Toutes les chimères sur un État binational comme solution première ne sont pas sérieuses de mon point de vue. Les Palestiniens doivent d'abord passer par une autodétermination nationale. Et je ne crois pas que les Israéliens accepteront de vivre dans un seul État dans la mesure où ils vont devenir très vite une minorité. Comme je suis pragmatique, je suis pour un partage. Il faut forcer Israël - par n'importe quel moyen sauf la terreur et l'assassinat - à retourner dans les frontières de 1967, reconnaître une République palestinienne. Parce que je ne suis pas raciste et pas communautariste. Il faut bâtir une confédération qui va renforcer les liens entre les deux Républiques. Sac Vanessa Bruno Cuir pas cher Le rêve, l'utopie, c'est une confédération israélo-palestinienne.Vous évoquez à la fin de votre livre (un village palestinien dont il n'y a plus de traces et sur les ruines duquel a été bâtie l'université de Tel-Aviv. Or il n'y a même pas une plaque pour rappeler l'existence de ce village. Apposer une telle plaque signifierait-il symboliquement une nouvelle conception, un nouveau regard israélien sur les Palestiniens ?Shlomo Sand. C'était un village dont les habitants ne se sont pas battus contre les forces sionistes, qui étaient prêts à s'accommoder de la nouvelle situation. Pourtant, le 30 mars 1948, on les a forcés à partir. Dans cette université, les trente dernières années il y a eu 60 historiens. sac imitation vanessa bruno pas cher Personne n'a écrit un livre sur le destin de ce village, n'a dirigé un travail sur la mémoire de ce village. Et comme mes collègues sont très forts avec la mémoire juive, de longue durée, j'exige de leur part un peu de respect par rapport à la mémoire courte des Palestiniens. Je ne crois pas qu'on puisse arriver à un quelconque compromis historique avec l'amnésie sur la Nakba (la « catastrophe » de 1948 pour les Palestiniens - NDLR).Un historien critique hors normeC'est peu dire que l'historien Shlomo Sand a déclenché la polémique avec Comment le peuple juif fut inventé (Fayard) où il remet en cause l'existence éternelle du « peuple juif » et donc la question de l'exil. Parce que ses détracteurs, s'appuyant sur la thèse sioniste du « retour », ont soulevé le problème de la « terre d'Israël », Sand s'est penché (1) sur le lien qui existerait entre les juifs et cette terre. Modifiant la référence à la Palestine en « terre d'Israël », la pensée sioniste, analyse-t-il, a dû transformer la Bible en une forme nouvelle d'un livre national. On passerait alors de la terre d'Israël à la mère patrie. sac a main vanessa bruno pas cher Sand, qui défend la création d'un État palestinien dans les frontières de 1967, réfute l'idée d'un État juif et se prononce pour « une République israélienne de tous ses citoyens israéliens ».(1) Comment la terre d'Israël fut inventée. De la Terre sainte à la mère patrie, de Shlomo Sand. Flammarion. 368 pages. 22,50 euros. Entretien réalisé par Pierre Barbancey 1 commentaire La discussion est fermée : vous ne pouvez pas poster de nouveaux commentaires.
Le rêve, l'utopie, c'est une confédération israélo-palestinienne.Vous évoquez à la fin de votre livre (un village palestinien dont il n'y a plus de traces et sur les ruines duquel a été bâtie l'université de Tel-Aviv. Or il n'y a même pas une plaque pour rappeler l'existence de ce village. Apposer une telle plaque signifierait-il symboliquement une nouvelle conception, un nouveau regard israélien sur les Palestiniens ?Shlomo Sand. C'était un village dont les habitants ne se sont pas battus contre les forces sionistes, qui étaient prêts à s'accommoder de la nouvelle situation. Pourtant, le 30 mars 1948, on les a forcés à partir. Dans cette université, les trente dernières années il y a eu 60 historiens. sac imitation vanessa bruno pas cher Personne n'a écrit un livre sur le destin de ce village, n'a dirigé un travail sur la mémoire de ce village. Et comme mes collègues sont très forts avec la mémoire juive, de longue durée, j'exige de leur part un peu de respect par rapport à la mémoire courte des Palestiniens. Je ne crois pas qu'on puisse arriver à un quelconque compromis historique avec l'amnésie sur la Nakba (la « catastrophe » de 1948 pour les Palestiniens - NDLR).Un historien critique hors normeC'est peu dire que l'historien Shlomo Sand a déclenché la polémique avec Comment le peuple juif fut inventé (Fayard) où il remet en cause l'existence éternelle du « peuple juif » et donc la question de l'exil. Parce que ses détracteurs, s'appuyant sur la thèse sioniste du « retour », ont soulevé le problème de la « terre d'Israël », Sand s'est penché (1) sur le lien qui existerait entre les juifs et cette terre. Modifiant la référence à la Palestine en « terre d'Israël », la pensée sioniste, analyse-t-il, a dû transformer la Bible en une forme nouvelle d'un livre national. On passerait alors de la terre d'Israël à la mère patrie. sac a main vanessa bruno pas cher
Sand, qui défend la création d'un État palestinien dans les frontières de 1967, réfute l'idée d'un État juif et se prononce pour « une République israélienne de tous ses citoyens israéliens ».(1) Comment la terre d'Israël fut inventée. De la Terre sainte à la mère patrie, de Shlomo Sand. Flammarion. 368 pages. 22,50 euros. Entretien réalisé par Pierre Barbancey 1 commentaire La discussion est fermée : vous ne pouvez pas poster de nouveaux commentaires.
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