Des groupes de travail sont mis en place, des négociateurs désignés. Une première rencontre formelle, programmée à Vienne le 25 janvier 2006, a été reportée au 20 février quand fut annoncée la mort d'Ibrahim Rugova.La partie s'annonce serrée. Pour gagner son indépendance, le Kosovo doit convaincre qu'il saura, avec des institutions solides et démocratiques, une justice et une police efficaces et intègres, faire vivre sur son sol, en toute sécurité et à égalité de droits, les minorités serbes, Le rêve d'une société multiethnique harmonieuse est hors de portée. L'organisation d'une cohabitation est plus réaliste. Pour y parvenir, les dirigeants albanais ont retenu l'instrument de la décentralisation. Lois et décrets ont été préparés qui organisent le transfert de pouvoirs aux municipalités. Sac Longchamp pas cher Il en existe trente. Cinq d'entre elles sont à majorité serbe, deux ou trois autres pourraient être créées. Les discussions qui s'ouvrent à Vienne vont porter sur ce projet. Belgrade multipliera les demandes de garanties et le maintien d'un lien avec la communauté serbe du Kosovo.Pristina veut forcer l'allure pour retrouver la maîtrise de son histoire. Belgrade suggère «un délai de grâce de 20 ans», redoutant le moment où, sur le cadre institutionnel retenu, viendra s'inscrire le mot indépendance. Elle sera conditionnée. Longchamp pas cher La pression internationale ne se relâchera pas. Ce sera un «viol consenti», pronostique un haut fonctionnaire de l'ONU. Le cynisme de l'expression révèle l'ambiguïté de l'entreprise. L'Europe sera au premier rang, héritière du «fardeau» que peu à peu lui laissera l'ONU. En offrant une perspective même lointaine d'intégration à l'Union, l'Europe s'efforce d'écarter les dangers qui accompagnent la redéfinition de frontières, avant une future réunion dans un ensemble plus vaste d'une trentaine d'Etats. Le Kosovo a l'opportunité de reprendre le fil de son histoire, trempé cette fois dans l'encre bleue européenne. Et de démontrer que l'accession à l'indépendance s'accompagne bien de sa maturation démocratique et de son développement économique. Soldes Longchamp C'était prévisible, sinon attendu : le déroulement de la commission d'enquête parlementaire sur l'affaire d'Outreau suscite un profond malaise chez les magistrats. Le premier président de la Cour de cassation le plus haut magistrat du pays vient de le faire savoir à Jacques Chirac. Le Conseil supérieur de la magistrature, institution chargée de l'avancement et du contrôle des juges, dénonce, pour sa part, la «pression» politique, sociale et médiatique qui accompagne les débats.Sans nier la part de corporatisme qu'elle porte en elle, réflexe maintes fois dénoncé, on peut comprendre cette réaction. Jaloux de leur indépendance et attachés à l'indispensable sérénité qui doit entourer l'exercice de leurs fonctions, les juges sont fondés à redouter une médiatisation mal maîtrisée des travaux de la commission. Le «désastre» d'Outreau est vécu comme une épreuve, une humiliation, par chaque membre de la profession qui se sent, individuellement, montré du doigt. Et puis le CSM se sait plus que jamais sur la sellette : il lui est reproché d'exercer trop timidement son pouvoir de sanction.
Il en existe trente. Cinq d'entre elles sont à majorité serbe, deux ou trois autres pourraient être créées. Les discussions qui s'ouvrent à Vienne vont porter sur ce projet. Belgrade multipliera les demandes de garanties et le maintien d'un lien avec la communauté serbe du Kosovo.Pristina veut forcer l'allure pour retrouver la maîtrise de son histoire. Belgrade suggère «un délai de grâce de 20 ans», redoutant le moment où, sur le cadre institutionnel retenu, viendra s'inscrire le mot indépendance. Elle sera conditionnée. Longchamp pas cher La pression internationale ne se relâchera pas. Ce sera un «viol consenti», pronostique un haut fonctionnaire de l'ONU. Le cynisme de l'expression révèle l'ambiguïté de l'entreprise. L'Europe sera au premier rang, héritière du «fardeau» que peu à peu lui laissera l'ONU. En offrant une perspective même lointaine d'intégration à l'Union, l'Europe s'efforce d'écarter les dangers qui accompagnent la redéfinition de frontières, avant une future réunion dans un ensemble plus vaste d'une trentaine d'Etats. Le Kosovo a l'opportunité de reprendre le fil de son histoire, trempé cette fois dans l'encre bleue européenne. Et de démontrer que l'accession à l'indépendance s'accompagne bien de sa maturation démocratique et de son développement économique. Soldes Longchamp
C'était prévisible, sinon attendu : le déroulement de la commission d'enquête parlementaire sur l'affaire d'Outreau suscite un profond malaise chez les magistrats. Le premier président de la Cour de cassation le plus haut magistrat du pays vient de le faire savoir à Jacques Chirac. Le Conseil supérieur de la magistrature, institution chargée de l'avancement et du contrôle des juges, dénonce, pour sa part, la «pression» politique, sociale et médiatique qui accompagne les débats.Sans nier la part de corporatisme qu'elle porte en elle, réflexe maintes fois dénoncé, on peut comprendre cette réaction. Jaloux de leur indépendance et attachés à l'indispensable sérénité qui doit entourer l'exercice de leurs fonctions, les juges sont fondés à redouter une médiatisation mal maîtrisée des travaux de la commission. Le «désastre» d'Outreau est vécu comme une épreuve, une humiliation, par chaque membre de la profession qui se sent, individuellement, montré du doigt. Et puis le CSM se sait plus que jamais sur la sellette : il lui est reproché d'exercer trop timidement son pouvoir de sanction.
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