« Mais enfin ! repritil, il est quelquefois criminel de ne point, quandon le peut, raisonner à coup sûr ! … Si je ne raisonne point, comme je lefais, avec ce gravier, il me faudra raisonner avec un ballon ! Mon cher, lascience de l'aérostation dirigeable n'est point encore assez développéepour que je puisse faire entrer, dans le jeu de mes cogitations, l'assassinqui tombe du ciel ! Ne dites donc point qu'une chose est possible, quandil est impossible qu'elle soit autrement.Nous savons, maintenant, comment l'homme est entré par la fenêtre, et nous savons aussi à quel moment il est entré. Il y est entré pendant la promenade de cinq heures. Lefait de la présence de la femme de chambre qui vient de faire la ChambreJaune, dans le laboratoire, au moment du retour du professeur et de safille, à une heure et demie, nous permet d'affirmer qu'à une heure et demie, l'assassin n'était pas dans la chambre, sous le lit, à moins qu'il n'yait complicité de la femme de chambre. Qu'en ditesvous, Monsieur Robert Darzac ? »Darzac secoua la tête, déclara qu'il était sûr de la fidélité de lafemme de chambre de Mlle Stangerson, et que c'était une fort honnête etfort dévouée domestique. « Et puis, à cinq heures,Stangerson est entré dans la chambre pourchercher le chapeau de sa fille ! ajoutatil… - Il y a encore cela ! fit Rouletabille. - L'homme est donc entré, dans le moment que vous dites, par cettefenêtre, fisje, je l'admets, mais pourquoi atil refermé la fenêtre, ce quidevait, nécessairement, attirer l'attention de ceux qui l'avaient ouverte ? - il se peut que la fenêtre n'ait point été refermée « tout de suite », merépondit le jeune reporter. Polo Lacoste Femme pas cher Mais, s'il a refermé la fenêtre, il l'a refermée àcause du coude que fait le sentier garni de gravier, à vingtcinq mètresdu pavillon, et à cause des trois chênes qui s'élèvent à cet endroit. polo lacoste moins cher- Que voulezvous dire ? » demandaRobert Darzac qui nous avaitsuivis, et qui écoutait Rouletabille avec une attention presque haletante. « Je vous l'expliquerai plus tard, monsieur, quand j'en jugerai le moment venu ; mais je ne crois pas avoir prononcé de paroles plus importantes sur cette affaire, si mon hypothèse se justifie. - Et quelle est votre hypothèse ? - Vous ne la saurez jamais si elle ne se révèle point être la vérité. C'estune hypothèse beaucoup trop grave, voyezvous, pour que je la livre tantqu'elle ne sera qu'hypothèse. - Avezvous, au moins, quelque idée de l'assassin ? - Non, monsieur, je ne sais pas qui est l'assassin, mais ne craignez rien,monsieur Robert Darzac, je le saurai. » Je dus constater queRobert Darzac était très ému ; et je soupçonnaique l'affirmation de Rouletabille n'était point pour lui plaire. Polo Lacoste Homme pas cher Alors,pourquoi, s'il craignait réellement qu'on découvrît l'assassin (je questionnais ici ma propre pensée), pourquoi aidaitil le reporter à le retrouver ? Mon jeune ami sembla avoir reçu la même impression que moi, et ildit brutalement : « Cela ne vous déplaît pas, monsieur Robert Darzac, que je découvrel'assassin ? - Ah ! je voudrais le tuer de ma main ! s'écria le fiancé de Mlle Stangerson, avec un élan qui me stupéfia. Polo Lacoste Femme pas cher - Je vous crois ! fit gravement Rouletabille, mais vous n'avez pas répondu à ma question. » Nous passions près du bosquet, dont le jeune reporter nous avait parléà l'instant ; j'y entrai et lui montrai les traces évidentes du passage d'unhomme qui s'était caché là. Rouletabille, une fois de plus, avait raison. « Mais oui ! fitil, mais oui ! … Nous avons affaire à un individu enchair et en os, qui ne dispose pas d'autres moyens que les nôtres, et ilfaudra bien que tout s'arrange ! » Ce disant, il me demanda la semelle de papier qu'il m'avait confiée etl'appliqua sur une empreinte très nette, derrière le bosquet. Puis il se releva en disant : « Parbleu ! » Je croyais qu'il allait, maintenant, suivre à la piste « les pas de la fuitede l'assassin », depuis la fenêtre du vestibule, mais il nous entraîna assezloin vers la gauche, en nous déclarant que c'était inutile de se mettre lenez sur cette fange, et qu'il était sûr, maintenant, de tout le chemin de lafuite de l'assassin. « Il est allé jusqu'au bout du mur, à cinquante mètres de là, et puis il asauté la haie et le fossé ; tenez, juste en face ce petit sentier qui conduit àl'étang. Acheter polo lacoste pas cher C'est le chemin le plus rapide pour sortir de la propriété et aller àl'étang. Polo Lacoste Homme pas cher- Comment savezvous qu'il est allé à l'étang ? - Parce que Frédéric Larsan n'en a pas quitté les bords depuis ce matin. Il doit y avoir là de fort curieux indices. » Quelques minutes plus tard, nous étions près de l'étang. C'était une petite nappe d'eau marécageuse, entourée de roseaux, etsur laquelle flottaient encore quelques pauvres feuilles mortes de nénuphar. Le grand Fred nous vit peutêtre venir, mais il est probable quenous l'intéressions peu, car il ne fit guère attention à nous et continua deremuer, du bout de sa canne, quelque chose que nous ne voyions pas… « Tenez, fit Rouletabille, voilà à nouveau les pas de la fuite del'homme ; ils tournent l'étang ici, reviennent et disparaissent enfin, prèsde l'étang, juste devant ce sentier qui conduit à la grande route d'Épinay.L'homme a continué sa fuite vers Paris… - Qui vous le fait croire, interrompisje, puisqu'il n'y a plus les pas del'homme sur le sentier ? … - Ce qui me le fait croire ? Mais ces paslà, ces pas que j'attendais !s'écriatil, en désignant l'empreinte très nette d'une « chaussure élégante»… Voyez ! … » Et il interpella Frédéric Larsan.
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