Commettre un viol, bof !… S'il n'y a ni plainte ni poursuite, pourquoi pas ?
C'est ce que 30 % des participants à une étude aux résultats alarmants semblent s'être dit en répondant à une question très explicite sur le sujet. Un taux qui rappelle, pour qui en doute encore, l'urgence de s'attaquer véritablement à la culture du viol.
« On ne s'attendait absolument pas à ça ! Ce sont les mêmes chiffres que l'on retrouvait il y a 40 ans ! », me dit le chercheur postdoctoral Massil Benbouriche, qui vient de soutenir une thèse en cotutelle à l'École de criminologie de l'Université de Montréal et au Centre de recherche en psychologie, cognition et communication de l'Université de Rennes 2.