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Aurialie Jublin

Ces « entreprises partagées » où s'invente une nouvelle forme de travail - Ba... - 2 views

  • « Les CAE ne devraient pourtant pas créer des salariés très pauvres », convient Henri Cachau. Certes, en milieu rural en particulier, il n’est pas rare que les entrepreneurs aient plusieurs activités, y compris à l’extérieur de la CAE. Mais c’est surtout en jouant sur le collectif que les CAE répondent à la précarité de leurs salariés. A travers le partage d’expérience et du savoir-faire de chacun – ateliers de démarchages, de référencement internet ou de marketing sont régulièrement organisés dans toutes les CAE – mais aussi la constitution de groupes de travail autour de projets communs.
  • Comme Fatima Lamyne, beaucoup de cadres en recherche d’autonomie s’adressent chaque année à une CAE. « C’est un profil plutôt courant : des personnes de 40 à 50 ans qui veulent redonner du sens à leur travail et se lancent comme consultants », confirme Anne-Laure Desgris, co-directrice de l’antenne bretonne d’Oxalis, une CAE de 180 entrepreneurs. La plupart des nouveaux entrants dans une CAE – 70% disent les statistiques [1] – pointent à Pôle emploi, après avoir connu une rupture dans leur parcours professionnel. Pour les autres, surtout ces dernières années, il s’agit en partie de jeunes diplômés très compétents qui choisissent l’indépendance parce qu’ils ne peuvent exercer leur métier en tant que salarié.
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    "Nombreux sont ceux qui rêvent de lancer leur propre activité économique et de redonner du sens à leur travail. Beaucoup moins sont prêts à devenir entrepreneurs. En France, 5 000 salariés ont choisi la solution de la Coopérative d'activité et d'emploi (CAE), une « entreprise partagée » où se côtoient télé-secrétaires, menuisiers, designers, et même boulangers. Elle appartient à ses entrepreneurs-salariés, et mutualise services administratifs ou formations. Une alternative à l'auto-entrepreneuriat et ses possibles dérives ? Reportage au sein de ces structures peu connues, laboratoires d'un nouveau rapport au travail, que la future loi du gouvernement sur l'Économie sociale et solidaire prévoit de développer."
Aurialie Jublin

Nouveaux rapports de travail et nomadisme coopératif - Metis - 1 views

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    "Universitaire reconnue et « branchée » sur les nouvelles questions du travail, Patricia Vendramin, directrice de recherche à la FTU et professeure à l'Université Catholique de Louvain en Belgique explique pour Metis ce qui caractérise selon elle les nouveaux comportements au travail en mode projets, à l'ère du numérique, des micro-travaux en ligne et des contrats courts."
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    Universitaire reconnue et « branchée » sur les nouvelles questions du travail, Patricia Vendramin, directrice de recherche à la FTU et professeure à l'Université Catholique de Louvain en Belgique explique pour Metis ce qui caractérise selon elle les nouveaux comportements au travail en mode projets, à l'ère du numérique, des micro-travaux en ligne et des contrats courts.
Aurialie Jublin

Quel travail, demain ? | Ecrivaine en Ressources Humaines - 0 views

  • Autre évolution: la personne, en tant qu’individu, envahit le monde du travail. « Avant, le travailleur s’adaptait au travail, maintenant, les travailleurs veulent que le travail s’adapte à eux : télétravail, rémunération variable,… Les jeunes, notamment, veulent des packages adaptés à leurs besoins. Ils n’ont pas nécessairement besoin de la voiture qu’on leur propose, mais veulent autre chose en échange »,
  • La relation de subordination est obsolète. Les managers doivent être des leaders qui fédèrent des talents et non plus des compétences. Les travailleurs viennent avec leurs qualités et défauts, ce qui implique plus d’émotion et de sensibilité. Le supérieur devient plus une sorte de coach. Il doit avoir du leadership, de l’expertise et de l’exemplarité. C’est en cumulant ses qualités qu’il sera respecté, et non plus par ce qu’il est le plus ancien
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    "Nous vivons une véritable révolution qui change notre façon de travailler. Notre modèle social doit s'y adapter. Place à l'individualisme !"
Aurialie Jublin

Les secrets bien gardés du revenu universel - 0 views

  • Le revenu universel pourrait bien être ce projet de société, à condition qu’on brise ce consensus de façade. Voici les cinq tensions autour du revenu universel qu’il est urgent d’aborder en vue d’un débat public véritable, car il ne peut et il ne doit pas y avoir de consensus politique autour d’elles : Le revenu universel suppose la primauté de l’équité et du social sur l’efficacité et l’économique Entre revenu de base et revenu universel d’existence, il existe une différence de nature Le revenu universel aura des effets désincitatifs nets sur le travail salarié (et c’est tant mieux) Besoins, passions, désirs : les besoins primaires sont une vue de l’esprit Le biais du “toutes choses égales par ailleurs” : distribution du revenu versus distribution du capital
  • Par rapport à la situation actuelle où la plupart des modèles sociaux occidentaux possèdent déjà des filets de sécurité, le revenu de base ne change pas le système d’incitations et perpétue un statu quo. Sa vertu principale est alors, comme le soutient justement Basquiat, de rationaliser et rendre plus juste un système fiscal illisible et biaisé. Mais il ne s’apparente en rien à changement de paradigme : le travail salarié garderait à peu de choses près la même place qu’il a aujourd’hui. A l’inverse, l’essence du revenu d’existence est de libérer l’individu du besoin de contracter un travail salarié pour vivre décemment. Seul un montant fixé de telle manière à ce que l’individu puisse effectivement refuser un travail sans risquer la précarité (éventuellement accompagné par des services publics complémentaires comme la santé et l’éducation) est susceptible de faire basculer nos sociétés dans un système où l’activité, la protection sociale et la production de valeur soient détachées du salariat.  
  • Par conséquent, si le revenu universel réduit (revenu de base) ou supprime (revenu d’existence) le besoin d’accepter n’importe quel travail, et notamment les petits boulots de services (la gig economy), et en l’absence d’un effet de substitution immédiat par un travail plus qualifié et mieux payé, la désincitation macroéconomique au salariat sera bien réelle (2). Les postes qualifiés de  “bullshit jobs” (ou “jobs à la con”) par David Graeber sont les premiers qui viennent à l’esprit : qui accepterait encore de bûcher jour et nuit pour un travail que l’intéressé considère lui-même comme totalement inutile à lui et à la société ?
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  • En résumé, l’effet désincitatif sur le travail contraint est une mauvaise nouvelle pour ceux qui souhaitent perpétuer le salariat comme le système d’exploitation de nos sociétés, mais une excellente nouvelle pour tous les autres. Il faut choisir son camp. A défaut d’un revenu universel et tant qu’un choc économique d’ampleur ne viendra pas précipiter la crise décisive du modèle actuel, la précarisation des classes moyennes et la polarisation des emplois intermédiaires autour des jobs très peu qualifiés maintiendront le salariat sous perfusion (politique et psychologique).
  • D’autre part, il est illusoire d’espérer que le revenu universel apaise les individus et les incite à se consacrer à des buts et activités désintéressées (la création, la politique, la communauté, etc.), puisqu’après un temps d’adaptation, les hommes ne manqueront pas de partir à la chasse aux nouveaux “besoins” qui ne sont pas couverts par le revenu universel. La boucle de la production et de la consommation pourrait ainsi recommencer en dépit du revenu universel.
  • C’est pourquoi les théoriciens des communs et du coopérativisme voient le revenu universel d’un oeil sceptique ou carrément hostile : en omettant la question de la redistribution des moyens de production, il légitimerait voire prorogerait le statu quo du capitalisme financier.
  • Il y a un pas à faire des deux côtés. Le revenu universel n’est pas une machinerie néo-libérale conçue pour maintenir des travailleurs enivrés par un flux régulier d’argent gratuit dans les filets de l’ultra-capitalisme. La redistribution du capital n’est pas la seule et unique solution pour une transition vers un modèle social plus équitable.
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    "D'ailleurs, comment une vision aussi radicale peut-elle mettre d'accord des politiques aussi différents qu'Alain Madelin et Bernie Sanders, des intellectuels aussi éloignés l'un de l'autre que Martin Luther King et Milton Friedman, des mouvements aussi divers que l'AIRE (revenu d'existence) et le MFRB (revenu de base) ? A l'origine de ce que la plupart de ses partisans voient comme un avantage certain - celui de rassembler ceux qui ne se ressemblent pas - il y a un impensé, un malentendu. Car il y aura bien un moment où il faudra débattre sur ce qui est si souvent laissé de côté : montant, plan de financement, devenir de l'emploi salarié, distribution du capital, fiscalité."
Aurialie Jublin

Retour vers le futur : quand le capitalisme de plate-forme nous renvoie au « ... - 0 views

  • L’histoire de la théorie des organisations est indissociable de l’essor de la firme managériale. L’un des traits communs des premières théorisations, notamment celle de Ronald Coase en 1937 dans son célèbre article sur « la nature de la firme », est d’opposer le fonctionnement interne de la firme (hiérarchique, contrôlé) à celui (plus horizontal) du marché.
  • Cette distinction fondatrice, qui sert souvent d’introduction aux manuels de théorie des organisations, n’est évidemment plus de mise lorsque l’on se penche sur des plates-formes telles qu’Uber, Airbnb, Taskrabbit ou autres Deliveroo. Ces acteurs ne possèdent pas les actifs nécessaires à la réalisation de l’activité. À l’aide d’algorithmes (qui remplacent une grande partie du travail effectué par le management intermédiaire), les plates-formes pair-à-pair mettent en relation et organisent des transactions marchandes entre offreurs et demandeurs, eux-mêmes indépendants de la plate-forme. Ces « organisations-marché » se construisent sur une hybridation qui rend caduque l’idée d’une différence de nature entre entreprise et marché.
  • Dans la théorie de l’agence, la firme n’est plus vue comme une « entité » identifiable. Au contraire, son enveloppe disparaît au profit d’une « fiction légale », support d’un processus de contractualisation dont l’unique objectif est de maximiser la valeur pour l’actionnaire. De ce point de vue, Uber ou Airbnb, semblent constituer l’incarnation pure et parfaite de la firme « nœud de contrat » : elles se réduisent à une structure centrale légère et flexible (la « fiction légale »), qui pousse la logique d’externalisation à son paroxysme pour toutes les activités productives.
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  • Le rôle des plates-formes se résume à contractualiser, mettre en œuvre des algorithmes de mis en relation et de contrôle, et investir massivement en marketing. Mais elles n’ont que très peu d’actifs, ne produisent rien, et revendiquant une position de simple intermédiaire, ne sont pas responsables de grand-chose.
  • Le changement est considérable : là où l’entreprise managériale organisait et transformait le travail, la plate-forme contractualise, externalise, et contrôle à distance. Le travail n’est pas conçu par la plate-forme qui n’en est plus responsable. Le travail est sorti de l’entreprise. Là où l’entreprise était institution, il n’y a plus qu’un marché.
  • Les plates-formes pair-à-pair ne possèdent pas les actifs productifs. C’est donc aux « travailleurs » de constituer et d’apporter le capital nécessaire à la réalisation du travail, quitte à supporter les risques associés. L’individu doit constituer et mobiliser un capital préalable (sous la forme d’un véhicule pour les VTC, d’un bien immobilier dans le cas d’Airbnb) pour exercer son activité.
  • Ce contexte précapitaliste fait écho à de nombreux éléments qui caractérisent le travail sur les plates-formes : la disparition d’un espace de travail géré par l’employeur ; l’indépendance hiérarchique (mais la dépendance économique) des travailleurs qui n’entretiennent pas un lien hiérarchique mais marchand avec l’apporteur d’affaires ; la difficulté à penser une forme d’action et de représentation collective (ou syndicale) ; la difficulté à définir une frontière claire entre les sphères domestique, productive et professionnelle ; l’existence d’un travail pluriel avec des activités d’appoint (qui rappelle les « slashers », ces actifs qui cumulent plusieurs métiers) plutôt qu’une activité unique à temps plein ; enfin l’auto-organisation individuelle (les individus déterminent eux-mêmes leur degré d’engagement sur la plate-forme).
  • Curieux monde que celui d’Uber, dans lequel les travailleurs sont des capitalistes, souvent sans pouvoir, exploités par des manageurs virtuels (les algorithmes) d’une entreprise souvent qualifiée de « sans actifs » ! Dans l’univers des plates-formes, bien plus que la possession d’un capital productif, c’est le pouvoir de marché qui est déterminant.
  • Dans cette perspective, tout actif (matériel ou immatériel) peut être vu comme une ressource dormante, dont la valeur peut et doit être maximisée. Le nouvel « homo collaborans » calcule, arbitre et intègre une éthique financiarisée dans laquelle il gère en permanence sa propre valeur.
Chamila Puylaurent

Travail nomade et contrats de projets: vers l'entreprise sans toit ni loi? - 0 views

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    "L'organisation du travail a connu depuis quarante ans des évolutions majeures, mais nous ne sommes qu'au début du chemin. Si elle veut perdurer sous sa forme actuelle et s'assurer de l'engagement de ses salariés, l'entreprise devra repartir de ce qu'ils sont réellement, c'est-à-dire des individus à la fois déliés et renouant sans cesse de nouveaux liens autour des projets successifs qu'elle leur proposera. "
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    Finalement la vraie question qui va se poser (et qui se pose déjà), c'est quelle sera la place du travail dans la vie des individus ? Comment le travail pourra t-il encore jouer le rôle de lien social ? Comment l'entreprise et les managers pourront s'adapter à ces changements ?
Aurialie Jublin

Les chinois coupent les nouilles en quatre : « la fin du travail » et… des hu... - 0 views

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    L'auteur de l'article traite plus de la place grandissante des robots dans notre société que de la fin du travail, mais à ce jour notre veille est plutôt orientée métier du tertiaire (ultra)connecté. Notre "individu autonome"peut-il être un ouvrier qui a perdu son travail à cause d'un robot ?
Aurialie Jublin

Rapport "Combien de personnes micro-travaillent en France ?" - 0 views

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    Les plateformes de micro-travail allouent des tâches fragmentées à des foules de prestataires dont la rémunération peut être aussi faible que quelques centimes. Indispensables pour développer les intelligences artificielles actuelles, ces micro-tâches poussent à l'extrême les logiques de précarité déjà constatées à l'égard des travailleurs « uberisés ». Cet article propose une estimation du nombre de personnes concernées par la micro-travail en France, sur la base des résultats de l'enquête DiPLab. Nous détectons trois types de micro-travailleurs, correspondant à différents modes d'engagement : un groupe de 14.903 individus « très actifs », dont la plupart sont présents sur ces plateformes au moins une fois par semaine ; un deuxième accueillant 52.337 usagers « réguliers », plus sélectifs et présents au moins une fois par mois ; un troisième de 266.126 « occasionnels », plus hétérogènes et qui alternent entre l'inactivité et une pratique plus intensive du micro-travail. Ces résultats montrent que le microtravail a une incidence comparable voire supérieure aux effectifs des plateformes VTC et de livraison-express en France. Il n'est donc pas un phénomène anecdotique et il mérite une grande attention de la part des chercheurs, des partenaires sociaux et des décideurs publics.
Aurialie Jublin

Critique de Linchpin (Seth Godin) : un livre indispensable ? - ikon.fr - 1 views

  • Linchpin commence par un chapitre écrit sur un ton quasi-apocalyptique, qui dresse un constat du monde du travail assez radical. Godin fait le procès de la société actuelle qui, héritant de la révolution industrielle, valorise le conformisme, l’obéissance à l’extrême et l’oubli de soi. Autrement dit, la promesse d’un bon salaire et d’une sécurité de l’emploi en l’échange de notre consentement à devenir des rouages bien huilés dans la machine du travail. Le propos de Linchpin est d’encourager le lecteur à devenir le pivot, et non le rouage, car à l’inverse du pivot qui est indispensable au bon fonctionnement de la machine toute entière, le rouage est facilement remplaçable s’il est défaillant.
  • Un “linchpin” (une personne indispensable), nous dit Godin, est une personne capable de créer, de trouver des solutions nouvelles, d’établir des connexions fructueuses entre les individus. Plus que tout, c’est une personne qui fait son travail comme un artiste travaillerait à son oeuvre : elle y met de sa personne toute entière et sait qu’elle n’a pas le droit d’avoir peur de se mouiller.
  • un linchpin est un artiste, en ce sens qu’il fait ce qui le passionne par générosité, parce qu’il est conduit par la volonté de changer l’immobilisme ambiant. Adam Smith disait dans La Richesse des Nations que chaque individu, en cherchant son intérêt personnel, concourrait sans le savoir à servir l’intérêt général (théorie de la main invisible). Pour Godin, c’est l’inverse : le linchpin cherche d’avantage à servir l’intérêt général (celui de ses clients, de son entreprise ou même du monde entier), ce qui indirectement finit par servir son intérêt personnel (par de belles promotions).
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    Linchpin, littéralement "pivot" en français, est un livre qui diffère des précédents travaux de Godin par le fait qu'il s'adresse directement aux individus et pas aux entreprises. Le sous-titre du livre, que je traduirais grossièrement par "Etes-vous indispensable ? Comment donner à sa carrière un avenir remarquable ?" donne tout de suite le ton : Linchpin a des allures de livres de coaching. Pourtant, autant le dire tout de suite, Linchpin est un faux livre de coaching. Au contraire, dans ce livre plus personnel que les autres, Godin cherche surtout à ouvrir les yeux du lecteur sur l'opportunité (l'obligation ?) de changer son rapport au travail, et à mieux appréhender les peurs qui paralysent tout processus de changement personnel. 
Aurialie Jublin

Travail : peut-on résister aux injonctions paradoxales sans péter un boulon ?... - 0 views

  • Option numéro un : développer des mécanismes de défense pour ne pas virer dingue. Enfermer ses doutes dans les profondeurs de son inconscient, ne plus penser par soi-même, rationaliser, se noyer dans le travail, refouler son moi et faire « comme si »…
  • Option numéro deux : résister activement. Pour ne pas se laisser piéger, il faut pouvoir mettre à distance la violence institutionnelle par l'humour ou la dénonciation. Rire entre collègues de sa « médaille en chocolat », de « chiffres hystériques » ou d'« évaluation au doigt mouillé ». Désinvestir psychiquement le travail ou réinvestir des métiers qui font sens. Vénérer la lenteur plutôt que la vitesse, préférer la tranquillité au mouvement, renoncer à vouloir se dépasser…
  • « Créer des lieux d'échange véritable ne peut avoir de sens que si l'initiative part des individus eux-mêmes, estime Danièle Linhart. Ces derniers pourraient déployer leurs compétences et leur expérience pour contribuer à inventer de nouvelles organisations du travail qui ne les rendent pas malades. » En attendant, certains prennent les devants, comme ce postier qui, après avoir assisté aux séminaires de Vincent de Gaulejac, a décidé de monter un groupe informel d'histoires de vie professionnelle à l'heure du déjeuner.
Aurialie Jublin

Contrat, temps, lieu, hiérarchie... comment le travail fait sa révolution - L... - 4 views

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    Interview de Denis Pennel, l'auteur de "Travailler pour soi", publié aux éditions du Seuil " Aujourd'hui, 2,3 millions de travailleurs sont pluriactifs : ils ont deux emplois salariés dans la semaine, ou alors ils sont salariés et ont développé parallèlement une activité indépendante." " On peut finalement se demander si le salariat n'aura pas été une parenthèse dans l'histoire économique, correspondant aux trente glorieuses, et si demain, le travail ne va pas ressembler à ce qu'était l'économie avant la première révolution industrielle, avec majoritairement des travailleurs indépendants."
Aurialie Jublin

Il ne faudrait jamais travailler gratuitement. Et Joker serait d'accord | Slate.fr - 1 views

  • Finalement, il n'y aurait qu'une seule raison militant pour le travail gratuit: lutter contre la corruption. Cela peut «pousser à la corruption si on est dans un état d’esprit où on ne travaille que pour l’argent», avance Tyler Cowen, professeur d’économie à la George Mason University. Charlie Hoehn va dans le même sens. A force de toujours attendre une contrepartie financière, on risque «d’abaisser ses standards et d’accepter de piètres boulots».
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    "En acceptant de travailler gratuitement «on met en péril non seulement le futur de ses aînés, mais surtout son propre avenir à long-terme», argumente Barney Hoskyns, critique de musique et cofondateur de Rock's Backpages. Selon lui, il sera impossible de faire payer quoi que ce soit si on a déjà démontré que ça n'avait aucune valeur."
abrugiere

Paul Jorion : "Le travail disparaît" CSOJ - YouTube - 0 views

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    le travail disparaît : tout individu dont le travail est remplacé par une machine devrait avoir un salaire à vie
Aurialie Jublin

Comment changer le fonctionnement des entreprises - Francis Pisani - 0 views

  • Pour Dignan :« Les entreprises qui ont le plus d’impact et qui croissent le plus vite aujourd'hui utilisent un modèle d'exploitation complètement différent [du modèle hiérarchique]. »« Ce sont des machines à apprendre "maigres et méchantes" (lean and mean). »« Elles ont un parti pris intense en faveur de l'action et une réelle tolérance du risque, qui se manifeste dans l'expérimentation fréquente et l'implacable itération des produits. »« Elles bidouillent (hack) produits et services, les testent et les améliorent pendant que leurs compétiteurs qui fonctionnent comme hier (legacy competition) affinent leur PowerPoints. »
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    "Mais alors comment faut-il s'organiser ? Dignan propose différents modèles inspirés de sociétés à succès : Zappos (qui vend des chaussures et des vêtements online), Spotify qui a bouleversé la consommation de la musique et Valve, une productrice de jeux. Avec des variations, elles ont en commun de : - Chercher à distribuer autorité et autonomie en les confiant aux individus et aux équipes. - Elles permettent que la nature changeante du travail […] ait un impact sur la structure des rôles et des équipes. - Elles valorisent la transparence et la communication fluide. - Elles permettent aux individus de travailler dans plusieurs groupes. - Elles réduisent le rôle de la direction aux problèmes de stratégies exigeant une vue d'ensemble et laissent tous les autres se résoudre à la marge."
Aurialie Jublin

Comment protéger les travailleurs d'une vie professionnelle en miettes ? | L'... - 0 views

  • ce qui est en jeu, c’est le processus d’émancipation du salariat : émancipation du lien de subordination qui lie le salarié à l’employeur, mais aussi émancipation par et dans le travail, en reconnaissant à chaque travailleur et travailleuse, individuellement et collectivement, le droit de s’exprimer sur la finalité de son travail, de revendiquer le travail « bien fait » et socialement utile, de s’interroger et agir sur la production de richesses et sa répartition.   Notre choix est donc celui d’une sécurité sociale professionnelle inscrite dans un nouveau statut du travail salarié. Il s’agit bien de donner un véritable statut au travail
salarié c’est-à-dire de le reconnaître socialement,
économiquement, juridiquement (et pourquoi pas, philosophiquement).
abrugiere

Alexandra Bidet, L'engagement dans le travail. Qu'est-ce que le vrai boulot ? - 0 views

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    L'enjeu épistémologique, c'est de considérer le travail comme « la façon propre à l'homme de problématiser son rapport à son milieu de vie, c'est-à-dire aussi de s'inventer » (p. 165). En faisant appel à l'anthropologie technique (Simondon, Leroi-Gourhan, en filigrane B. Latour) et à la tradition pragmatiste, elle cherche à dépasser la lecture critique du paradigme friedmannien et ses avatars « autonomistes » pour proposer une théorisation de l'individuation à partir des actes techniques constitutifs d'un milieu de vie. C'est l'« agir créatif » qui « ouvre à l'individu la possibilité d'un devenir » (p. 167). Le retour vers l'acte de travail comme opération technique est indissociable de la genèse d'un milieu de vie.
abrugiere

L'employabilité et le travail : c'est trop fort en emploi… (2) « id-carrieres... - 0 views

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    Employabilité  Le concept d'employabilité s'est développé dans les années 90, comme une solution à l'incertitude de l'emploi renvoyant les individus et les organisations à adopter une attitude proactive pour construire, évaluer, développer l'employabilité individuelle. L'employabilité a été repensée comme une adaptation continue à l'emploi et au marché de l'emploi. Aptitude à travailler  L'aptitude à travailler se construit de plus en plus à l'extérieur de l'entreprise, en communauté, au sein de réseaux, sur Internet et mêlent des savoirs, des savoir-faire et des savoir-être acquis dans les différentes sphères.
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Au revoir, Dilbert: l'émergence de l'économie nue - 2 views

    • abrugiere
       
      Nouveau rapport à l'espace de travail La principale mission de NextSpace est de fournir à ses membres une infrastructure souple qui leur permet de travailler individuellement et en équipe, mais aussi encourage « les heureux hasards » qui mettent en contact des personnes aux compétences différentes mais complémentaires. L'un des succès de NextSpace a ainsi été le développement d'une nouvelle application pour Smartphone appelée Fuel4Humans, née du travail commun d'un nutritionniste, d'un informaticien et d'un graphiste.
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    Cet article a été publié en janvier 2014 par Knowledge@Wharton, sous le titre "Goodbye, Dilbert: 'The Rise of the Naked Economy'". Dans les pays développés, près de 30% des actifs sont aujourd'hui indépendants ou employés à temps partiel. Ces changements s'accompagnent de préoccupations légitimes quant à la sécurité de l'emploi et aux avantages sociaux qui lui sont liés. Mais dans leur dernier ouvrage, The Rise of the Naked Economy: How to Benefit from the Changing Workplace, Ryan Coonerty et Jeremy Neuner montrent que la nouvelle réalité présente aussi des avantages incontestables. Bien compris et maîtrisés, les changements à l'œuvre pourraient donner des existences plus productives, plus heureuses, plus pérennes.
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    Article sur le dernier ouvrage de Ryan Coonerty et Jeremy Neuner The Rise of the Naked Economy: How to Benefit from the Changing Workplace En 2010, le Bureau of Labor Statistics américain annonçait qu'un individu passait en moyenne quatre ans et demi à un poste En outre, les salariés ne sont plus aussi nombreux que par le passé à n'avoir à faire qu'à un seul employeur à temps plein. Près de 30% des actifs sont aujourd'hui indépendants ou employés à temps partiel, et les plus grandes entreprises du pays estiment que 30% de leur budget de recrutement est destiné à du personnel à temps partiel. En question : la sécurité de l'emploi et les avantages sociaux qui lui sont liés, comme l'assurance maladie « Sous nos yeux, le petit fermier indépendant cher à Jefferson se réaffirme, mais il n'est plus un agriculteur. Les champs à labourer, en vertu des nouveaux contrats sociaux, sont virtuels, globaux et démocratiques. » Les auteurs insistent sur le fait qu'il ne faut pas déplorer outre mesure la disparition de l'ancien contrat qui, s'il avait des mérites, n'était pas non plus exempt de défauts. La manière de faire jusqu'ici s'est accomplie sans tenir compte des coûts environnementaux ou l'épuisement des ressources naturelles. Le consumérisme et l'influence excessive des entreprises ont parfois nui à la culture et la politique. Le monde des entreprises américaines a toujours sous-évalué le travail des femmes.
Aurialie Jublin

TaskRabbit ou l'emploi à la demande : les promesses (déçues) du futur du trav... - 1 views

  • Si TaskRabbit se présente comme le site de l’économie à la demande de demain, il suscite néanmoins de nombreuses critiques, parfois virulentes, s’attachant le plus souvent à la précarisation de l’emploi, à la baisse générale des salaires observable sur le site ou encore à la corvéabilité à merci des postulants. Consommation collaborative ou économie du petit boulot (gig economy), les ambigüités des promesses de TaskRabbit rejoignent les grandes interrogations liées à la dite « économie du partage ». Cependant, TaskRabbit pourrait bel et bien être un signe avant-coureur des structures du nouveau monde du travail, tel qu’il tendrait à l’être dans les années à venir, alors que l’emploi salarié devient minoritaire.
  • Dans un monde du travail qui n’a jamais autant fait place aux freelances, missions ponctuelles, et autres contributions irrégulières à des projets contributifs ou d’intérêts généraux, une régulation et une sécurisation des parcours seront néanmoins nécessaires pour éviter une trop importante atomisation de l’emploi fragilisant les individus. Reste à se tourner vers la protection, non plus d’emplois, mais bien de personnes, aux carrières plus mouvantes que jamais.
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    "Face à ce modèle attractif, mêlant promesses de désintermédiation, de matching (adéquation offre/demande) et d'hyper-flexibilité, beaucoup de postulants se trouvent néanmoins dans une situation délicate : la compétition accrue constatée sur ce site, notamment due au nombre d'offres postées largement inférieur au nombre d'inscrits, condamne certains d'entre eux à passer la majeure partie de leur temps les yeux rivés sur l'écran de leur smartphone, à la recherche de l'offre idéale. Une forme de précarisation qu'ils considèrent néanmoins parfois comme davantage enviable que l'inactivité."
Aurialie Jublin

Yann Bramoullé: "Les réseaux sont au coeur des activités humaines" - 1 views

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    Si l'on considère que l'appartenance à un réseau est un moyen pour un individu d'acquérir de l'information pour améliorer sa propre situation et que l'acquisition de cette information a un coût, il est possible, en modélisant la position de chaque individu dans un réseau, ainsi que la forme de ce réseau, de prédire le gain que les individus, mais aussi la société dans son ensemble, peuvent en tirer. Avec mes coauteurs, nous avons modélisé les réseaux auxquels des personnes en emploi ou sans emploi appartiennent, et nous avons pu mesurer les effets de l'isolement sur la recherche d'un travail, le rôle bénéfique joué par la mise en réseau de chômeurs entre eux, et surtout avec des personnes en emploi. Nous avons aussi pu décrire le fonctionnement du favoritisme, du "piston", en montrant que la captation de la rente par un groupe se fait aux dépens de la création de valeur pour tous.
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