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Sommes-nous tous du capital humain ? - Management & RSE - 0 views

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    "Par analogie avec le stock de capital physique qui se constitue sous l'effet de l'investissement en matériels des entreprises, le « capital humain » dont chacune et chacun d'entre nous dispose provient de l'accumulation tout au long de notre parcours, de connaissances, de compétences, d'aptitudes, de talents, de qualifications, d'expériences, de « savoir-faire » et de « savoir-être ». C'est donc notre principal actif, que nous devons préserver, valoriser, et qui nous fait progresser dans la vie. Ce capital humain possède aussi une dimension collective. Selon une étude de l'OCDE, à horizon de 2060, l'accumulation de capital humain deviendra plus que jamais un facteur clé de croissance et de compétitivité ; il ne faudra pas chercher à travailler plus, mais à travailler mieux[1]. Devons-nous pour autant, nous laisser ainsi enchanter par la douce et enivrante musique du capital humain ?"
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Huge survey reveals seven social classes in UK - BBC News - 0 views

  • The new classes are defined as:

    • Elite - the most privileged group in the UK, distinct from the other six classes through its wealth. This group has the highest levels of all three capitals
    • Established middle class - the second wealthiest, scoring highly on all three capitals. The largest and most gregarious group, scoring second highest for cultural capital
    • Technical middle class - a small, distinctive new class group which is prosperous but scores low for social and cultural capital. Distinguished by its social isolation and cultural apathy
    • New affluent workers - a young class group which is socially and culturally active, with middling levels of economic capital
    • Traditional working class - scores low on all forms of capital, but is not completely deprived. Its members have reasonably high house values, explained by this group having the oldest average age at 66
    • Emergent service workers - a new, young, urban group which is relatively poor but has high social and cultural capital
    • Precariat, or precarious proletariat - the poorest, most deprived class, scoring low for social and cultural capital
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    Elite Establisshed middle class Technical middle class New affluent workers Traditional working class Emergent service workers Precariat
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​The Future of Robot Labor Is the Future of Capitalism | Motherboard - 0 views

  • According to Marx, automation that displaces workers in favour of machines that can produce more goods in less time is part and parcel of how capitalism operates. By developing fixed capital (machines), bosses can do away with much of the variable capital (workers) that saps their bottom line with pesky things like wages and short work days.
  • Capital itself is the moving contradiction, [in] that it presses to reduce labour time to a minimum, while it posits labour time, on the other side, as sole measure and source of wealth.
  • In Marxist theory, capitalists create profit by extracting what’s called surplus value from workers—paying them less than what their time is worth and gaining the difference as profit after the commodity has been sold at market price, arrived at by metrics abstracted from the act of labour itself. So what happens when humans aren’t the ones working anymore? Curiously, Marx finds himself among the contemporary robotic utopianists in this regard. Once robots take over society’s productive forces, people will have more free time than ever before, which will “redound to the benefit of emancipated labour, and is the condition of its emancipation,” Marx wrote. Humans, once freed from the bonds of soul-crushing capitalist labour, will develop new means of social thought and cooperation outside of the wage relation that frames most of our interactions under capitalism. In short, Marx claimed that automation would bring about the end of capitalism
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  • “Not immediately productive” is the key phrase here. Just think of all the forms of work that have popped up since automation began to really take hold during the Industrial Revolution: service sector work, online work, part-time and otherwise low-paid work. You’re not producing anything while working haphazard hours as a cashier at Walmart, but you are creating value by selling what has already been built, often by machines. In the automated world, precarious labour reigns. Jobs that offer no stability, no satisfaction, no acceptable standard of living, and seem to take up all of our time by occupying so many scattered parcels of it are the norm.
  • A radically different form of work is that of providing personal data for profit. This online data work is particularly insidious for two main reasons. First, because it is often not recognized as work at all. You might not think that messaging a pal about your new pair of headphones is work, but labour theorists like Maurizio Lazzarato disagree. Second, because workers are completely cut out of the data profit loop, although that may be changing.
  • Some people are already working toward this. The basic income movement, which calls for a minimum salary to be paid out to every living human regardless of employment status, is a good start, because it implies a significant departure from the purely economic language of austerity in political thought and argues for a basic income for the salient reason that we’re human and we deserve to live. However, if we really want to change the way things are headed, more will be needed.
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Rage contre la machine | Classe éco | Francetv info - 0 views

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    Résumé IA : Pourquoi le niveau de vie baisse-t-il ? La faute à la crise ? Non, son origine lui est antérieure estime Alexandre Delaigue. La stagnation de la démocratisation scolaire alors que la technologie nécessite toujours une meilleure formation explique l'accroissement des écarts de rémunération. La diminution de la fiscalité des plus hauts revenus sans redistribution est l'autre explication. Mais surtout, la technologie est venu bouleverser le rapport au travail en permettant une surveillance inédite des individus, permettant de moins avoir à motiver les salariés. Pour Erik Brynjolfsson et Andrew McAfee, l'évolution des technologies joue aussi un rôle en rendant les compétences plus rapidement obsolètes, en concentrant les gains sur un petit nombre de personnes et en biaisant les gains au bénéfice des détenteurs du capital des entreprises. Demain, l'automatisation pourrait accroître ce phénomène en automatisant des tâches jusqu'à présent qualifiées et donc continuer à diminuer l'apport éducatif. "Si ces tendances se confirment, il sera bien difficile de compter sur l'éducation et la formation pour assurer le revenu du plus grand nombre. Il ne restera que la fiscalité, en particulier la fiscalité du capital, et un niveau de redistribution plus élevé qu'aujourd'hui, par exemple sous la forme d'une allocation universelle. En tout cas, il serait particulièrement hasardeux d'espérer que la sortie de crise viendra rétablir la situation pour les salariés", conclut Alexandre Delaigue.
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Tous pirates - error 404 - 0 views

  • Concernant mon précédent billet, et parce que la share economy recouvre une très forte variété de domaines, je n'ai pas fait la distinction entre la production et la consommation. J'y reviens ici sur des points de débats que j'ai eus. Enfin, les deux types de cette nouvelle économie mettent en exergue deux points essentiels de notre société : la raréfaction du travail, et la déconnexion patente de l'investissement (partant, la finance) envers l'économie réelle. Plus d'investissement productif, et une numérisation qui crée de la valeur sans créer de l'emploi; il y a donc un nouveau contrat social à définir.
  • Depuis la faillite du socialisme (politique), un subtil équilibre se joue entre le public et le privé. L'Etat crée par l'éducation une richesse - le travailleur - qui sera exploitée par l'entreprise. En échange, l'entreprise contribue par l'impôt et les taxes à l'organisation de l'Etat. Le code libre, c'est une richesse commune, exploitée par tous, mais dans une asymétrie d'échanges. S'il fait le bonheur de communautés (celles d'Ostrom), il fait aussi le bonheur de la sphère privée. Ainsi, les flux économiques apparaissent comme une captation de valeur sur des territoires et des individus hors marchés (de l'Europe vers les US, du libriste vers Microsoft) à coût nul, pour être ensuite revendus aux producteurs initiaux. Le libre, c'est un peu l'Afrique qui importe son chocolat après avoir vendu à prix dérisoire ses fèves de cacao.
  • Que se passe-t-il ? Il faut en fait considérer qu'il n'existe pas un marché du travail, mais deux marchés : un marché de l'emploi, et un marché du revenu, lesquels ne sont pas corrélés. Les rentiers, investisseurs en capital, dealers de drogue, proxénètes, n'existent pas sur le marché du travail mais le sont bien sur celui du revenu. Idem pour les travailleurs pauvres, stagiaires, qui n'existent - quasiment - pas sur le marché du revenu, mais bien sur celui du travail.
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  • Le droit de la concurrence implique des entreprises, non des individus. Or, Internet permet de mettre en concurrence n'importe quel cerveau humain avec un autre. Même dans un territoire soumis au droit national. On a beaucoup glosé sur les emplois à 1€ du système allemand, pour des emplois peu gratifiants, d'une économie de cols roses. Le stagiaire français, lui, arrive sur un marché de cols blancs à 3€ de l'heure (436,5€ pour une semaine de 35h).
  • De même, le crowdfunding - qui apparaît comme une solution au problème du financement de l'entrepreneuriat - n'est que le symptôme d'une maladie beaucoup plus grave : la rupture consommée entre travail et capital, qui était déjà initiée bien avant la crise des subprimes
  • Quant au web, c'est la force du factor system, amplifiée par l'électricité. Ce pourrait être Pinterest, Tumblr, Github, Facebook, Amazon qui mettent en place une plateforme de travail - ludique, altruiste, sociale - à destination des populations du monde. Et dont la création de richesse ne bénéficie ni à la collectivité (via les procédés d'optimisation fiscale), ni à "l'ouvrier" de la connaissance, puisqu'il n'y a plus de pièce, seulement des flux d'information dont on ne mesure pas la valeur, avec un capital qui reste aux mains de la plateforme. Et dont les bénéficiaires sont quelques passagers clandestins d'une étrange économie.
  • Puisqu'il y a rupture de l'équilibre ténu entre public et privé, on voit apparaître une nouvelle structure : la communauté. Communauté d'intérêts, elle se structure autour de ses propres besoins, en dehors (ou à coté) des deux sphères connues. Pour certains share economy, nouvelles monnaies, troc, AMAP. Un système adaptatif qui n'a rien de nouveau.
  • Ce qui est appelé improprement économie collaborative, c'est finalement la société humaine. Parce que l'Etat n'opère plus son rôle de balancier face au privé, ne restent que deux sociétés qui se développent en parallèle, l'économie de marché et les communautés. Et l'une devient petit à petit le parasite de l'autre. Passager clandestin d'une économie dite collaborative, tirant des bénéfices sans les contraintes de la structure, les "pirates" ne sont pas ceux qui téléchargent le dernier Beyoncé, mais des multinationales qui exploitent un travail gratuit, repackagent des biens du domaine public, ou libérés (voir les méfaits du copyfraud que dénonce inlassablement Calimaq). Ou réorganisent des flux de travail ou de capital à leur avantage, sur le dos des communautés.
  • Pirate vient du grec : peirao, qui signifie tester, mettre à l'épreuve. Hacker a la même signification. Organisations comme individus testent en permanence la solidité des modèles en cours; ils s'introduisent dans les failles du sytème (la PI, l'optimisation fiscale, la territorialisation du droit); ils inventent un monde à part, intangible, non juridiquement encadré, mais qui se développe sur l'écosystème en place (les dérivés financiers, le trading haute fréquence).
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    Pour @marklor le marché de l'emploi n'est plus celui des revenus et l'économie collaborative en est le symptôme
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L'ère des talents | ManpowerGroup - 0 views

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    une petite vidéo édifiante, proposée par le groupe Manpower, expliquant comment et pourquoi nous entrons aujourd'hui dans "l'Humain Age" = "l'ère des Talents".  Le capital humain remplace le capital financier comme moteur de la prospérité économique.  4 tendances clés pointées : 1 - L'autonomie individuelle, c'est-à-dire la capacité à travailler partout et à tout moment 2 - La complexité de la relation clients, avec la tendance à la baisse des marges 3 - L'inadéquation entre population et Talents qui se manifeste par des travailleurs sans emploi et des emplois sans travailleurs 4 - La révolution technologique qui oblige à la totale transparence partout dans le monde 
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Tous Talent : le réservoir de productivité des prochaines années | Le Cercle ... - 1 views

  • L’envie et la motivation intrinsèque des femmes et des hommes de ce capital est un facteur majeur de surperformance. En effet, considérons un collaborateur au 35h, son travail ne l‘occupe que 33% de son temps disponible chaque semaine. Ses capacités à s’épanouir et à s’investir peuvent alors aisément être portées par des activités hors de son temps professionnel. En revanche, si l’entreprise oriente cette capacité en fournissant à ce collaborateur tout l’espace et les moyens nécessaires pour s’investir et s’épanouir, la productivité de son temps professionnel s’en ressentira grandement. En partant de ce constat, deux options diamétralement opposées s’offrent aux entreprises pour augmenter les sources de motivation de leurs collaborateurs.
  • elle en proposant une somme de services, d’avantages et d’activités extra-professionnels réservés à leurs collaborateurs (crèches, salles de sport, activités financées, mécénat d’entreprise, journées créatives…). La seconde option tente de rendre, par une politique RH performante, le temps consacré au travail le plus motivant possible. Les populations qui passent le plus de temps au travail – les agriculteurs et les professionnels de santé – ont généralement le taux de suicide le plus important !
  • La plupart des études consacrées au capital humain montrent régulièrement que les principaux facteurs de motivation sont l’intérêt du travail, la mobilité fonctionnelle et la mise en œuvre de nouvelles compétences, l’autonomie et la responsabilisation et les perspectives d’évolution. L’ambiance au travail, des objectifs individuels motivants et le soutien du manager dans des situations difficiles sont dans le top 5 des facteurs du bien-être au travail. Par ailleurs, le premier facteur de démotivation est le manque de reconnaissance. Au regard de ces éléments, les gisements de productivité et d’innovation sont clairs : mettre en œuvre une politique RH permettant à l’ensemble des collaborateurs d’être reconnu et de se reconnaître comme des « talents » capables d’évoluer, de se développer et de s’épanouir dans leur travail.
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    "Après la productivité par l'industrialisation des processus de l'entreprise et l'intégration des TIC, l'efficience du capital humain devient le principal levier de productivité pour les dix prochaines années."
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Les secrets bien gardés du revenu universel - 0 views

  • Le revenu universel pourrait bien être ce projet de société, à condition qu’on brise ce consensus de façade. Voici les cinq tensions autour du revenu universel qu’il est urgent d’aborder en vue d’un débat public véritable, car il ne peut et il ne doit pas y avoir de consensus politique autour d’elles : Le revenu universel suppose la primauté de l’équité et du social sur l’efficacité et l’économique Entre revenu de base et revenu universel d’existence, il existe une différence de nature Le revenu universel aura des effets désincitatifs nets sur le travail salarié (et c’est tant mieux) Besoins, passions, désirs : les besoins primaires sont une vue de l’esprit Le biais du “toutes choses égales par ailleurs” : distribution du revenu versus distribution du capital
  • Par rapport à la situation actuelle où la plupart des modèles sociaux occidentaux possèdent déjà des filets de sécurité, le revenu de base ne change pas le système d’incitations et perpétue un statu quo. Sa vertu principale est alors, comme le soutient justement Basquiat, de rationaliser et rendre plus juste un système fiscal illisible et biaisé. Mais il ne s’apparente en rien à changement de paradigme : le travail salarié garderait à peu de choses près la même place qu’il a aujourd’hui. A l’inverse, l’essence du revenu d’existence est de libérer l’individu du besoin de contracter un travail salarié pour vivre décemment. Seul un montant fixé de telle manière à ce que l’individu puisse effectivement refuser un travail sans risquer la précarité (éventuellement accompagné par des services publics complémentaires comme la santé et l’éducation) est susceptible de faire basculer nos sociétés dans un système où l’activité, la protection sociale et la production de valeur soient détachées du salariat.  
  • Par conséquent, si le revenu universel réduit (revenu de base) ou supprime (revenu d’existence) le besoin d’accepter n’importe quel travail, et notamment les petits boulots de services (la gig economy), et en l’absence d’un effet de substitution immédiat par un travail plus qualifié et mieux payé, la désincitation macroéconomique au salariat sera bien réelle (2). Les postes qualifiés de  “bullshit jobs” (ou “jobs à la con”) par David Graeber sont les premiers qui viennent à l’esprit : qui accepterait encore de bûcher jour et nuit pour un travail que l’intéressé considère lui-même comme totalement inutile à lui et à la société ?
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  • En résumé, l’effet désincitatif sur le travail contraint est une mauvaise nouvelle pour ceux qui souhaitent perpétuer le salariat comme le système d’exploitation de nos sociétés, mais une excellente nouvelle pour tous les autres. Il faut choisir son camp. A défaut d’un revenu universel et tant qu’un choc économique d’ampleur ne viendra pas précipiter la crise décisive du modèle actuel, la précarisation des classes moyennes et la polarisation des emplois intermédiaires autour des jobs très peu qualifiés maintiendront le salariat sous perfusion (politique et psychologique).
  • D’autre part, il est illusoire d’espérer que le revenu universel apaise les individus et les incite à se consacrer à des buts et activités désintéressées (la création, la politique, la communauté, etc.), puisqu’après un temps d’adaptation, les hommes ne manqueront pas de partir à la chasse aux nouveaux “besoins” qui ne sont pas couverts par le revenu universel. La boucle de la production et de la consommation pourrait ainsi recommencer en dépit du revenu universel.
  • C’est pourquoi les théoriciens des communs et du coopérativisme voient le revenu universel d’un oeil sceptique ou carrément hostile : en omettant la question de la redistribution des moyens de production, il légitimerait voire prorogerait le statu quo du capitalisme financier.
  • Il y a un pas à faire des deux côtés. Le revenu universel n’est pas une machinerie néo-libérale conçue pour maintenir des travailleurs enivrés par un flux régulier d’argent gratuit dans les filets de l’ultra-capitalisme. La redistribution du capital n’est pas la seule et unique solution pour une transition vers un modèle social plus équitable.
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    "D'ailleurs, comment une vision aussi radicale peut-elle mettre d'accord des politiques aussi différents qu'Alain Madelin et Bernie Sanders, des intellectuels aussi éloignés l'un de l'autre que Martin Luther King et Milton Friedman, des mouvements aussi divers que l'AIRE (revenu d'existence) et le MFRB (revenu de base) ? A l'origine de ce que la plupart de ses partisans voient comme un avantage certain - celui de rassembler ceux qui ne se ressemblent pas - il y a un impensé, un malentendu. Car il y aura bien un moment où il faudra débattre sur ce qui est si souvent laissé de côté : montant, plan de financement, devenir de l'emploi salarié, distribution du capital, fiscalité."
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Les données sont-elles du capital ou du travail ? - 0 views

  • Naturellement, la majorité du peuple de la Silicon Valley ne voit rien de mal à ce contrat numérique implicite. Hal Varian, chef économiste chez Google, affirme que les consommateurs reçoivent en retour des services très populaires et très pratiques, et ce gratuitement. Les annonceurs bénéficient d’un moyen bon marché et efficace pour mieux cibler leur audience. Si les utilisateurs n’aiment pas l’offre de Google, ils peuvent facilement le quitter pour d’autres services. Les concurrents peuvent générer ou acheter leurs propres données, libres de droits. La concurrence est à portée de clic.
  • Mais une équipe de chercheurs universitaires et technologues, sous la direction de M. Lanier, a récemment publié une étude qui remet en cause ce point de vue. Ils affirment que les données devraient être vues comme le produit du travail, et non le sous-produit des loisirs.
  • L'économie des données s’est développée par accident, plus que volontairement. Elle est inefficace, injuste et contre-productive, et devrait être totalement repensée, soutiennent-ils. Ils font la différence entre d’un côté, le modèle existant de Data as Capital, ou “données comme capital” (DaC en anglais), qui traite les données comme les produits de combustion de notre mode de consommation, la matière première d’un capitalisme de surveillance ; et de l’autre, un modèle théorique de Data as Labour, (DaL) ou “données comme travail”, qui traite les données comme une propriété générée par les utilisateurs et qui devrait profiter en priorité à ces derniers. Ils lancent un appel aux économistes du travail et aux entrepreneurs pour créer un véritable marché des données des utilisateurs. Un tel marché rémunérerait les données, créant ainsi de nouveaux emplois, tout en nourrissant une culture de “dignité numérique” et en donnant un coup de pouce à la productivité de l’économie. Cette idée est développée dans ‘Radical Markets’ (Les marchés radicaux), un livre d’Eric Posner et Glen Weyl, à paraître prochainement, et qui présente à la fois une critique féroce du “techno-féodalisme” et un appel idéaliste au partage plus équitable des fruits de notre intelligence collective. Pour M. Weyl, “le modèle actuel de propriété des données n’est pas économiquement viable”.
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  • Pour aiguiller l'économie des données dans la bonne direction, ils proposent de renforcer trois contre-pouvoirs. Premièrement, plus de concurrence et d’innovation sont essentielles pour stimuler le marché des données. Les grands acteurs technologiques ne devraient pas pouvoir mettre des bâtons dans les roues des nouveaux arrivants. Et de fait, peut-être faudra-t-il qu’un des grands groupes technologiques sorte des rangs pour promouvoir une nouvelle économie des données, étant donné l’ampleur vertigineuse et décourageante des économies d’échelle à réaliser.
  • Deuxièmement, les gouvernements devraient mettre à jour et appliquer une politique de la concurrence, en encourageant la portabilité des données et la croissance de l’économie du DaL. Un régime de régulation plus strict, comme le Règlement général de la protection des données (RGPD) de l’Union européenne, qui entrera en vigueur en mai, serait d’une grande aide. Enfin, nous consommateurs devrons devenir plus matures quant à notre rôle de travailleurs numériques et – en terminologie marxiste – développer une conscience de classe. Des syndicats des données numériques devront naître afin de se battre pour nos droits collectifs. Historiquement, l’approche du travail pour faire plier le capital a été la grève. On saura que le mouvement DaL est pris au sérieux lorsque nous commencerons à planter des piquets de grève numériques sur les réseaux sociaux avec le slogan : “pas de posts sans salaire !”
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    "Si Platon était encore de ce monde, il verrait la majorité de nos activités professionnelles comme des loisirs, et une grande partie des loisirs dont nous profitons comme du travail. Ces patrons aux salaires extravagants que l'on croise à Davos et qui voyagent dans le monde entier en jet privé pour débattre des grands sujets du moment ne feraient en fait à ses yeux que se livrer à un tourbillon sans fin de conférences. Mais Platon regarderait probablement de travers ceux qui prennent plaisir à pêcher, à jardiner ou à cuisiner - des activités laborieuses. C'est la thèse développée récemment lors d'une conférence du Financial Times par le philosophe tchèque Tomas Sedlacek. Son argument était surtout (je crois) une provocation intellectuelle, destinée à révéler comment nos définitions du travail et des loisirs dépendent du contexte culturel bien plus que de lois sociales immuables. "
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Retour vers le futur : quand le capitalisme de plate-forme nous renvoie au « ... - 0 views

  • L’histoire de la théorie des organisations est indissociable de l’essor de la firme managériale. L’un des traits communs des premières théorisations, notamment celle de Ronald Coase en 1937 dans son célèbre article sur « la nature de la firme », est d’opposer le fonctionnement interne de la firme (hiérarchique, contrôlé) à celui (plus horizontal) du marché.
  • Cette distinction fondatrice, qui sert souvent d’introduction aux manuels de théorie des organisations, n’est évidemment plus de mise lorsque l’on se penche sur des plates-formes telles qu’Uber, Airbnb, Taskrabbit ou autres Deliveroo. Ces acteurs ne possèdent pas les actifs nécessaires à la réalisation de l’activité. À l’aide d’algorithmes (qui remplacent une grande partie du travail effectué par le management intermédiaire), les plates-formes pair-à-pair mettent en relation et organisent des transactions marchandes entre offreurs et demandeurs, eux-mêmes indépendants de la plate-forme. Ces « organisations-marché » se construisent sur une hybridation qui rend caduque l’idée d’une différence de nature entre entreprise et marché.
  • Dans la théorie de l’agence, la firme n’est plus vue comme une « entité » identifiable. Au contraire, son enveloppe disparaît au profit d’une « fiction légale », support d’un processus de contractualisation dont l’unique objectif est de maximiser la valeur pour l’actionnaire. De ce point de vue, Uber ou Airbnb, semblent constituer l’incarnation pure et parfaite de la firme « nœud de contrat » : elles se réduisent à une structure centrale légère et flexible (la « fiction légale »), qui pousse la logique d’externalisation à son paroxysme pour toutes les activités productives.
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  • Le rôle des plates-formes se résume à contractualiser, mettre en œuvre des algorithmes de mis en relation et de contrôle, et investir massivement en marketing. Mais elles n’ont que très peu d’actifs, ne produisent rien, et revendiquant une position de simple intermédiaire, ne sont pas responsables de grand-chose.
  • Le changement est considérable : là où l’entreprise managériale organisait et transformait le travail, la plate-forme contractualise, externalise, et contrôle à distance. Le travail n’est pas conçu par la plate-forme qui n’en est plus responsable. Le travail est sorti de l’entreprise. Là où l’entreprise était institution, il n’y a plus qu’un marché.
  • Les plates-formes pair-à-pair ne possèdent pas les actifs productifs. C’est donc aux « travailleurs » de constituer et d’apporter le capital nécessaire à la réalisation du travail, quitte à supporter les risques associés. L’individu doit constituer et mobiliser un capital préalable (sous la forme d’un véhicule pour les VTC, d’un bien immobilier dans le cas d’Airbnb) pour exercer son activité.
  • Ce contexte précapitaliste fait écho à de nombreux éléments qui caractérisent le travail sur les plates-formes : la disparition d’un espace de travail géré par l’employeur ; l’indépendance hiérarchique (mais la dépendance économique) des travailleurs qui n’entretiennent pas un lien hiérarchique mais marchand avec l’apporteur d’affaires ; la difficulté à penser une forme d’action et de représentation collective (ou syndicale) ; la difficulté à définir une frontière claire entre les sphères domestique, productive et professionnelle ; l’existence d’un travail pluriel avec des activités d’appoint (qui rappelle les « slashers », ces actifs qui cumulent plusieurs métiers) plutôt qu’une activité unique à temps plein ; enfin l’auto-organisation individuelle (les individus déterminent eux-mêmes leur degré d’engagement sur la plate-forme).
  • Curieux monde que celui d’Uber, dans lequel les travailleurs sont des capitalistes, souvent sans pouvoir, exploités par des manageurs virtuels (les algorithmes) d’une entreprise souvent qualifiée de « sans actifs » ! Dans l’univers des plates-formes, bien plus que la possession d’un capital productif, c’est le pouvoir de marché qui est déterminant.
  • Dans cette perspective, tout actif (matériel ou immatériel) peut être vu comme une ressource dormante, dont la valeur peut et doit être maximisée. Le nouvel « homo collaborans » calcule, arbitre et intègre une éthique financiarisée dans laquelle il gère en permanence sa propre valeur.
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Le DRH du XXI ème siècle | Le nouvel Economiste - 1 views

  • A l’aune de ces nouvelles tendances, la relation contractuelle avec l’entreprise se redéfinit. “L’operating system” des entreprises, jadis basé sur les processus et la hiérarchie, migre vers la transversalité et le lien social. L’une des missions prioritaires des DRH ? Accompagner ce changement.
  • Beaucoup de transformations viennent par le recrutement et la formation. La réussite de l’entreprise dépend donc des opérationnels. Le DRH est bien placé pour identifier les champions de demain. “La fonction RH est la personne qui est responsable des talents, de leur recrutement et leur développement”, estime Alexandre Pachulski. La formation est un domaine propice pour aider à transformer l’entreprise et engager les collaborateurs. Le recrutement est aussi un processus dans lesquel s’incarne très bien le collaboratif. Plus aucune entreprise ne recrute un salarié sur la base du jugement d’un seul manager.
    • Aurialie Jublin
       
      Qui pour remplacer le DRH dans une société de l'individu autonome en réseau ?
  • Soumis à des stress multiples, partenaires sociaux, salariés, directions métiers, il s’assure avant tout qu’il n’y pas de conflits. Passer d’un mode contrôle-commande à un mode de reconnaissance et d’autonomie dans une organisation n’est pas facile. “Les DRH ne doivent plus s’occuper des individus mais du collectif. Ils passent du je au nous”, résume Alexandre Pachulski.
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  • Le DRH du XXIe siècle sera avant tout hybride. Il doit avoir une connaissance de la technologie – ce qui irrigue la transformation des organisations – mais aussi connaître les métiers, et avoir une culture internationale. Audacieux et innovant, dynamique et participatif, il ne doit pas être un chef du personnel engoncé dans des logiques de règlement ou de contrat. Plus architecte que spécialiste, il captera les tendances et comprendra les grandes modifications sociétales. Ces dimensions ne s’apprennent pas forcément dans les écoles et les universités.
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    L'entreprise du futur sera collaborative ou ne sera pas Pour accompagner ces changements, la fonction ressources humaines va devoir se transformer. Ses responsables, les DRH, sont âprement sollicités : mobilité, réseaux sociaux, télétravail, collaboratifs, génération Y, les facteurs de changement, majeurs, se multiplient. Les responsables de la valorisation du capital humain sont les pilotes naturels de ces mutations. Ces dernières sont aussi des opportunités : les ressources, dites humaines sont celles qui font la différence, offrent des opportunités, permettent de sortir du lot de la concurrence, bref accélèrent la croissance. A condition toutefois de parvenir à relever quelques enjeux, à commencer par la maîtrise du numérique ou la gestion des fameux "digital natives"…
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Nouvelle baisse de l'emploi salarié au troisième trimestre - Capital.fr - 0 views

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    Baisse de l'emploi salarié dans tous les secteurs (sur un an) : - marchant : -0,4% (soit 56.600 emplois) - industrie : -0,7% (soit 24.600 emplois) - intérim : 74.400 emplois - construction : -05% (soit 7.600 emplois) - tertiaire : -0,2% (soit 24.500 emplois)
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Digital labor : portrait de l'internaute en travailleur exploité - France Cul... - 4 views

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    Emission de Place de la Toile du 08/12/12
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    Notes sur l'émission : Digital labor, notion de la fin des années 2000 : participation en ligne, spontanée, de citoyens, d'"amateurs professionnels", logique de don. Mais quand notre participation est moins spontanée, plus dirigée → spectre de l'exploitation. La participation en ligne serait donc en fait un travail, et elle devrait être rémunérée. Activités concernées : blog, édition en ligne, … ex Huffington post ne rémunère pas car c'est considéré comme des tribunes Autres activités : recherches sur google, liker, … → être présent en ligne = production de valeur web 1.0 - économie du portail, le seul fait qu'il y avait trafic donnait de la valeur web 2.0 -développement de l'inter-relation et des moteurs de recherches Données sur les liaisons qui comptent, pas les données personnelles des gens Si on considère que le cœur de la valeur sont l'inter-relation, la capacité à contextualiser, d'avoir une activité intelligente (c'est à dire de s'être débarrassé des activités mécanisables des opérations mentales), l'attention, la capacité de tri sémantique, les capacités de s'adapter, d'innover (tout ce que YMB nomme les immatériels non codifiables), la captation de cela est de l'exploitation, mais elle est collective. Il y a peut être exploitation mais pas aliénation, ni sentiment d'exploitation, car pas de souffrance liée à cette exploitation. On retire de bénéfices de cette activité : connaissances, notoriété On veut que les gens restent actifs jusqu'au bout, qu'ils restent "vivant" face à la machine, tout au long du cycle, mais cela ne lui donne pas l'impression d'être aliéné intellectuellement -> capital intellectuel, il n'y a plus d'un côté le travail et de l'autre le capital. Théorie sur les 2 degrés d'exploitation (assez complexe, expliquée ici 140&dq=exploitation+au+deuxième+degré+cognitif&source=bl&ots=sxECUkbSsD&s
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Cognitariat: Journal of Contingent Labor - 0 views

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    "Cognitariat is an open access refereed journal that offers an open platform to all scholars, students, and activists who have or are laboring as contingent and temporary workers within the current regime of the so-called cognitive capital. Cognizant of the precarity of contingent workers and their fear of reprisals, we can, if asked, publish your work without revealing your identity."
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Favi, l'usine qui tourne sans chefs - Capital.fr - 2 views

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    Depuis près de trente ans, ce sous- traitant picard pour l'industrie automobile pousse ses 400 ouvriers à élire leurs responsables et à travailler sans hiérarchie. Et le succès de son modèle fait réfléchir.
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A quoi ressemblera l'entreprise de demain ? - Entreprise20.fr - 2 views

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    CR de Frédéric Cavazza de la réunion préparatoire de l'Enterprise 2.0 Summit. Un passage intéressant sur la définition de l'entreprise idéale du XXIe siècle :  Chacun a ainsi pu donner sa définition, l'occasion pour moi de noter quelques notions et mots-clés intéressants : - Responsabilisation (la collaboration est l'affaire de chacun, pas que des représentants de la génération Y) ; - Confiance (accepter de partager ses connaissances) ; - Plaisir (s'épanouir dans la collaboration et la performance collective) ; - Adaptabilité (prendre en compte le fossé culturel entre les nouveaux entrants et les "séniors") ; - Fluidité (des processus, des informations, mais également des collaborateurs) ; - Tolérance (vis-à-vis des idées qui sont partagées et des erreurs qui peuvent être faites lors de la phase d'adaptation aux pratiques collaboratives) ; - Engagement (principalement de la Direction et du Middle-Management) ; - Diversité (des profils, des parcours, des cultures) ; - Bienveillance (pas de censure ou d'inhibition). Au cours des discussions qui ont suivi, j'ai également pu noter des phrases et des idées dont je suis incapable de retracer l'origine (veuillez m'en excuser) : - "Arrêtons de parler de changement, car le changement fait peur, parlons plutôt d'adaptation" ; - "Les RSE (réseaux sociaux d'entreprise) sont les ERP de demain" ; - "Il faut reconfigurer l'organisation et les processus autour des savoirs et du capital humain" ; - "Nous devons passer à une logique d'apprentissage et de discussions / échanges permanents, donc trouver les bons stimuli auprès des collaborateurs" ; - "L'objectif est d'accélérer la prise de décision et la résolution de problèmes non plus grâce aux outils de production, mais à la collaboration" ; - "La hiérarchie devrait être là pour inspirer et modérer, plutôt que de surveiller et comptabiliser" ; - "Dans une dynamique de créativit
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Benoît Hamon veut développer les Scop - La Tribune - 0 views

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    Le ministre Benoît Hamon a présenté devant le Conseil économique, social et environnemental ce qu'il souhaite faire pour favoriser le développement des sociétés coopératives et participatives (Scop). Soutenir la croissance des Scop n'est pas, selon le ministre, un principe idéologique, mais plutôt une action pragmatique. Car les Scop résistent mieux et durablement aux difficultés économiques. Ce, "pour la raison simple que la totalité de leur excédant est reversé dans l'entreprise. Les Scop ne sont pas tendues par un objectif de rémunération du propriétaire en capital de l'entreprise".
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La cooptation inspire les start-up et transforme les employés en recruteurs - 0 views

  • RolePoint, par exemple, permet aux employés d’une entreprise de recommander en quelques clics des candidats dans leurs propres réseaux sociaux : LinkedIn, Facebook et Twitter. L’entreprise utilisatrice participe peut inciter ses employés à faire des recommandations en mettant en place un système de récompense. Elle peut aussi garder un œil sur des candidats potentiels en créant une “communauté de talent” en ligne qu’elle remplit au fur et à mesure des profils intéressants croisés sur LinkedIn, Facebook et Twitter.
  • Dans la Silicon Valley, le recrutement par cooptation numérique est devenu une nécessité tant la guerre des talents fait rage. Les employés jouent aux chaises musicales entre les géants Facebook, Google et Apple, quand ils ne décident pas de se lancer dans l’aventure start-up. Dans une économie ou le capital humain est la première source de valeur, toutes les méthodes sont bonnes pour trouver le candidat idéal. A San Francisco, RolePoint, Discover.ly, Kareer.me et bien d’autres start-up sont parties à la conquête de ce nouveau marché.
  • Ces start-up ont compris que le recentrement sur la valorisation de l'individu, notamment pour la génération Y, transformait le recrutement à tous les niveaux. On peut donc se demander quel rôle les recruteurs vont jouer dans tout cela… Vraisemblablement, plus le capital humain va prendre de la valeur, notamment avec l’essor de l’économie numérique, plus les RH vont devoir se concentrer sur des programmes de valorisation et développement des employés.
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    "Après la révolution du recrutement social, qui a bouleversé les ressources humaines via les réseaux sociaux, une nouvelle ère se dessine avec des outils numériques de cooptation, qui misent sur la culture d'entreprise et les employés avant tout. Des start-up transformant les employés en chasseurs de têtes se multiplient outre-Atlantique mais aussi en Europe."
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Grand résumé de Ce que travailler veut dire. Une sociologie des capacités et ... - 2 views

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    Alors que la flexibilité transforme le travail en profondeur, les réformes sur la « flexicurité », tout en s'employant à redéfinir le compromis entre travail et capital au fondement de l'État social, restent essentiellement centrées sur l'emploi, laissant le travail à leurs marges. Faire de la sécurisation des parcours professionnels par l'employabilité la nouvelle pierre de touche de l'État social revient pourtant à lier, au moins pour partie, la sécurité des salariés aux possibilités de développement professionnel qu'ils peuvent trouver dans le travail et l'entreprise. Or, étonnement, le rôle de l'entreprise en la matière n'est guère interrogé par ces réformes qui imputent au travailleur la responsabilité de son employabilité, mais laissent en suspens une question décisive : le salarié a-t-il accès aux moyens pour exercer une telle responsabilité et où peut-il les trouver ?
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The Rise of Anti-Capitalism - NYTimes.com - 2 views

    • abrugiere
       
      Cette économie d'abondance et de production à coût marginal a des impacts réels sur le marché du travail. C'est dans les communs collaboratifs que se trouvent dorénavant les nouvelles opportunités de travail (ou d'emplois ?). Aux USA le nombre d'ONG est augmenté de 25% entre 2001 et 2011 pour passer de 1M3 à 1M6, tandis que les entreprises ont augmenté de 1/2 % dans le même temps.  Aus USA, CAnada, Angleterre, le secteur non concurrentiel excède 10% de la main d'oeuvre 
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    Article de J Rifkin  Nous vivons en ce moment un vrai paradoxe du capitalisme : la dynamique de compétitivité des marchés qui tend à réduire toujours plus les coûts, associée à une révolution technologique, est en train de produire des biens et des services en abondance : à coût nul ou marginal.  On le voyait déjà avec Napster à la fin des années 90. De l'industrie de la musique, on a vu ce phénomène s'étendre à l'énergie, aux livres, à l'industrie manufacturière ou l'éducation.  Aujourd'hui, avec l'internet des objets, cela va s'étendre à l'économie entière. L'internet des objets, c'est demain 11 bilions de capteurs rattachés à des ressources naturelles, des lignes de production, des smart gris, des réseaux de logistiques, dans les maison, les bureaux, les magasins... En 2020, on prévoit 50 bilions de capteurs qui seront connectés.  Les individus pourront connecter leur réseau et exploiter les données par des big data, des algorithmes, et par là accélérer l'efficience des objets, des réseaux, et donc diminuer toujours plus les coûts d'utilisation. Cisco prévoit que vers 2022 les gains de productivité du secteur privé engendrés par l'internet des objets excédera les 14 trillion de dollars. Une autre étude de General Electric estime elle que la croissance de la productivité par l'internet des objets pourrait affecter la moitié de l'économie globale en 2025. 
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