"Ma décision est à présent nécessaire pour regagner la confiance du public et la capacité d'action de la police de Cologne", a déclaré ce dernier."Les gens veulent savoir ce qui s'est passé cette nuit-là et il faut s'assurer que cela ne se reproduise pas", a-t-il ajouté, promettant des détails sur l'enquête lundi.La communication très limitée de la police sur ces événements lui vaut aujourd'hui d'être soupçonnée de chercher à dissimuler la gravité des faits, alors que le nombre de plaintes s'élève désormais à 200, selon l'hebdomadaire Der Spiegel.Au-delà des déficiences de la police, le débat se focalise en Allemagne sur les conséquences à tirer pour la politique d'accueil des réfugiés de la chancelière Angela Merkel, dont le pays a accueilli l'an dernier 1,1 million de demandeurs d'asile. Un afflux record qui suscite l'inquiétude grandissante d'une partie de l'opinion.Une manifestation du parti populiste et islamophobe Pegida est prévue samedi à Cologne, sur le parvis séparant la cathédrale de la gare centrale où ont eu lieu les agressions du Nouvel An."Il faut réduire sensiblement le nombre, nous ne pourrons pas accueillir chaque année un million de réfugiés", a estimé le chef de file des députés du parti social-démocrate, Thomas Oppermann. Burberry pas cher Droite et gauche confondues, la coalition au pouvoir à Berlin cherche à envoyer un message de fermeté sur la nécessité pour les immigrés de s'intégrer et sur les menaces pesant sur ceux qui enfreignent la loi.- Expulser les demandeurs d'asile criminels -Il s'agit en particulier de rendre les procédures d'expulsion plus rapides.Actuellement la législation impose une condamnation d'au moins trois ans de prison d'un demandeur d'asile pendant l'examen de son dossier pour lui faire perdre son statut, à la condition supplémentaire que sa vie ou sa santé ne soient pas menacées dans son pays d'origine."Il faut se demander s'il ne faut pas le perdre plus tôt (que ce qui est prévu aujourd'hui), et je dois dire que, pour moi, il faut le perdre plus tôt", a déclaré Angela Merkel vendredi soir lors d'une réunion avec des responsables de son parti conservateur à Mayence (sud-ouest).Le SPD, d'abord plus réservé sur le durcissement des règles d'expulsion, semblait lui aussi vendredi aller dans ce sens."Nous devons examiner toutes les possibilités du droit international pour pouvoir renvoyer les demandeurs d'asile criminels dans leur pays", où ils pourraient effectuer leur peine de prison, a déclaré son président Sigmar Gabriel."S'il faut changer la loi, nous le ferons", a-t-il promis. Sac Burberry pas cher La droite a appelé vendredi à "trancher" le cas Christiane Taubira, hostile à la réforme de la déchéance de la nationalité qu'elle est censée défendre devant le Parlement et rappelée à son devoir de solidarité gouvernementale par Manuel Valls."Un ministre, ça ferme sa gueule ou ça démissionne", disait Jean-Pierre Chevènement qui a honoré cette promesse trois fois. Christiane Taubira ne semble pas partager cet adage, passé dans le langage courant de la politique française.La garde des Sceaux, elle, reste en poste, persiste et signe: cet élargissement de la déchéance de nationalité aux binationaux nés français et condamnés pour terrorisme, que François Hollande souhaite inscrire dans la Constitution, n'est "pas souhaitable" car son "efficacité" est "absolument dérisoire", a-t-elle insisté.Interrogé sur cette hostilité réitérée, le chef du gouvernement Manuel Valls a rappelé vendredi soir à Evry qu'"il n'y a qu'une seule ligne possible c'est celle qui avait été définie par le Président de la République". "Chacun doit s'y tenir", a-t-il rappelé, assurant que le gouvernement est "soudé" dans "la lutte contre le terrorisme et la protection des Français".Plus qu'un désaccord gouvernemental, la situation a une allure inédite: une ministre régalienne ouvertement opposée à un texte constitutionnel dont elle est censée convaincre du bien-fondé les parlementaires de sa majorité, au demeurant réticents. Burberry Soldes Respectée des "frondeurs" du PS et de la gauche de la gauche, elle avait déjà subi un cinglant désaveu le 23 décembre avec la confirmation de cette réforme, alors qu'elle en avait annoncé le retrait la veille sur une radio algérienne. Ce couac avait suscité une première salve de la part de la droite, favorable, elle, au texte.Surtout, Mme Taubira envoie des signaux contradictoires alors qu'elle vient de cosigner une tribune dans Le Monde avec le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve pour défendre le projet de loi de lutte contre la criminalité organisée, également critiqué par une partie de la majorité.- "Rétrécissement de ce gouvernement" -L'opposition s'est une nouvelle fois engouffrée dans la brèche. "Cette crise gouvernementale, elle doit se trancher soit par le fait que Mme Taubira retire ses propos, ce que je n'imagine pas qu'elle pourrait faire, soit qu'elle quitte le gouvernement", a réagi le président du MoDem, François Bayrou.Si elle est "en désaccord avec le président de la République, j'imagine qu'elle devrait avoir à c?ur de respecter ses convictions et de quitter le gouvernement", a renchéri le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde tandis que, pour Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France), elle doit "démissionner immédiatement".Voir la ministre qualifier la politique menée par Hollande de "dérisoire en terme d'efficacité, ça en dit long sur le fait que même jusqu'au sommet de l'Etat, personne ne croit à ce que le président de la République et le gouvernement mettent en oeuvre", a de son côté ironisé Thierry Solère pour Les Républicains.
Droite et gauche confondues, la coalition au pouvoir à Berlin cherche à envoyer un message de fermeté sur la nécessité pour les immigrés de s'intégrer et sur les menaces pesant sur ceux qui enfreignent la loi.- Expulser les demandeurs d'asile criminels -Il s'agit en particulier de rendre les procédures d'expulsion plus rapides.Actuellement la législation impose une condamnation d'au moins trois ans de prison d'un demandeur d'asile pendant l'examen de son dossier pour lui faire perdre son statut, à la condition supplémentaire que sa vie ou sa santé ne soient pas menacées dans son pays d'origine."Il faut se demander s'il ne faut pas le perdre plus tôt (que ce qui est prévu aujourd'hui), et je dois dire que, pour moi, il faut le perdre plus tôt", a déclaré Angela Merkel vendredi soir lors d'une réunion avec des responsables de son parti conservateur à Mayence (sud-ouest).Le SPD, d'abord plus réservé sur le durcissement des règles d'expulsion, semblait lui aussi vendredi aller dans ce sens."Nous devons examiner toutes les possibilités du droit international pour pouvoir renvoyer les demandeurs d'asile criminels dans leur pays", où ils pourraient effectuer leur peine de prison, a déclaré son président Sigmar Gabriel."S'il faut changer la loi, nous le ferons", a-t-il promis. Sac Burberry pas cher La droite a appelé vendredi à "trancher" le cas Christiane Taubira, hostile à la réforme de la déchéance de la nationalité qu'elle est censée défendre devant le Parlement et rappelée à son devoir de solidarité gouvernementale par Manuel Valls."Un ministre, ça ferme sa gueule ou ça démissionne", disait Jean-Pierre Chevènement qui a honoré cette promesse trois fois. Christiane Taubira ne semble pas partager cet adage, passé dans le langage courant de la politique française.La garde des Sceaux, elle, reste en poste, persiste et signe: cet élargissement de la déchéance de nationalité aux binationaux nés français et condamnés pour terrorisme, que François Hollande souhaite inscrire dans la Constitution, n'est "pas souhaitable" car son "efficacité" est "absolument dérisoire", a-t-elle insisté.Interrogé sur cette hostilité réitérée, le chef du gouvernement Manuel Valls a rappelé vendredi soir à Evry qu'"il n'y a qu'une seule ligne possible c'est celle qui avait été définie par le Président de la République". "Chacun doit s'y tenir", a-t-il rappelé, assurant que le gouvernement est "soudé" dans "la lutte contre le terrorisme et la protection des Français".Plus qu'un désaccord gouvernemental, la situation a une allure inédite: une ministre régalienne ouvertement opposée à un texte constitutionnel dont elle est censée convaincre du bien-fondé les parlementaires de sa majorité, au demeurant réticents. Burberry Soldes
Respectée des "frondeurs" du PS et de la gauche de la gauche, elle avait déjà subi un cinglant désaveu le 23 décembre avec la confirmation de cette réforme, alors qu'elle en avait annoncé le retrait la veille sur une radio algérienne. Ce couac avait suscité une première salve de la part de la droite, favorable, elle, au texte.Surtout, Mme Taubira envoie des signaux contradictoires alors qu'elle vient de cosigner une tribune dans Le Monde avec le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve pour défendre le projet de loi de lutte contre la criminalité organisée, également critiqué par une partie de la majorité.- "Rétrécissement de ce gouvernement" -L'opposition s'est une nouvelle fois engouffrée dans la brèche. "Cette crise gouvernementale, elle doit se trancher soit par le fait que Mme Taubira retire ses propos, ce que je n'imagine pas qu'elle pourrait faire, soit qu'elle quitte le gouvernement", a réagi le président du MoDem, François Bayrou.Si elle est "en désaccord avec le président de la République, j'imagine qu'elle devrait avoir à c?ur de respecter ses convictions et de quitter le gouvernement", a renchéri le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde tandis que, pour Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France), elle doit "démissionner immédiatement".Voir la ministre qualifier la politique menée par Hollande de "dérisoire en terme d'efficacité, ça en dit long sur le fait que même jusqu'au sommet de l'Etat, personne ne croit à ce que le président de la République et le gouvernement mettent en oeuvre", a de son côté ironisé Thierry Solère pour Les Républicains.
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