"Selon le prieur général de la Communauté Saint-Jean, le P. Thomas Joachim, dans un entretien publié par le quotidien La Croix, le 14 mai dernier, le P. Marie-Dominique Philippe, fondateur de la Communauté Saint-Jean, a manqué à son vœu de chasteté. L'aveu de cette conduite du religieux, décédé en 2006 à l'âge de 94 ans, a été fait à l'occasion du chapitre général tenu du 9 au 29 avril à Saint-Jodard, dans la Loire."
"La Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X accueille cette année 2013-2014, en 1ère année de spiritualité, dans ses différents séminaires, un total de 43 jeunes gens."
"La Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X accueille cette année 2014-2015, en 1ère année de spiritualité, dans ses différents séminaires, un total de 51 jeunes gens.
Dans l'hémisphère Nord, le séminaire Saint-Curé d'Ars à Flavigny (France) reçoit 20 nouveaux séminaristes (12 Français, 3 Italiens, 1 Anglais, 1 Canadien, 1 Espagnol, 1 Polonais et 1 Suisse) et 4 postulants frères (3 Français et 1 Italien)."
"Les diocèses de Suisse alémanique ont lancé, à la fin du mois d'octobre 2014, une campagne publicitaire intitulée « Les professions dans l'Eglise, une chance ». Jusqu'à présent faite par des affiches publicitaires apposées dans les transports publics, elle sera désormais diffusée dans les salles de cinéma . En présentant diverses professions qui s'exercent dans le cadre paroissial, la campagne vise à inciter des jeunes de moins de 35 ans, des personnes intéressées par une reconversion professionnelle ou des bénévoles à s'engager au service des diocèses. L'objectif est de pallier le manque de candidats dans les aumôneries et les lieux de formation théologique."
"Des prêtres vieillissant et de moins en moins de jeunes catholiques prêts à emprunter le chemin de la vie religieuse. C'est le constat dressé le 1er février 2013 par la Conférence des évêques de France (CEF) : le pays est face à une grave crise des vocations. Entre 2000 et 2012, le nombre de candidats au sacerdoce a baissé d'un tiers, passant de 976 candidats en 2000 à 691 en 2012. Face à ce constat, les évêques français ont lancé une campagne de promotion des vocations auprès des 15-25 ans, appelée « jeunes cathos 2.0 »."
"Une décision romaine touchant les Franciscains de l'Immaculée fait grand bruit à Rome, au beau milieu de l'été. En effet, suite à une visite apostolique commencée il y a un an, la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique a pris, avec l'approbation explicite du pape François, un décret daté du 11 juillet 2013, mais connu seulement quelques jours plus tard, décret qui nomme un Commissaire apostolique pour diriger les Franciscains de l'Immaculée jusqu'à la réunion de leur prochain Chapitre général en 2014 et qui impose la messe de Paul VI à tous les membres, sauf autorisation expresse du Commissaire."
"Cette année il n'y a eu que 68 ordinations de prêtres diocésains pour toute la France, auxquelles s'ajoutent 52 ordinations de religieux, soit un total de 120 nouveaux prêtres. Et, selon les projections, il n'y aura plus que 6.000 prêtres en France dans 5 ans, contre 15.000 aujourd'hui, car 10.000 d'entre eux ont plus de 65 ans, et 7.000 plus de 75 ans.
Comment ces 6.000 prêtres pourront-ils encore desservir les paroisses ? Le recteur de la grande mosquée de Paris a des idées sur une nouvelle affectation des lieux de culte en France (Europe 1, 15/06/15), et Mgr Michel Dubost, évêque d'Evry, qui « préfère que les églises deviennent des mosquées plutôt que des restaurants » (Le Figaro, 15/06/15), saura lui passer les clefs.
Devant ce déclin inexorable des ordinations, des commissions de spécialistes proposent des explications sociologiques, des colloques entre experts suggèrent des interprétations psychologiques, alors que la conclusion est chaque jour plus démographiquement évidente : les nouveaux prêtres ne suffisent pas à remplacer les prêtres décédés.
Face à cette chute vertigineuse, un évêque demandait, il y a quelques années, qu'on laisse « faire l'expérience de la Tradition ». Mais au nom d'un a priori idéologique, on a repoussé sa demande : le Concile n'est pas négociable, la réforme postconciliaire est irréversible, les chiffres qui lui donnent tort doivent être « lefebvristes », et il convient de les traiter comme tels, par le dédain… Tel est le déni de la réalité.
Or les faits sont toujours là, et l'expérience de la Tradition peut encore être faite. Mais pour cela il faudrait refuser énergiquement que notre destin soit dans ce déclin. Et il faudrait vouloir se servir des trésors qu'offre la Tradition bimillénaire… Tel est le défi !"
"Le diocèse de Bordeaux compte cette année trois séminaristes présents à Rome, au sein du séminaire français. Rencontre en quatre épisode avec Vincent, Barthélémy et Jean-Vivien. Dans ces deux premiers entretiens, ils reviennent sur le sens de la mission, selon eux, et sur les charismes personnels qu'ils pensent pouvoir mettre au service de cette mission. "