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"La planification familiale naturelle est une pratique de régulation de la fertilité humaine définie et reconnue par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et basée sur l'observation des signes naturels de fertilité de la femme. Elle permet au couple de s'unir pour favoriser ou éviter les naissances sans modifier la physiologie humaine et sans dissocier le lien entre amour et procréation. Ainsi, le couple qui ne souhaite pas concevoir adapte sa sexualité au rythme de sa fertilité désormais connue. En France, il existe trois méthodes de régulation naturelle des naissances répandues et bien documentées : sympto-thermique, Billings, FertilityCare. Elles font partie des « Méthodes d'Observation du Cycle » (MOC). Évidemment, atteindre une fiabilité nécessite que la méthode soit convenablement suivie par les deux membres du couple, bien motivés et attentifs aux conseils qui leur seront prodigués par un couple moniteur qualifié qui les accompagnera dans le temps. Le rôle des moniteurs est d'aider le couple à vivre une sexualité épanouie et respectueuse, en toute autonomie. La discrétion et la bienveillance sont de mise, de sorte qu'à aucun moment le couple n'ait une impression d'intrusion ou de jugement."

"A l'heure où le faible taux de natalité (INSEE, 2024) suscite un vaste débat sur les causes de la baisse des naissances en France, peu d'observateurs en ont cherché la cause du côté de l'activité sexuelle des Français(es), alors même que la fréquence des rapports a toujours joué, pour les démographes de l'INED, un « rôle dans la détermination du niveau de la fertilité des couples ». S'il faut bien sûr relativiser le lien entre sexualité et procréation dans un pays à forte prévalence contraceptive, cette question se pose néanmoins quand on voit par exemple qu'un pays comme les Etats-Unis affiche des taux préoccupants à la fois en matière d'activité sexuelle et de natalité. Réalisée dans le cadre de l'observatoire LELO de la sexualité des Français(es), cette enquête Ifop menée auprès d'environ 2000 personnes montre bien que l'Hexagone n'échappe pas au phénomène de « récession sexuelle » observé ces dernières années dans nombre de pays occidentaux (ex : USA, GB…). Et si l'impact du temps passé sur les écrans pèse sur cette apathie sexuelle, celle-ci semble aussi être le produit d'un désintérêt de plus en plus marqué pour le sexe."

"Pour Thérèse Hargot, essayiste et sexologue, l'amour est en danger. Il est un mode de relation en voie de disparition. Dans son dernier essai paru en février, elle avance qu'en 2030, « les couples cesseront de faire l'amour »."