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part importante, à sa victoire. chemise ralph lauren - 0 views

started by urroyansh urroyansh on 28 Nov 13
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    chemise ralph laurenLaurence embrassait Nicolas, Auteuil saluait Neuilly, et le candidat tombait dans les bras de ces messieurs de Carrefour et d'Axa. Et donc, patatras, le ministre de l'Intérieur porté par les hourras, lachait en horsd'oeuvre deux ou trois missiles contre les heures, puis en venait à l'essentiel : une véritable déclaration de guerre contre le droit de grève et l'activité syndicale. Tour à tour, il déclarait vouloir ? en finir avec la dictature de certaines minorités ? dans les entreprises, les administrations et les universités (suivez son regard.), il rayait de la carte la possibilité de la grève dans les lycées, et il prenait vivement pour cible les cinq grandes centrales syndicales et leur représentativité, qui ne sont protégées par la loi que parce que le patronat s'efforce sans cesse de les détruire ou de les ignorer. Le parterre du MEDEF était aux anges, comme dopé par ce paysage idéal de l'audelà : des lycées, des universités et des entreprises où il n'y aurait plus jamais ni syndicat ni grève ! Et si Nicolas Sarkozy était le candidat de la tension, de la confrontation, de la provocation, bref, le candidat de la guerre civile ? commentaire La discussion est fermée?: vous ne pouvez pas poster de nouveaux commentaires.SocialEco le Septembre Editorial par JeanPaul Piérot La fracture et la rupture Jacques Chirac avait placé sa campagne présidentielle de sous le signe de la lutte contre la ? fracture sociale ?, que, sousentendu, la politique suivie par le premier ministre de l'époque, édouard Balladur, également candidat à la magistrature suprême, n'avait fait que creuser. Juste diagnostic à l'évidence, qui contribua, pour une part importante, à sa victoire. chemise ralph lauren

    chemise ralph lauren homme Désemparés par les renoncements des gouvernements socialistes à changer la vie, puis mécontents de la gestion de la droite revenue au pouvoir, de nombreux Fran?ais ont prêté en effet une oreille réceptive à un tel discours, au moment où un certain Nicolas Sarkozy, en balladurien zélé, pr?nait, lui, la continuité. On sait ce qu'il advint par la suite : faute d'être résorbée, la fracture sociale fut vite enterrée une fois l'élection passée. Aujourd'hui, le même Nicolas Sarkozy, chef du parti majoritaire et numéro deux du gouvernement, fait de la ? rupture ? l'axe de sa stratégie de conquête de l'élysée. Le mot peut sembler séduisant. s'il s'agissait de rompre avec les choix économiques et politiques qui fragilisent le monde du travail au profit des actionnaires, avec l'autoritarisme de l'étatUMP, avec des institutions à bout de souffle qui mettent à mal la démocratie. Bref, s'il s'agissait de rompre avec tout ce à quoi Nicolas Sarkozy luimême participe, à la place éminente qui est la sienne. On dirait sans doute que le chef de l'UMP souffre de schizophrénie. chemise ralph lauren homme chemise ralph lauren femmeIl n'en est rien. Sarkozy veut effectivement la rupture, mais la rupture avec tout ce qui a été préservé jusqu'à aujourd'hui du modèle social fran?ais, forgé par les luttes, du Front populaire à la Libération. Il entend balayer tous les obstacles au déploiement de l'ultralibéralisme. Chirac avait prétendu vouloir combattre la fracture sociale, Sarkozy, quant à lui, veut provoquer la rupture sociale, pour instaurer l'insécurité sociale. Dans son dernier discours, dimanche, cl?turant l'université d'été de l'UMP, le chef de la droite a évidemment enrobé son projet de révolution conservatrice de formules flatteuses et racoleuses, ne reculant devant aucune imposture en convoquant Jean Jaurès pour fustiger la société du ? partage ? et les heures. Mais l'habillage ne pouvait cacher complètement le corps profondément réactionnaire de sa pensée : le ? mérite ? contre l'? égalitarisme ?, l'écrémage des moyens en matière éducative au détriment de la démocratisation. Nicolas Sarkozy a récemment déclaré qu'il n'aimait pas l'expression ? justice sociale ?. chemise ralph lauren femme

    De fait, en filigrane de son discours, se dessinent les contours d'une société dans laquelle le salarié pris dans son individualité serait ? libre de travailler plus pour gagner plus ? face à un patron qui aurait le pouvoir de ? négocier ? avec lui un temps de travail en dehors des conventions signées avec les syndicats. Tout cela figure dans les propositions du candidat, telles que Fran?ois Fillon, souvent présenté comme un possible locataire de Matignon en cas de victoire de Nicolas Sarkozy, les a exposées hier dans le quotidien les échos. La réalité de la ? rupture ? sociale et économique, c'est un contrat de travail ? moins contraignant ?, la réduction des dépenses publiques, le nonremplacement d'un fonctionnaire sur deux, la remise en cause de l'ISF, la suppression des charges sur les heures supplémentaires. Tout cela justifiait bien la standing ovation que réserva la semaine dernière l'université d'été du MEDEF au chantre de la rupture. Il y a tout à craindre du ? nouveau modèle social ? que veut ? inventer ? Nicolas Sarkozy, car en fait d'invention, il ne s'agit que d'un formatage aux normes du libéralisme. Aussi ce n'est pas en disputant avec celuici le terrain des ? valeurs ?, de ? l'ordre juste ?, en préconisant une présence musclée dans les écoles, à la manière de Ségolène Royal, ni, à l'instar de Lionel Jospin, en vantant ses propres capacités à devenir chef de l'état, que la gauche pourra mettre fin aux ambitions ravageuses de la droite et de son dangereux champion. Il y a mieux à faire, et il y a urgence à le faire.

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