Québec — L’abolition du poste de Commissaire à la santé et au bien-être est fortement dénoncée par le Syndicat des professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ).
Des cibles ambitieuses | Le De... - 0 views
L'abolition du Commissaire à la santé et au bien-être inquiète le SPGQ | Le D... - 1 views
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Le président du SPGQ, Richard Perron, déplore que le gouvernement élimine ce poste important qui reflète, selon lui, «l’indépendance d’une expertise permettant une évaluation réellement objective du système de santé».
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M. Perron s’offusque notamment que le gouvernement ait posé ce geste à travers une mesure cachée dans le dernier budget. Il qualifie la décision «d’ignoble et de troublante», parce que le Commissaire à la santé et au bien-être apportait «un éclairage pertinent au débat public et à la prise de décision gouvernementale, dont celle d’évaluer la révision du mode de rémunération des médecins».
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L'Ordre des infirmiers et infirmières étonné | Le Devoir - 1 views
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L’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) a été «étonné» d’apprendre que certains de ses membres pourront prodiguer l’aide médicale à mourir.
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Cette disposition a été incluse dans le projet de loi fédérale sans que le regroupement québécois ne soit consulté, a souligné vendredi la responsable du développement et du soutien professionnel, Suzanne Durand, en entrevue avec La Presse canadienne.
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Dans le cadre des consultations ayant mené à l’adoption de la Loi concernant les soins de fin de vie du Québec, l’OIIQ avait plaidé que les infirmiers praticiens préféraient que ce geste soit posé par les médecins, à tout le moins dans un premier temps. « Concernant toute la question d’évaluer un patient qui est dans des situations complexes de soins [...] pour en arriver à une décision qui est loin d’être anodine, c’est-à-dire l’aide médicale à mourir, on préférait que ce soit un geste médical », a expliqué Mme Durand. « Compte tenu que c’était très nouveau aussi comme option thérapeutique, on voulait peut-être se donner un peu de temps pour mettre en place les choses de façon correcte avec les médecins. Dans un premier temps, je trouvais ça un peu prématuré », a-t-elle spécifié.
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Prudence mais courage | Paul J... - 1 views
Un parc à Lahore | Le Devoir - 1 views
L'entêtement bureauc... - 1 views
Effets centrifuges d... - 2 views
Si j'étais Philippe Couillard | Le Devoir - 1 views
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Je ne dormirais plus la nuit. Je regarderais sous mon lit avant de me coucher et je m’assurerais que tout est sous clef dans ma maison. Je parle de la maison politique surtout, parce que, dans ce monde étrange, on n’est jamais trop prudent. Moi, j’ai toujours été comme ça. Si j’entends un loup autour de la bergerie, impossible de fermer l’oeil, car je suis incapable de faire confiance au loup dans ces circonstances. Et puis les loups, c’est connu, ils sont voraces. Il n’y a rien pour les arrêter quand ils ont choisi leur proie. J’ai déjà lu quelque part que l’homme, souvent, est un loup pour l’homme. Dans ces cas-là, il est difficile à détecter, car il partage notre vie en société sans avoir l’air d’y toucher. C’est quand il frappe qu’on réalise que le loup vivait parmi nous, déguisé parfois en ami, profitant de notre naïveté jusqu’à ce que l’heure du règlement de compte ait sonné. Suivez-moi et vous allez tout comprendre. À la place de Philippe Couillard, je serais hantée par le « retour » dans le domaine public d’un certain Jean Charest, tout souriant et égal à lui-même, même pas légèrement différent de celui que le Québec a mis à la porte il n’y a pas si longtemps et qui retrouve sans effort le ton d’un premier ministre pour affirmer que SON gouvernement était au-dessus de tout soupçon. Et tout ça sans rire. Ça ne vous donnerait pas le frisson, vous ?
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Prenons un peu de recul. Philippe Couillard, le beau parleur, tarde à faire reconnaître par la population qu’il est bien en selle et que, sur son cheval blanc, il nous conduira… où, en fait ?
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Tout le monde sait que ça dépend des jours ou des semaines et que la destination annoncée n’est pas toujours celle que nous allons atteindre. Changer d’idée aussi souvent que cet homme-là, ça finit par donner le tournis. Disons, pour rester polie, qu’il est difficile à suivre. Surtout quand il est évident qu’il ne sait pas où il va.
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¡Viva Panama! | Le Devoir - 0 views
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Bien sûr, il y a l’indignation. « Le tournis, le vertige et la nausée », comme titre Le Monde en éditorial, devant ce festival d’hypocrisie, d’argent caché, de milliards qui échappent à l’impôt et aux États.
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En même temps, est-on surpris ? Les noms qui sont sortis, tout au long de la semaine, n’étonnent pas vraiment : dictateurs, oligarques, fils à papa devenus présidents ou premiers ministres, gros industriels, super-vedettes du sport ou du spectacle.
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Des amis du Russe Vladimir Poutine ont placé 2 milliards de dollars par l’entremise d’un réseau offshore. Le beau-frère de Xi Jinping, président chinois, a fait de même, mais avec des sommes plus petites (quelques centaines de millions à peine). Les enfants du premier ministre du Pakistan ; un richissime cousin du dictateur syrien Bachar al-Assad ; des proches collaborateurs du dictateur rwandais Paul Kagame : ils ont tous fait affaire avec le cabinet panaméen Mossack Fonseca, spécialisé en « optimisation fiscale ». Sans oublier le défunt père du premier ministre britannique David Cameron. Ce dernier était presque en larmes, jeudi, lorsqu’il a avoué devant des journalistes avoir trouvé son profit personnel dans les lucratifs placements du riche paternel. Et puis des proches de Marine Le Pen (celle qui vocifère contre le « mondialisme financier »), de l’Ukrainien Petro Porochenko, etc. Surpris ? Nous comprenons tous, instinctivement, ce qu’est une société-écran… Quand, parlant d’argent, on prononce les noms « Panama », « îles Caïman », « îles Vierges »… on sait très bien de quoi on parle. On sait aussi, plus ou moins, comment ça marche et surtout à quoi ça sert : à dissimuler des revenus, à blanchir de l’argent et, dans certains cas, oui, à faire de l’optimisation fiscale « légitime ».
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Pour un référendum | Le Devoir - 1 views
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Difficile de voir un politicien changer d’idée aussi radicalement en si peu de temps sans soupçonner qu’une substance soit en cause.
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Devrait-on imposer à Régis Labeaume un test de dopage ?
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Depuis qu’il a mis les pieds à Lausanne lundi pour discuter avec les bonzes du Comité international olympique (CIO), il se montre clairement favorable à une éventuelle candidature de Québec pour 2026.
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De violents combats troublent les pourparlers | Le Devoir - 0 views
L'aide aux réfugiés a doublé en 2015 | Le Devoir - 1 views
Malaise autour de l'administration sans supervision | Le Devoir - 0 views
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Le projet de loi fédéral ouvre la porte, Québec la refermerait immédiatement. Pour le Collège des médecins du Québec (CMQ), pas question de laisser les patients partir à la maison avec une prescription létale pour se l’administrer sans supervision médicale.
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Le « modèle de l’Oregon, c’est l’histoire d’horreur que nous ne pouvons pas tolérer au Québec », tranche le secrétaire du CMQ, le Dr Yves Robert. Dans cet État américain, les patients ont accès à l’aide au suicide sous forme d’une prescription d’une substance mortelle qu’il leur est possible de prendre au moment qui leur convient.
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Cet aspect de la loi interpelle aussi le gériatre David Lussier. « Ce n’est pas l’idée de la mort dans la dignité sous-entendue dans la loi, dit-il. De plus, ça met des substances létales en circulation. Ça règle plutôt le problème des médecins qui ne se sentent pas à l’aise de l’administrer », observe le membre de la Commission sur les soins de fin de vie.
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Des armes et de l'opium - 1 views
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Les talibans afghans ont annoncé mardi le début de leur " offensive du printemps " -, en même temps que s'amorcent les récoltes, immensément utiles à l'effort de guerre, du pavot à l'opium. Jamais, depuis leur renversement en 2001, les talibans n'ont été en pareille position de force, sont obligés de reconnaître les généraux américains.
Parrainer pour tromper les bombes | Le Devoir - 0 views
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C’est Maude Ménard-Dunn, jeune maman étudiante à la maîtrise en travail social à l’UQAM, qui a d’abord eu l’idée de se lancer dans l’aventure d’un parrainage privé. Terrassée par son impuissance devant le conflit, elle s’est rabattue sur un groupe Facebook pour en savoir plus. Les bombes, les explosions, les morts. « J’avais l’impression de suivre ce qui se passait non pas du point de vue d’un journaliste, mais d’un citoyen, de quelqu’un qui nous ressemblait », raconte-t-elle dans sa cuisine ensoleillée, baignée des effluves des crêpes du dimanche matin.
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« Les deux, on est assez estomaqués de voir comment on a réussi à finalement se faire confiance mutuellement », souligne Maude, qui a dû affronter quelques commentaires et craintes au sujet du terrorisme. Rafaëlle s’indigne. « On dirait qu’on est tellement brainwashés qu’il faut automatiquement se méfier quand c’est quelqu’un qui vient de Syrie. » Reste que cet engagement ne doit pas être pris à la légère. Les parrains sont financièrement responsables de la famille qu’ils accueillent pendant un an. Tout est allé très vite. Pendant que Maude et ses acolytes se dépatouillaient dans les formulaires l’automne dernier, une campagne de sociofinancement a été lancée : dès les premiers jours, des dizaines de personnes ont répondu à l’appel et 10 000 $ ont été amassés. L’objectif de 29 700 $ — soit l’argent que le gouvernement exige pour parrainer des réfugiés — a été atteint en trois semaines. « Feras ne comprenait pas pourquoi toute cette générosité. Il a bien vu que son histoire touchait les gens. Ça l’a convaincu de faire le saut. »
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À l’heure actuelle, 9000 réfugiés syriens sont parrainés au privé et 15 000 le sont par le gouvernement. Si les amis de Maude l’ont vite épaulée dans son projet de parrainage, étonnamment, c’est le principal intéressé qu’il a fallu convaincre. « Il y avait beaucoup d’incrédulité de la part de Feras. Il me demandait pourquoi j’allais lui faire confiance et l’aider comme ça, gratuitement. Après tout, on ne se connaissait pas », raconte la jeune femme. Plus tard, Feras lui a avoué la raison de sa méfiance : il a cru qu’elle était un agent double du gouvernement al-Assad. À un certain moment, il a même demandé à sa soeur, qui vit en Arabie saoudite, d’appeler Maude pour vérifier ses intentions.
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Anti-extrémisme extrême | Le Devoir - 0 views
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Les parents d’enfants qui fréquentent une garderie au Royaume-Uni ont reçu récemment une lettre hors de l’ordinaire : les éducatrices doivent désormais enseigner les « valeurs britanniques » et surveiller les signes de radicalisation des petits d’âge préscolaire. Il n’est jamais trop tôt pour prévenir l’extrémisme, semble-t-il.
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Le mois dernier, un service de garde de la ville anglaise de Luton — où vit une importante minorité de 50 000 musulmans —, a pris au sérieux la directive du gouvernement : l’établissement a menacé de signaler aux autorités un « suspect » âgé de quatre ans qui avait dessiné son père en train de couper un concombre. Les éducatrices avaient compris que le garçon dessinait non pas un concombre, mais un engin explosif artisanal appelé « cooker bomb ». Scandalisée de passer pour une terroriste, la mère du garçon a diffusé une vidéo où elle montre un concombre à son enfant. Qu’est-ce que c’est ? demande-t-elle. « A cuker-bum », répond-il comme un bambin de quatre ans. Un autre garçon, de 10 ans celui-là, a eu le malheur d’évoquer en classe des mots qui ressemblaient à « maison terroriste ». Son père a été interrogé par la police.
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Ces anecdotes en disent long sur le climat de « paranoïa » qui règne au Royaume-Uni, estime Mario Novelli, professeur de travail social à l’Université de Sussex, à Brighton dans le sud-est de l’Angleterre. Son fils de trois ans fréquente une garderie. Le chercheur a reçu lui aussi la lettre indiquant que les éducatrices sont à l’affût de signes de radicalisation parmi les enfants qui fréquentent le service de garde. « Parce qu’il y a eu quelques cas de jeunes qui se rendent en Syrie, tous les enseignants et éducateurs, y compris ceux qui travaillent dans les garderies, ont suivi le programme Prevent [mis sur pied par le gouvernement pour freiner la radicalisation]. C’est absurde de chercher des signes d’extrémisme chez des enfants aux couches, mais ça démontre la paranoïa qui s’empare du système d’éducation », dit Mario Novelli, rencontré à un colloque sur la radicalisation et l’extrémisme tenu cette semaine à l’Université Concordia.
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