Ainsi, au dernier Conseil de l’U.E. de cette semaine, on a formulé à l’encontre du peuple grec un ultimatum, relevant du néocolonialisme, désormais sans déguisement aucun, et on commence vraiment dans ce pays à y voir Suse du côté de Bruxelles. Surtout que ce chantage bancocrate s’adresse directement aux citoyens grecs, car pour une fois, ils seraient en train de se transformer en électeurs réels : « Vous devez élire le gouvernement de notre choix, afin de poursuivre notre politique, laquelle vous a été imposée déjà par la ruse, le mensonge, la corruption de vos élites dont nous nous en occupons depuis longtemps, et en fin de compte, par ce coup d’État déguisé et permanent, opéré depuis les élections de 2009 que nous avons provoqué, accélérant ainsi, la mise en œuvre de l’EuroTINA chez vous, et chez nos autres sujets, tous piégés dans cet univers concentrationnaire que constitue l’Union Européenne ». Voilà en somme, les termes du chantage en légère paraphrase. Dans la mesure où, toute liberté de la presse n’est pas encore supprimée, telle est également l’analyse sans déguisement non plus, d’une partie de notre presse (Avgi, Iskra.gr, To Pontiki).
« Xerxomanes », par Panagiotis Grigoriou - 0 views
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Récemment, le Ministre français des Affaires étrangères, le socialiste Laurent Fabius, a sévèrement prévenu les Grecs, que leur souhait de rester dans la zone euro, n’est pas compatible avec un vote en faveur des partis politiques qui les conduiraient hors zone euro. Pour faire court, je dirais que certes, il y a eu le passage de pouvoir entre Nicolas Sarkozy et François Hollande, mais l’hybride franco-allemand Merkozy s’est mué en Merkhollande (sic), sauf que le message adressé aux indigènes rebelles ne change point : Vous devez élire un gouvernement… Samarelos (sic), c’est à dire de Samaras (Nouvelle Démocratie), Venizélos (PASOK) et de toute autre tendance pro-mémorandum possible, dans le cas contraire, préparez-vous à vous faire hara-kiri. »
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L’hebdomadaire satirique To Pontiki (« La Souris », 25/05/2012) note avec un brin d’humour, que « le Président français a offert un cadeau inestimable à Evangelos Venizélos, le recevant de manière quasi-officielle, outrepassant même tout protocole, car François Hollande a reconduit le chef du PASOK sur le perron de l’Élysée, ce qui prouve à quel point, les socialistes français, se considèrent en opposition frontale face à SYRIZA. Les sociaux-démocrates Allemands ont d’ailleurs offert ce même cadeau à Venizélos, se montrant au même moment très sévères vis à vis de SYRIZA, lui refusant toute ouverture possible dans la re-négociation du Mémorandum [contrairement aux cadres du P.S. en France, leurs homologues du SPD, ont reçu Alexis Tsipras et sa délégation à Berlin]. Depuis les instances dirigeantes du PASOK ont fait remarquer que ces dernières semaines, la social-démocratie européenne s’inquiète de la montée brusque de SYRIZA et de la gauche radicale en Grèce. Ainsi, et agissant dans l’urgence, on soutient le PASOK coûte que coûte, dans un processus de réaction faisant face à un courant politique en plein essor, et surtout, désormais capable de faire douter de la possibilité dont disposeraient les partis socialistes quant à garantir la pérennité de l’édifice de l’Europe sociale. Surtout qu’en France, à la prochaine échéance électorale, les amis d’Alexis, ne doivent pas se renforcer au détriment du vote P.S., c’est aussi une autre évidence. »
François Hollande : "la dette est l'ennemie de la gauche et de la France" - L... - 1 views
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Si, comme je l'avais souhaité, il y avait eu une mobilisation beaucoup plus rapide du Fonds européen de stabilité, une ligne de crédit flexible pour résoudre le problème de liquidités, une autorisation immédiate de la Banque centrale européenne pour racheter des obligations secondaires, un emprunt européen – les eurobonds – capable de se substituer aux dettes souveraines, s'il y avait eu une participation plus ou moins volontaire des banques et si l'on avait ajouté une taxe sur les transactions financières que vient d'adopter le Parlement européen, il n'y aurait plus aujourd'hui de crise des dettes souveraines en Europe.
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Avec les allègements fiscaux qu'il n'a cessé d'accorder jusqu'à récemment avec la nouvelle baisse de l'impôt sur la fortune, il a déséquilibré les comptes publics au point que nous sommes sur la corde raide et menacés.
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Lorsque Nicolas Sarkozy est arrivé à l'Elysée, le déficit budgétaire était d'à peine 50 milliards d'euros et la dette publique d'environ 65 % du PIB. Aujourd'hui le déficit avoisine les 100 milliards et l'endettement représente plus de 85 % du PIB.
Haro sur Bernard Arnault ? (Le Monde diplomatique) - 0 views
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Le fait que des responsables de la droite française — et au premier rang l’ancien premier ministre François Fillon — se soient aussitôt portés au secours de M. Arnault signale assez que le problème dépasse très largement le comportement incivique d’un milliardaire ordinaire. Il n’est d’ailleurs pas invraisemblable que M. Arnault compte prochainement d’autres avocats.
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M. Arnault, qui n’est pas très modeste, indiqua également à cette occasion aux journalistes qu’il avait été reçu par le président Barack Obama à la Maison Blanche et qu’il avait parlé avec lui de la situation économique mondiale (2). Evoquèrent-ils déjà le niveau de la fiscalité pour les revenus les plus démesurés ? Il semble bien en effet que c’est là qu’il faut chercher, et pas très longtemps…, le motif principal de la passion subite du « grand citoyen du monde » pour le « modèle belge » en matière de paradis fiscaux. Car depuis que, paraît-il, à la suite de la parution d’un article du Monde diplomatique (3), M. François Hollande a annoncé, le 27 février 2012, son intention de taxer à 75% les revenus supérieurs à 1 million d’euros par an, c’est le tollé — et le tocsin — dans le petit monde des grandes fortunes.
En Espagne, les Indignés « libèrent » des immeubles pour les familles à la ru... - 0 views
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L’Edificio 15-O n’est pas un cas isolé : en Espagne, 3 millions de logements vides, parfois inachevés, prennent la poussière dans l’attente d’une reprise de la spéculation. Pendant ce temps, 300 familles sont expulsées chaque jour de leur logement, incapables de rembourser l’emprunt contracté pour devenir propriétaire, à une époque où l’hypothèque coûtait souvent moins cher qu’une location
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« En Hollande et dans d’autres pays, il y a des amendes, voire plus, au bout d’un an et demi d’inoccupation des logements.
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. « Tous les Espagnols ont le droit de jouir d’un logement digne et adéquat », énonce l’article 47 de la Constitution. Le 7 novembre, le juge d’instruction a pris acte de ce droit, en tenant compte des circonstances exceptionnelles de la crise : l’occupation est liée « au chômage des jeunes, au difficile accès au logement, à la spéculation urbanistique et aux alternatives autogérées ». Un jugement qui fera désormais jurisprudence.
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La gauche dans son labyrinthe, par Anne-Cécile Robert (Le Monde diplomatique) - 0 views
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Comme de nombreux représentants de la gauche de gouvernement, M. François Hollande, premier secrétaire du Parti socialiste français, considère ainsi que l’impératif de construire « l’Europe » implique de passer outre (temporairement ?) les revendications sociales de son électorat traditionnel. C’est pourquoi, dans le droit-fil des positions adoptées par son parti depuis vingt ans, il appelle ses militants à prononcer un « oui socialiste » au traité constitutionnel européen. Cependant, ce traité provoque – davantage que le traité de Maastricht en 1992 – une division manifeste tant à la base qu’au sommet du parti refondé par François Mitterrand : 42 % des militants s’y sont opposés lors du référendum du 1er décembre 2004 ainsi que certaines figures du parti tels l’ancien premier ministre Laurent Fabius ou la très fédéraliste Pervenche Béres.
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Cette fragilité apparaît comme le produit d’une double évolution : d’une part, sa conversion progressive au libéralisme économique au cours des années 1980 et, d’autre part, une profonde perte de repères politiques qui fait de l’Europe – indépendamment de son contenu – l’idéal de substitution d’une gauche en mal de projet. Ce « grand bond en arrière (3) » – dont l’Union européenne constitue la synthèse ultime – a des causes multiples, notamment l’origine sociologique des représentants officiels du camp dit « progressiste » et la colonisation des lieux de pensée et d’influence par les libéraux (4).
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L’Europe constitue pour elle un idéal prioritaire qui justifie des concessions, même si ces dernières frisent le tête-à-queue idéologique. Car il y a du renoncement dans cette attitude.
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