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  #1 urroyansh urroyansh on 07 Apr 14

   

  Il est vrai qu'on disait à l'époque qu'il était préférable d'avoir tort avec Sartre que d'avoir raison avec Aron. Charles Cros, inventeur présumé du phonographe, affirmait, non sans provocation, dans un poème aujourd'hui bien oublié, que la tête des gens qui ont raison n'était pas belle à voir. C'est une idée assez répandue en France où l'on tient les aberrations utopiques et les jugements erronés comme les marques les plus assurées d'une vive intelligence et d'un coeur généreux. Sartre, sans doute humainement plus sympathique, est, à jamais, un maître à penser universellement respecté, tandis que Raymond Aron reste, pour l'éternité, un estimable professeur qui a eu le malheur d'avoir vu juste un peu trop tôt.Aron aurait aimé être le conseiller du général de Gaulle, mais de Gaulle, qui ne demandait de conseils qu'à lui-même, et parfois à Massu, lui préféra Malraux, plus emblématique, et qui devint son historiographe comme Racine fut celui de Louis XIV. Aron en resta fort marri. Le conseiller du prince a perdu beaucoup de sa superbe. chemise burberry femme pas cher
  En se multipliant, il rapetisse. Mitterrand en avait tant autour de lui qu'il n'en avait aucun. Ils encombraient seulement les couloirs. C'est que, en un temps où l'économie commande, la parole, dont le philosophe tire son autorité, n'en impose plus aux faits. On ne saurait faire la morale à une courbe de croissance. Et le chômage ne cède pas devant les objurgations les plus savantes. Certains semblent le croire encore, et c'est une des faiblesses françaises, surtout à gauche, d'imaginer que le Verbe suffit à tout. Echarpe burberry Les nouveaux philosophes, qui ne sont plus des perdreaux de l'année, ont beau courir de studio de télévision en studio de télévision pour séparer, sous nos yeux, le bon grain de l'ivraie, leur agitation fiévreuse et péremptoire laisse de marbre les peuples soumis à leurs passions et ne convainc guère les puissants tout à leurs chimères. Au fond, Albert Camus n'avait pas tort, lorsque, moqué par les bons esprits, il en revenait secrètement à cette vieille Philosophia perennis, chère à Leibnitz, qui, avant de s'occuper du siècle, de ses désordres, de ses travers, s'intéressait à l'homme et à ses fins dernières, animal métaphysique depuis toujours aux prises avec cette éternelle énigme qu'il reste pour lui-même dans un monde qui semble n'être pas fait pour lui. Ici, les conseillers n'ont plus rien à nous dire.Chronologie : la crise du nucléaire iranien Voici un rappel de la crise consécutive à l'annonce par l'Iran, en août 2005, de la reprise de ses activités de conversion, préalable à l'enrichissement d'uranium.AOUT 2005-8: L'Iran reprend des activités nucléaires dans son usine de conversion d'uranium d'Ispahan, suspendues depuis novembre 2004 en accord avec l'UE-3 (France, Allemagne et Grande-Bretagne).Le 5, l'Iran avait rejeté des propositions européennes de coopération nucléaire, commerciale et politique, lui refusant le droit à la conversion et à l'enrichissement.-9: Réunion à Vienne du Conseil des gouverneurs, exécutif de l'AIEA qui surveille le programme nucléaire iranien depuis 2003 et adopte par consensus, le 11, une résolution européenne demandant à l'Iran d'arrêter la production de combustible nucléaire. Echarpe burberry pas cher
  Rejet de Téhéran.-16: L'ultra-conservateur Ali Larijani, responsable du nucléaire, affirme la détermination iranienne à mener à bien son programme d'enrichissement d'uranium.-23: L'UE-3 annule des discussions prévues le 31.-29: Le président français Jacques Chirac menace l'Iran de recourir au Conseil de sécurité de l'Onu.SEPTEMBRE-2: L'AIEA relève que l'Iran maintient des activités nucléaires sensibles et réclame «une pleine transparence».-17: A l'Assemblée générale de l'Onu, le nouveau président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, propose aux sociétés étrangères de participer à l'enrichissement de l'uranium iranien, mais réaffirme le «droit inaliénable» de l'Iran à maîtriser le cycle nucléaire.-20: L'Iran menace de reprendre l'enrichissement, d'empêcher les inspections poussées de ses sites nucléaires et de quitter le Traité de non prolifération nucléaire (TNP), en cas de saisine du Conseil de sécurité.

   

  <div class="cArrow"> </div><div class="cContentInner">Il est vrai qu'on disait à l'époque qu'il était préférable d'avoir tort avec Sartre que d'avoir raison avec Aron. Charles Cros, inventeur présumé du phonographe, affirmait, non sans provocation, dans un poème aujourd'hui bien oublié, que la tête des gens qui ont raison n'était pas belle à voir. C'est une idée assez répandue en France où l'on tient les aberrations utopiques et les jugements erronés comme les marques les plus assurées d'une vive intelligence et d'un coeur généreux. Sartre, sans doute humainement plus sympathique, est, à jamais, un maître à penser universellement respecté, tandis que Raymond Aron reste, pour l'éternité, un estimable professeur qui a eu le malheur d'avoir vu juste un peu trop tôt.Aron aurait aimé être le conseiller du général de Gaulle, mais de Gaulle, qui ne demandait de conseils qu'à lui-même, et parfois à Massu, lui préféra Malraux, plus emblématique, et qui devint son historiographe comme Racine fut celui de Louis XIV. Aron en resta fort marri. Le conseiller du prince a perdu beaucoup de sa superbe. <a title="chemise burberry femme pas cher" href="http://www.gsfr.fr/chemise-burberry-femmechemise-burberry-hommechemise-burberry-homme-pas-cherchemise-burberry-femme-pas-cher/" rel="nofollow">chemise burberry femme pas cher</a> <br /> En se multipliant, il rapetisse. Mitterrand en avait tant autour de lui qu'il n'en avait aucun. Ils encombraient seulement les couloirs. C'est que, en un temps où l'économie commande, la parole, dont le philosophe tire son autorité, n'en impose plus aux faits. On ne saurait faire la morale à une courbe de croissance. Et le chômage ne cède pas devant les objurgations les plus savantes. Certains semblent le croire encore, et c'est une des faiblesses françaises, surtout à gauche, d'imaginer que le Verbe suffit à tout. <a title="Echarpe burberry" href="http://www.gsfr.fr/echarpe-burberryecharpe-burberry-pas-cherprix-echarpe-burberrysoldes-echarpe-burberry/" rel="nofollow">Echarpe burberry</a> Les nouveaux philosophes, qui ne sont plus des perdreaux de l'année, ont beau courir de studio de télévision en studio de télévision pour séparer, sous nos yeux, le bon grain de l'ivraie, leur agitation fiévreuse et péremptoire laisse de marbre les peuples soumis à leurs passions et ne convainc guère les puissants tout à leurs chimères. Au fond, Albert Camus n'avait pas tort, lorsque, moqué par les bons esprits, il en revenait secrètement à cette vieille Philosophia perennis, chère à Leibnitz, qui, avant de s'occuper du siècle, de ses désordres, de ses travers, s'intéressait à l'homme et à ses fins dernières, animal métaphysique depuis toujours aux prises avec cette éternelle énigme qu'il reste pour lui-même dans un monde qui semble n'être pas fait pour lui. Ici, les conseillers n'ont plus rien à nous dire.Chronologie : la crise du nucléaire iranien Voici un rappel de la crise consécutive à l'annonce par l'Iran, en août 2005, de la reprise de ses activités de conversion, préalable à l'enrichissement d'uranium.AOUT 2005-8: L'Iran reprend des activités nucléaires dans son usine de conversion d'uranium d'Ispahan, suspendues depuis novembre 2004 en accord avec l'UE-3 (France, Allemagne et Grande-Bretagne).Le 5, l'Iran avait rejeté des propositions européennes de coopération nucléaire, commerciale et politique, lui refusant le droit à la conversion et à l'enrichissement.-9: Réunion à Vienne du Conseil des gouverneurs, exécutif de l'AIEA qui surveille le programme nucléaire iranien depuis 2003 et adopte par consensus, le 11, une résolution européenne demandant à l'Iran d'arrêter la production de combustible nucléaire. <a title="Echarpe burberry pas cher" href="http://www.gsfr.fr/echarpe-burberryecharpe-burberry-pas-cherprix-echarpe-burberrysoldes-echarpe-burberry/" rel="nofollow">Echarpe burberry pas cher</a> <br /> Rejet de Téhéran.-16: L'ultra-conservateur Ali Larijani, responsable du nucléaire, affirme la détermination iranienne à mener à bien son programme d'enrichissement d'uranium.-23: L'UE-3 annule des discussions prévues le 31.-29: Le président français Jacques Chirac menace l'Iran de recourir au Conseil de sécurité de l'Onu.SEPTEMBRE-2: L'AIEA relève que l'Iran maintient des activités nucléaires sensibles et réclame «une pleine transparence».-17: A l'Assemblée générale de l'Onu, le nouveau président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, propose aux sociétés étrangères de participer à l'enrichissement de l'uranium iranien, mais réaffirme le «droit inaliénable» de l'Iran à maîtriser le cycle nucléaire.-20: L'Iran menace de reprendre l'enrichissement, d'empêcher les inspections poussées de ses sites nucléaires et de quitter le Traité de non prolifération nucléaire (TNP), en cas de saisine du Conseil de sécurité.</div>

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