rapport à l'Occident, Pékin accepte. « On pourrait aussi citer le Rwanda, la Tanzanie, l'Afrique du Sud, le Cap-Vert… », poursuit Carlos Lopes. Ce qui, hélas, fait encore bien peu. Vincent DefaitViolant l'espace aérien libanais, les avions israéliens ont frappé de nombreuses installations militaires syriennes. Alors qu'ils interviennent sous couvert de poursuivre le Hezbollah, ils soutiennent ainsi, de fait, les islamistes du Front al-Nosra. sac longchamp homme pas cher Israël a lancé dimanche un raid près de Damas, le deuxième mené en quarante-huit heures en Syrie par Tel-Aviv. Cette attaque a visé un centre de recherches scientifiques à Jamraya, déjà touché fin janvier par Israël, ainsi que deux objectifs militaires -un important dépôt de munitions et la division14, une unité de la défense antiaérienne syrienne, à Saboura, près de l'autoroute Beyrouth-Damas à l'ouest de la capitale-, selon un diplomate à Beyrouth. Des habitants du nord-ouest de Damas, à quelques kilomètres de Jamraya, ont décrit la série d'explosions qui a eu lieu dans la nuit comme « un tremblement de terre », évoquant « un ciel où se mêlaient de manière terrifiante le rouge et le jaune ». Si l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), proche des Frères musulmans (et source exclusive des médias occidentaux), parle « de nombreuses victimes parmi le personnel militaire » de Jamraya, il fait étrangement silence sur les morts civils.Un responsable israélien a affirmé que cette frappe « visait des missiles iraniens destinés au Hezbollah », le mouvement chiite libanais allié du régime de Bachar Al-Assad. « Chaque fois que des informations parviendront à Israël sur un transfert de missiles ou d'armements de Syrie au Liban, ils seront attaqués », a-t-il prévenu. Le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, en déplacement en Chine et bien que peu disert sur ce raid, a certainement interprété les récentes déclarations américaines comme un feu vert à ce type d'actions. sac longchamp femme pas cher Samedi, Barack Obama a, en effet, estimé « justifié » que les Israéliens cherchent à « se protéger contre le transfert d'armes sophistiquées à des organisations terroristes comme le Hezbollah ».Obama évoque une possible action militaireLe président américain, qui dit ne pas envisager « de scénario dans lequel des soldats américains sur le sol syrien seraient une bonne chose pour les États-Unis, et même une bonne chose pour la Syrie », avertit qu'il « n'attend pas, ne reste pas l'arme au pied ». Il évoque une possible action militaire, directement ou par d'autres voies.La participation directe de l'entité israéliennePour l'agence syrienne Sana, ce raid est la preuve de « la participation directe de l'entité israélienne au complot contre la Syrie ». Il « vise à alléger la pression subie par les groupes terroristes », allusion aux rebelles que l'armée tente en vain depuis des mois de chasser de la proche périphérie de la capitale. Ces groupes, principalement islamistes et soutenus par le Qatar et l'Arabie saoudite, ont de plus en plus recours aux attentats meurtriers contre les civils, comme mardi dernier, en plein cœur du quartier historique de Damas. Dans une lettre adressée au Conseil de sécurité de l'ONU, le ministère syrien des Affaires étrangères affirme que « l'agression confirme l'appui militaire direct d'Israël aux groupes terroristes et aux takfiri (extrémistes religieux) d'al-Nosra, une des branches d'al-Qaida, après leur échec à contrôler le terrain.
« Les Éthiopiens ont réussi à faire évoluer leurs relations avec la Chine de façon à permettre le début d'une industrialisation, analyse Carlos Lopes, le secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (Uneca). L'Éthiopie négocie avec plus de tact, avec une vision stratégique de transformation de la structure de son économie. Les Éthiopiens n'ont pas peur de faire venir des investisseurs étrangers sur leurs terres, mais ils contrôlent dans quel domaine, à quel endroit, les obligent à s'allier à des entreprises locales… » Prise à son jeu de la différence par rapport à l'Occident, Pékin accepte. « On pourrait aussi citer le Rwanda, la Tanzanie, l'Afrique du Sud, le Cap-Vert… », poursuit Carlos Lopes. Ce qui, hélas, fait encore bien peu. Vincent DefaitViolant l'espace aérien libanais, les avions israéliens ont frappé de nombreuses installations militaires syriennes. Alors qu'ils interviennent sous couvert de poursuivre le Hezbollah, ils soutiennent ainsi, de fait, les islamistes du Front al-Nosra. sac longchamp homme pas cher Israël a lancé dimanche un raid près de Damas, le deuxième mené en quarante-huit heures en Syrie par Tel-Aviv. Cette attaque a visé un centre de recherches scientifiques à Jamraya, déjà touché fin janvier par Israël, ainsi que deux objectifs militaires -un important dépôt de munitions et la division14, une unité de la défense antiaérienne syrienne, à Saboura, près de l'autoroute Beyrouth-Damas à l'ouest de la capitale-, selon un diplomate à Beyrouth. Des habitants du nord-ouest de Damas, à quelques kilomètres de Jamraya, ont décrit la série d'explosions qui a eu lieu dans la nuit comme « un tremblement de terre », évoquant « un ciel où se mêlaient de manière terrifiante le rouge et le jaune ». Si l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), proche des Frères musulmans (et source exclusive des médias occidentaux), parle « de nombreuses victimes parmi le personnel militaire » de Jamraya, il fait étrangement silence sur les morts civils.Un responsable israélien a affirmé que cette frappe « visait des missiles iraniens destinés au Hezbollah », le mouvement chiite libanais allié du régime de Bachar Al-Assad. « Chaque fois que des informations parviendront à Israël sur un transfert de missiles ou d'armements de Syrie au Liban, ils seront attaqués », a-t-il prévenu. Le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, en déplacement en Chine et bien que peu disert sur ce raid, a certainement interprété les récentes déclarations américaines comme un feu vert à ce type d'actions. sac longchamp femme pas cher
Samedi, Barack Obama a, en effet, estimé « justifié » que les Israéliens cherchent à « se protéger contre le transfert d'armes sophistiquées à des organisations terroristes comme le Hezbollah ».Obama évoque une possible action militaireLe président américain, qui dit ne pas envisager « de scénario dans lequel des soldats américains sur le sol syrien seraient une bonne chose pour les États-Unis, et même une bonne chose pour la Syrie », avertit qu'il « n'attend pas, ne reste pas l'arme au pied ». Il évoque une possible action militaire, directement ou par d'autres voies.La participation directe de l'entité israéliennePour l'agence syrienne Sana, ce raid est la preuve de « la participation directe de l'entité israélienne au complot contre la Syrie ». Il « vise à alléger la pression subie par les groupes terroristes », allusion aux rebelles que l'armée tente en vain depuis des mois de chasser de la proche périphérie de la capitale. Ces groupes, principalement islamistes et soutenus par le Qatar et l'Arabie saoudite, ont de plus en plus recours aux attentats meurtriers contre les civils, comme mardi dernier, en plein cœur du quartier historique de Damas. Dans une lettre adressée au Conseil de sécurité de l'ONU, le ministère syrien des Affaires étrangères affirme que « l'agression confirme l'appui militaire direct d'Israël aux groupes terroristes et aux takfiri (extrémistes religieux) d'al-Nosra, une des branches d'al-Qaida, après leur échec à contrôler le terrain.
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