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27On était à table, et la conversation roulait Polo de lacoste - 0 views

Polo de lacoste

started by raybann raybann on 21 Aug 13
  • raybann raybann
     
    On était à table, et la conversation roulait, brûlante de toutes les passions, les passions de l'époque, passionsd'autant plus terribles, vivantes et acharnées dans le Midi que depuis cinq cents ans les haines religieusesvenaient en aide aux haines politiques.L'Empereur, roi de l'île d'Elbe après avoir été souverain d'une partie du monde, régnant sur une population decinq à six mille âmes, après avoir entendu crier: Vive Napoléon! par cent vingt millions de sujets et en dixlangues différentes, était traité là comme un homme perdu à tout jamais pour la France et pour le trône. Lesmagistrats relevaient les bévues politiques; les militaires parlaient de Moscou et de Leipsick; les femmes, deson divorce avec Joséphine. Il semblait à ce monde royaliste, tout joyeux et tout triomphant non pas de lachute de l'homme, mais de l'anéantissement du principe, que la vie recommençait pour lui, et qu'il sortait d'unrêve pénible. , Un vieillard, décoré de la croix de SaintLouis, se leva et proposa la santé du roi Louis XVIII à ses convives;c'était le marquis de SaintMéran.À ce toast, qui rappelait à la fois l'exilé de Hartwell et le roi pacificateur de la France, la rumeur fut grande, lesverres se levèrent à la manière anglaise, les femmes détachèrent leurs bouquets et en jonchèrent la nappe. Cefut un enthousiasme presque poétique. Polo de lacoste
    «Ils en conviendraient s'ils étaient là, dit la marquise de SaintMéran, femme à l'oeil sec, aux lèvres minces, àla tournure aristocratique et encore élégante, malgré ses cinquante ans, tous ces révolutionnaires qui nous ontchassés et que nous laissons à notre tour bien tranquillement conspirer dans nos vieux châteaux qu'ils ontachetés pour un morceau de pain, sous la Terreur: ils en conviendraient, que le véritable dévouement était denotre côté, puisque nous nous attachions à la monarchie croulante, tandis qu'eux, au contraire, saluaient lesoleil levant et faisaient leur fortune, pendant que, nous, nous perdions la nôtre; ils en conviendraient quenotre roi, à nous, était bien véritablement Louis le BienAimé, tandis que leur usurpateur, à eux, n'a jamais étéque Napoléon le Maudit; n'estce pas, de Villefort? Vous dites, madame la marquise?. Pardonnezmoi, je n'étais pas à la conversation. Eh! laissez ces enfants, marquise, reprit le vieillard qui avait porté le toast; ces enfants vont s'épouser, et toutnaturellement ils ont à parler d'autre chose que de politique. Je vous demande pardon, ma mère, dit une jeune et belle personne aux blonds cheveux, à l'oeil de veloursnageant dans un fluide nacré; je vous rends M. de Villefort, que j'avais accaparé pour un instant. Monsieur deVillefort, ma mère vous parle. Je me tiens prêt à répondre à madame si elle veut bien renouveler sa question que j'ai mal entendue, dit M. polo lacoste pas cher de Villefort. On vous pardonne, Renée, dit la marquise avec un sourire de tendresse qu'on était étonné de voir fleurir surcette sèche figure; mais le coeur de la femme est ainsi fait, que si aride qu'il devienne au souffle des préjugéset aux exigences de l'étiquette, il y a toujours un coin fertile et riant: c'est celui que Dieu a consacré à l'amourmaternel. On vous pardonne. Maintenant je disais, Villefort, que les bonapartistes n'avaient ni notreconviction, ni notre enthousiasme, ni notre dévouement. Oh! madame, ils ont du moins quelque chose qui remplace tout cela: c'est le fanatisme. Napoléon est leMahomet de l'Occident; c'est pour tous ces hommes vulgaires, mais aux ambitions suprêmes, non seulementun législateur et un maître, mais encore c'est un type, le type de l'égalité. De l'égalité! s'écria la marquise. polo lacoste
    Napoléon, le type de l'égalité! et que ferezvous donc de M. deRobespierre? Il me semble que vous lui volez sa place pour la donner au Corse; c'est cependant bien assezd'une usurpation, ce me semble. Non, madame, dit Villefort, je laisse chacun sur son piédestal: Robespierre, place Louis XV, sur sonéchafaud; Napoléon, place Vendôme, sur sa colonne; seulement l'un a fait de l'égalité qui abaisse, et l'autre del'égalité qui élève; l'un a ramené les rois au niveau de la guillotine, l'autre a élevé le peuple au niveau du trône.Cela ne veut pas dire, ajouta Villefort en riant, que tous deux ne soient pas d'infâmes révolutionnaires, et quele thermidor et le avril ne soient pas deux jours heureux pour la France, et dignes d'être égalementfêtés par les amis de l'ordre et de la monarchie; mais cela explique aussi comment, tout tombé qu'il est pour nese relever jamais, je l'espère, Napoléon a conservé ses séides. Que voulezvous, marquise? Cromwell, quin'était que la moitié de tout ce qu'a été Napoléon, avait bien les siens! Savezvous que ce que vous dites là, Villefort, sent la révolution d'une lieue? Mais je vous pardonne: on ne , peut pas être fils de girondin et ne pas conserver un goût de terroir.»Une vive rougeur passa sur le front de Villefort.«Mon père était girondin, madame, ditil, c'est vrai; mais mon père n'a pas voté la mort du roi; mon père a étéproscrit par cette même Terreur qui vous proscrivait, et peu s'en est fallu qu'il ne portât sa tête sur le mêmeéchafaud qui avait vu tomber la tête de votre père.
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