On peut se demander alors si la crise économique (et sociale) n’influe pas sur le déroulement des peurs. Car comme l’expose si bien Spinoza, en période d’abondance, et j’ajoute, d’abondance perçue par les gens, la sagesse est répandue et chacun gère son cours existentiel sans avoir besoin de conseil. Alors que dans l’adversité, les comportements les plus déraisonnables se répandent. Les gens devenant superstitieux, ne savant plus où donner de la tête, obéissant à des ordres stupides et suivant des conseils ineptes, absurdes ou inefficaces.