Il pleut des librairies | Mylène Moisan | Chroniqueurs - 0 views
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des librairies qui tombent comme des mouches.
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C'est là tout le drame de M. Ouellet, le livre est devenu une industrie. Bon an, mal an, les Québécois en achètent pour environ 800 millions $. Ça n'a pas beaucoup bougé depuis 2008. Force est de constater que nous en consommons autant, mais, comme pour le reste, nous voulons payer moins cher. Depuis que la Librairie générale française enlève 25 % de la facture, les ventes se multiplient.
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Comme Maria Chapdelaine, les lecteurs québécois sont courtisés de toutes parts. Entre ceux qui commandent en ligne et les autres qui bouquinent chez Walmart, il en reste qui préfèrent un
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lui qui est obligé de garder au moins 6000 titres en stock pour conserver son statut de librairie. Il en a 24 000. Eux peuvent garder juste les gros vendeurs.
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Il a bien failli moderniser son réseau informatique il y a quelques années, mais le ticket coûtait presque 25 000 $. Pour un commerce qui voit son chiffre d'affaires fondre de 8 % à 10 % par année, le pari était risqué.
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La Boutique du livre et Globe-Trotter à Place de la Cité, la Campaniloise à Ste-Foy et, depuis hier, la Librairie générale française dans le Vieux-Québec. Quatre magasins qui ne vendaient que des livres.
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L'important, c'est que les gens achètent des livres, non? La vraie question est plutôt la suivante: voulons-nous vraiment encore acheter des livres pour lire? En ressentons-nous encore le besoin?
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À l'entrée de la Librairie générale, au bas d'un présentoir, il y avait le roman Maria Chapdelaine. Ça m'a
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mes lectures obligatoires au secondaire. Louis Hémon a écrit cette histoire-là il y a exactement un siècle, en 1913, alors que les livres étaient à peu près les seules échappatoires au quotidien. Pas de radio, pas de télé, pas de cinéma.