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wkserena

Jogging Guess Homme Pas Cher Survetement - 0 views

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started by wkserena on 13 Nov 14
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    Jogging Gucci Pas CherL'homme avait pris, toujourscomme je l'avais prévu, la galerie à sa droite, c'estàdire le chemin préparé de sa fuite À moi, Jacques ! À moi, Larsan ! m'écriaije. Il nepouvait plus nous échapper ! Je poussai une clameur de joie, de victoiresauvage L'homme parvint à l'intersection des deux galeries à peinedeux secondes avant nous et la rencontre que j'avais décidée, le choc fatal qui devait inévitablement se produire, eut lieu ! Nous nous heurtâmestous à ce carrefour : Stangerson et moi venant d'un bout de la galeriedroite, le père Jacques venant de l'autre bout de cette même galerie etFrédéric Larsan venant de la galerie tournante. Nous nous heurtâmesjusqu'à tomber Mais l'homme n'était pas là ! Nous nous regardions avec des yeux stupides, des yeux d'épouvante,devant cet irréel : l'homme n'était pas là ! Où estil ? Où estil ? Où estil ? Tout notre être demandait : Oùestil ? Il est impossible qu'il se soit enfui ! m'écriaije dans une colère plusgrande que mon épouvante ! Je le touchais, s'exclama Frédéric Larsan. Il était là, j'ai senti son souffle dans la figure ! faisait le père Jacques. Nous le touchions ! répétâmesnous, Stangerson et moi. Où estil ? Où estil ? Où estil ? Nous courûmes comme des fous dans les deux galeries ; nous visitâmes portes et fenêtres ; elles étaient closes, hermétiquement closesOn n'avait pas pu les ouvrir, puisque nous les trouvions fermées Etpuis, estce que cette ouverture d'une porte ou d'une fenêtre par cethomme, ainsi traqué, sans que nous ayons pu apercevoir son geste, n'eûtpas été plus inexplicable encore que la disparition de l'homme luimême ? Où estil ? Où estil ? Il n'a pu passer par une porte, ni par une fenêtre, ni par rien. Il n'a pu passer à travers nos corps ! J'avoue que, dans le moment, je fus anéanti. Jogging Gucci Pas Cher
    Survetement Gucci Homme Pas Cher Car, enfin, il faisait clairdans la galerie, et dans cette galerie il n'y avait ni trappe, ni porte secrètedans les murs, ni rien où l'on pût se cacher. Nous remuâmes les fauteuilset soulevâmes les tableaux. Rien ! Rien ! Nous aurions regardé dans unepotiche, s'il y avait eu une potiche ! Chapitre La galerie inexplicableMlle Mathilde Stangerson apparut sur le seuil de son antichambre, continue toujours le carnet de Rouletabille. Nous étions presque à sa porte,dans cette galerie où venait de se passer l'incroyable phénomène. Il y ades moments où l'on sent sa cervelle fuir de toutes parts. Une balle dansla tête, un crâne qui éclate, le siège de la logique assassiné, la raison enmorceaux tout cela était sans doute comparable à la sensation, quim'épuisait, qui me vidait , du déséquilibre de tout, de la fin de monmoi pensant, pensant avec ma pensée d'homme ! La ruine morale d'unédifice rationnel, doublé de la ruine réelle de la vision physiologique,alors que les yeux voient toujours clair, quel coup affreux sur le crâne ! Heureusement, Mlle Mathilde Stangerson apparut sur le seuil de sonantichambre. Je la vis ; et ce fut une diversion à ma pensée en chaos Jela respirai je respirai son parfum de la dame en noir Chère dameen noir, chère dame en noir que je ne reverrai jamais plus ! Mon Dieu !dix ans de ma vie, la moitié de ma vie pour revoir la dame en noir ! Mais,hélas ! Je ne rencontre plus, de temps en temps, et encore ! et encore ! que le parfum, à peu près le parfum dont je venais respirer la trace,sensible pour moi seul, dans le parloir de ma jeunesse ! c'est cette réminiscence aiguë de ton cher parfum, dame en noir, qui me fit aller verscelleci que voilà tout en blanc, et si pâle, si pâle, et si belle sur le seuil dela galerie inexplicable ! Ses beaux cheveux dorés relevés sur la nuquelaissent voir l'étoile rouge de sa tempe, la blessure dont elle faillit mourir Quand je commençais seulement à prendre ma raison par le bonbout, dans cette affaire, j'imaginais que, la nuit du mystère de laChambre Jaune, Mlle Stangerson portait les cheveux en bandeaux Mais, avant mon entrée dans la Chambre Jaune, comment auraisje raisonné sans la chevelure aux bandeaux ? Et maintenant, je ne raisonne plus du tout, depuis le fait de la galerieinexplicable ; je suis là, stupide, devant l'apparition de Mlle Stangerson, pâle et si belle. Survetement Gucci Homme Pas Cher Survetement Guess Homme Pas CherElle est vêtue d'un peignoir d'une blancheur de rêve. On dirait une apparition, un doux fantôme. Son père la prend dans sesbras, l'embrasse avec passion, semble la reconquérir une fois de plus,puisqu'une fois de plus elle eût pu, pour lui, être perdue ! Il n'osel'interroger Il l'entraîne dans sa chambre où nous les suivons car, enfin, il faut savoir ! La porte du boudoir est ouverte Les deux visagesépouvantés des gardesmalades sont penchés vers nous Mlle Stangerson demande ce que signifie tout ce bruit. Voilà, ditelle, c'est biensimple ! Comme c'est simple ! comme c'est simple ! Elle a eul'idée de ne pas dormir cette nuit dans sa chambre, de se coucher dans lamême pièce que les gardesmalades, dans le boudoir Et elle a fermé,sur elles trois, la porte du boudoir Elle a, depuis la nuit criminelle, descraintes, des peurs soudaines fort compréhensibles, n'estce pas ? Quicomprendra pourquoi, cette nuit justement où il devait revenir , elles'est enfermée par un hasard très heureux avec ses femmes ? Quicomprendra pourquoi elle repousse la volonté de Stangerson de coucher dans le salon de sa fille, puisque sa fille a peur ? Qui comprendrapourquoi la lettre, qui était tout à l'heure sur la table de la chambre, n'yest plus ! Celui qui comprendra cela dira : Mlle Stangerson savaitque l'assassin devait revenir elle ne pouvait l'empêcher de revenirelle n'a prévenu personne parce qu'il faut que l'assassin reste inconnuinconnu de son père, inconnu de tous excepté de Robert Darzac. Car Darzac doit le connaître maintenant Il le connaissait peutêtreavant ! Se rappeler la phrase du jardin de l'Élysée : Me faudratil, pourvous avoir, commettre un crime ? Contre qui, le crime, sinon contrel'obstacle , contre l'assassin ? Se rappeler encore cette phrase de Darzac en réponse à ma question : Cela ne vous déplairaitil point que jedécouvre l'assassin ? Ah ! Je voudrais le tuer de ma main ! Et je lui airépliqué : Vous n'avez pas répondu à ma question ! Ce qui était vrai.En vérité, en vérité, Darzac connaît si bien l'assassin qu'il a peur queje le découvre, tout en voulant le tuer . Il n'a facilité mon enquête quepour deux raisons : d'abord parce que je l'y ai forcé ; ensuite, pour mieuxveiller sur elle Je suis dans la chambre dans sa chambre je la regarde, elle et jeregarde aussi la place où était la lettre tout à l'heure Mlle Stangersons'est emparée de la lettre ; cette lettre était pour elle, évidemment évidemment Ah ! comme la malheureuse tremble Elle tremble au récitfantastique que son père lui fait de la présence de l'assassin dans sachambre et de la poursuite dont il a été l'objet Mais il est visible il estvisible qu'elle n'est tout à fait rassurée que lorsqu'on lui affirme quel'assassin, par un sortilège inouï, a pu nous échapper. Survetement Guess Homme Pas Cher
    Jogging Guess Homme Pas Cher Et puis il y a un silence Quel silence ! Nous sommes tous là, à la regarder Son père, Larsan, le père Jacques et moi Quelles penséesroulent dans ce silence autour d'elle ? Après l'événement de ce soir,après le mystère de la galerie inexplicable , après cette réalité prodigieuse de l'installation de l'assassin dans sa chambre, à elle, il me sembleque toutes les pensées, toutes, depuis celles qui se traînent sous le crânedu père Jacques, jusqu'à celles qui naissent sous le crâne de Stangerson, toutes pourraient se traduire par ces mots qu'on lui adresserait, àelle : Oh ! toi qui connais le mystère, expliquelenous, et nous tesauverons peutêtre ! Ah ! comme je voudrais la sauver d'ellemême,et de l'autre ! J'en pleure Oui, je sens mes yeux se remplir de larmesdevant tant de misère si horriblement cachée. Elle est là, celle qui a le parfum de la dame en noir je la vois enfin, chez elle, dans sa chambre, dans cette chambre où elle n'a pas voulume recevoir dans cette chambre où elle se tait , où elle continue dese taire. Depuis l'heure fatale de la Chambre Jaune, nous tournons autour de cette femme invisible et muette pour savoir ce qu'elle sait. Notredésir, notre volonté de savoir doivent lui être un supplice de plus. Quinous dit que, si nous apprenons , la connaissance de son mystèrene sera pas le signal d'un drame plus épouvantable que ceux qui se sontdéjà déroulés ici ? Qui nous dit qu'elle n'en mourra pas ? Et cependant,elle a failli mourir et nous ne savons rien Ou plutôt il y en a qui nesavent rien mais moi si je savais qui , je saurais tout Qui ? qui ?qui ? et ne sachant pas qui, je dois me taire, par pitié pour elle, car ilne fait point de doute qu'elle sait, elle, comment il s'est enfui, lui, dela Chambre Jaune, et cependant elle se tait. Pourquoi parleraisje ?Quand je saurai qui, je lui parlerai, à lui ! Elle nous regarde maintenant mais de loin comme si nous n'étionspas dans sa chambre Stangerson rompt le silence. Stangersondéclare que, désormais, il ne quittera plus l'appartement de sa fille. Jogging Guess Homme Pas Cher Survetement Guess Pas CherC'esten vain que celleci veut s'opposer à cette volonté formelle, Stangerson tient bon. Il s'y installera dès cette nuit même, ditil. Sur quoi, uniquement occupé de la santé de sa fille, il lui reproche de s'être levéepuis il lui tient soudain de petits discours enfantins Il lui sourit il nesait plus beaucoup ni ce qu'il dit, ni ce qu'il fait L'illustre professeurperd la tête Il répète des mots sans suite qui attestent le désarroi de sonesprit celui du nôtre n'est guère moindre. Mlle Stangerson dit alors,avec une voix si douloureuse, ces simples mots : Mon père ! mon père ! que celuici éclate en sanglots. Le père Jacques se mouche et FrédéricLarsan, luimême, est obligé de se détourner pour cacher son émotion. Moi, je n'en peux plus je ne pense plus, je ne sens plus, je suis audessous du végétal. Je me dégoûte. Survetement Guess Pas Cher
    23C'est la première fois que Frédéric Larsan se trouve, comme moi, enface de Mlle Stangerson, depuis l'attentat de la Chambre Jaune.Comme moi, il avait insisté pour pouvoir interroger la malheureuse ;mais, pas plus que moi, il n'avait été reçu. À lui comme à moi, on avaittoujours fait la même réponse : Mlle Stangerson était trop faible pournous recevoir, les interrogatoires du juge d'instruction la fatiguaient suffisamment, etc Il y avait là une mauvaise volonté évidente à nous aiderdans nos recherches qui, moi , ne me surprenait pas, mais qui étonnaittoujours Frédéric Larsan. Il est vrai que Frédéric Larsan et moi avons uneconception du crime tout à fait différente Ils pleurent Et je me surprends encore à répéter au fond de moi :La sauver ! la sauver malgré elle ! la sauver sans la compromettre ! Lasauver sans qu' il parle ! Qui : il ? Il , l'assassin Le prendreet lui fermer la bouche ! Mais Darzac l'a fait entendre : pour luifermer la bouche, il faut le tuer ! Conclusion logique des phrases échappées à Darzac. Aije le droit de tuer l'assassin de Mlle Stangerson ?Non ! Mais qu'il m'en donne seulement l'occasion. Histoire de voir s'ilest bien, réellement, en chair et en os ! Histoire de voir son cadavre, puisqu'on ne peut saisir son corps vivant ! Ah ! comment faire comprendre à cette femme, qui ne nous regardemême pas, qui est toute à son effroi et à la douleur de son père, que jesuis capable de tout pour la sauver Oui oui je recommencerai àprendre ma raison par le bon bout et j'accomplirai des prodiges Je m'avance vers elle je veux parler, je veux la supplier d'avoirconfiance en moi je voudrais lui faire entendre par quelques mots,compris d'elle seule et de moi, que je sais comment son assassin est sortide la Chambre Jaune, que j'ai deviné la moitié de son secret et que jela plains, elle, de tout mon cœur Mais déjà son geste nous prie de lalaisser seule, exprime la lassitude, le besoin de repos immédiat Stangerson nous demande de regagner nos chambres, nous remercie,nous renvoie Frédéric Larsan et moi saluons, et, suivis du pèreJacques, nous regagnons la galerie. J'entends Frédéric Larsan qui murmure : Bizarre ! bizarre ! Il me fait signe d'entrer dans sa chambre.

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