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Le Mans - Comment vivre une maladie longue avec le Seigneur ? - YouTube - 0 views

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    "Zoomons sur l'actualité avec Mgr Le Saux et ses invités, Sophie Gagé, Anne Pierre et Martin Bouygues. Je suis fasciné, depuis très longtemps, par le fait que Dieu sauve le monde, et qu'Il ne le fait pas par la manifestation de la puissance. Nous rêvons que Dieu agisse avec puissance et qu'on règle tous les problèmes en mettant tous les méchants dehors. Mais le point de basculement de l'histoire l'humanité, nous le croyons en tant que chrétien, c'est l'incarnation. Il n'y pas plus fragile qu'un enfant qui est la dépendance même. Le condamné à mort sur la croix est traversé par la souffrance physique mais aussi l'angoisse. C'est un acte de confiance total en son père. Dieu sauve le monde par un acte de confiance absolue. Alors qu'Il ne voit plus, qu'Il ne sent plus, Il dit pourquoi m'as-tu abandonné ? Tant de gens sont traversés par ce terrible sentiment. Dans nos propres vies, nous pouvons tous être confrontés à sentiment d'impossibilité. C'est peut-être là, j'en suis même persuadé, que Dieu nous attend. C'est peut-être là que nous sommes vraiment féconds, en contemplant le Christ. J'ai en mémoire la parabole du bon samaritain bien connue. Il y a deux interprétations qui sont justes. Le bon samaritain c'est Jésus. L'homme blessé sur le bord de la route c'est tout homme blessé dans sa chair. C'est aussi l'humanité. Dieu s'approche pour soigner, prendre sur lui cet homme. Puis il y a une autre interprétation des pères de l'Eglise : l'homme blessé sur le bord du chemin est le Christ lui-même. Jean-Paul II dit qu'il y a tant de gens qui, parce qu'ils s'approchent de ceux qui souffrent, s'approchent du Christ sans même le savoir. Nous ne pouvons aborder ces questions qu'avec délicatesse, avec un extrême silence. À Noël j'aimerais parfois qu'il y ait de l'espace pour le silence. Qu'en cette période de l'Avent et de Noël nous nous laissions approcher dans nos propres fragilité
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Limoges - Lettre pastorale de Mgr Bozo - En chemin vers les ostensions 2020-2023 - 0 views

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    Chaque année, j'ai écrit une « lettre aux diocésains » pour rendre compte de mes découvertes, de mes questions et suggérer des points d'attention. Celle que je vous adresse en cette rentrée pastorale est plus consistante. Elle s'intitule « En chemin vers les ostensions » et veut s'inscrire dans le sillage de la belle lettre pastorale de mon prédécesseur, « Un peuple en marche », datée de la Toussaint 2014. Elle vise à donner quelques perspectives pour qu'ensemble, nous marchions vers l'achèvement du Royaume, puisque c'est pour cela qu'existe l'Église. Nous ne pouvons, en effet, avancer qu'ensemble, l'Église étant « dans le Christ, en quelque sorte le sacrement, c'est-àdire le signe et le moyen de l'union intime à Dieu et de l'unité de tout le genre humain ». Avancer ensemble, c'est un des axes majeurs du pontificat du Pape François, qui invite à une Église « synodale » c'est-à-dire soucieuse d'accueillir les dons et les charismes que l'Esprit Saint répand dans la communauté. Nos paroisses, mouvements et services, notre diocèse, ne manquent pas de lieux d'expression et de mise en œuvre de cette synodalité. Je souhaite que nous continuions de les favoriser. L'équipe d'éveil synodal initiée en septembre dernier vise à chercher des pistes concrètes pour faire vivre partout cette synodalité et rester ainsi à l'écoute du monde et des communautés de notre diocèse. C'est suite au travail de cette première année de l'équipe d'éveil synodal, croisé avec celui du conseil épiscopal, que j'écris ces lignes, à la lumière de nos échanges et de ce que je crois que le Seigneur m'inspire. Le but de cette lettre n'est ni d'indiquer des réformes de structures ni de proposer un modèle paroissial original ou d'instituer de nouveaux ministères. Certains en seront peut-être déçus. Je ne suis pas opposé aux réformes. Mais il me semble que les structures pastorales issu
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Commissariat général à l'égalité des territoires - L'action des bourgs face à... - 0 views

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    Dans le cadre du programme national de revitalisation des centres-bourgs, le Commissariat général à l'égalité des territoires (CGET) publie une étude originale sur "L'action des bourgs face à l'enjeu du vieillissement de la population"L'étude constate que "les bourgs offrent un niveau d'observation accentué du phénomène de vieillissement de la population". La part des 65 ans et plus y représente en effet 22,1% de la population (et même 24% pour les 54 lauréats de l'appel à manifestation d'intérêt), contre 17,7% en moyenne nationale. Pour les plus de 75 ans, les proportions sont respectivement de 12,5% et 9,1%. Face à cette situation, les bourgs réagissent différemment, y compris même sur la définition de la tranche d'âge des personnes âgées (plus de 65 ans, plus de 75 ans...). De même, les candidatures analysées n'évoquent que rarement les opportunités offertes par le vieillissement (consommation, domotique, vie associative...). Plus largement, l'étude du CGET montre que "le vieillissement est différemment appréhendé selon la dynamique démographique du bourg". Ainsi, dans les bourgs qui perdent de la population, le vieillissement est "un élément de fragilité du centre, qui se cumule à d'autres tels que la perte de population, la baisse du nombre d'actifs, le déficit migratoire...". Dans les bourgs qui ne perdent pas ou peu de population, le vieillissement est considéré "comme un phénomène à maîtriser". Dans ce contexte, les bourgs choisissent de développer des stratégies visant l'accueil des jeunes, des ménages avec enfants et des CSP+, perçus comme des atouts pour la consommation locale, l'activité économique ou le dynamisme social. En revanche, "les personnes âgées sont très rarement envisagées par les bourgs comme de possibles nouveaux arrivants".
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Poitiers - Dimanche de la santé : "tout le monde te cherche" - 0 views

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    "par Claire Hardy responsable des aumôneries des hôpitaux Chaque année, l'Église universelle célèbre la journée mondiale du malade le jour de la fête de Notre Dame de Lourdes le 11 février. Cette journée se vivra dans les diocèses le dimanche 7 février 2021. Le dimanche de la santé est l'occasion pour tous les chrétiens de porter une attention, une prière toute particulière aux personnes malades et celles qui les assistent. L'église a le souci de rejoindre et de prier pour le monde de la santé : personnes malades, personnes âgées, personnes handicapées, leurs familles et le personnel soignant. Le thème choisi cette année est tiré de l'Évangile selon Saint-Matthieu « Vous n'avez qu'un seul maître et vous êtes tous frères » (Mt 23,8). Jésus propose d'être compagnon de route, de s'arrêter, d'écouter, d'établir une relation avec l'autre, de ressentir empathie et émotion pour lui ou pour elle, de se laisser toucher par sa souffrance. Cette relation avec le malade est essentielle."
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CNCDH - Communiqué de presse - Agir contre les maltraitances dans le système ... - 0 views

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    Pour mettre fin aux atteintes au droit fondamental à l'accès aux soins, la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) appelle les pouvoirs publics à remettre l'humain au cœur du système de santé français. Si le système de soins français est envié dans le monde entier pour sa performance, si la compétence et le dévouement du personnel soignant sont largement reconnus, de nombreux actes de maltraitance, abondamment relayés dans les médias ces derniers mois, révèlent les dysfonctionnements d'un système qui engendre la souffrance des patients, des soignants et des aidants. Pour mettre fin aux atteintes au droit fondamental à l'accès aux soins, la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) appelle les pouvoirs publics à remettre l'humain au cœur du système de santé français. Loin de constituer une attaque contre le personnel soignant10, le terme « maltraitance » renvoie donc ici aux dérives actuelles du système de santé français. Comme l'indique le rapport Compagnon de 2009 « la maltraitance est avant tout le fait d'un système et non pas d'un individu »11. Il ne s'agit donc pas d'opposer les patients aux médecins et autres personnels de santé, mais plutôt de mettre en évidence les souffrances subies par l'ensemble des acteurs du système médical, qu'ils soient soignants, patients ou aidants. Il s'agit d'interroger les mécanismes d'un système de santé qui engendre des souffrances. La CNCDH propose, dans cet avis, de dépasser la logique strictement économique pour privilégier un système de santé fondé sur l'humain qui puisse garantir les droits fondamentaux en s'adaptant aux spécificités de chacun. Il s'agira dans un premier temps de constater en quoi le système de santé actuel peut générer de la maltraitance et faire obstacle au droit fondamental à l'accès aux soins ; puis, dans un second temps, de suggérer des pistes de réflexion
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CNCDH - Avis - Agir contre les maltraitances dans le système de santé : Une n... - 0 views

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    Pour mettre fin aux atteintes au droit fondamental à l'accès aux soins, la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) appelle les pouvoirs publics à remettre l'humain au cœur du système de santé français. Si le système de soins français est envié dans le monde entier pour sa performance, si la compétence et le dévouement du personnel soignant sont largement reconnus, de nombreux actes de maltraitance, abondamment relayés dans les médias ces derniers mois, révèlent les dysfonctionnements d'un système qui engendre la souffrance des patients, des soignants et des aidants. Pour mettre fin aux atteintes au droit fondamental à l'accès aux soins, la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) appelle les pouvoirs publics à remettre l'humain au cœur du système de santé français. Loin de constituer une attaque contre le personnel soignant10, le terme « maltraitance » renvoie donc ici aux dérives actuelles du système de santé français. Comme l'indique le rapport Compagnon de 2009 « la maltraitance est avant tout le fait d'un système et non pas d'un individu »11. Il ne s'agit donc pas d'opposer les patients aux médecins et autres personnels de santé, mais plutôt de mettre en évidence les souffrances subies par l'ensemble des acteurs du système médical, qu'ils soient soignants, patients ou aidants. Il s'agit d'interroger les mécanismes d'un système de santé qui engendre des souffrances. La CNCDH propose, dans cet avis, de dépasser la logique strictement économique pour privilégier un système de santé fondé sur l'humain qui puisse garantir les droits fondamentaux en s'adaptant aux spécificités de chacun. Il s'agira dans un premier temps de constater en quoi le système de santé actuel peut générer de la maltraitance et faire obstacle au droit fondamental à l'accès aux soins ; puis, dans un second temps, de suggérer des pistes de réflexion
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Diocèse de Gap et Embrun - Le dimanche de la santé, la journée des malades, q... - 0 views

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    "Le 11 février 2021, nous célèbrerons la Journée mondiale des malades. Le 7 février, ce sera le dimanche de la santé. Pourquoi ces deux dates ? Il y a effectivement deux invitations différentes, deux invitations à la prière, bien que l'une et l'autre intentions soient assez fortement liées. D'abord, le 11 février, qui cette année tombe un jeudi, est la fête de Notre-Dame de Lourdes, et c'est l'occasion d'une journée mondiale des malades. Ce sera cette année la 29e édition. On sait que ce fut l'initiative du Pape Jean-Paul II. Comme il le fait tous les ans, le Pape François a rédigé un message, qui s'appuie sur la Parole de Jésus, en saint Matthieu : « Vous n'avez qu'un seul maître et vous êtes tous frères ». Ce message, de quelques pages, traite de la relation de confiance qui doit être à la base du soin des malades, et de tout soin auprès de nos frères et des personnes malades. L'autre invitation est plus locale : elle va se vivre dans les diocèses de France, et c'est une initiative qui a vu le jour il y a une dizaine d'années. Tous les ans, dans tous les diocèses, il y a ce dimanche, qui généralement précède le 11 février : c'est le dimanche de la santé. Et là, la prière de l'Église va rejoindre davantage, et plus spécifiquement, les acteurs du monde de la santé. On va bien sûr prier pour les malades, mais c'est une journée d'attention aux soignants, aux médecins, aux accompagnateurs, aux écoutants… tous ceux qui de tant et tant de façons se mettent au service de la personne malade. Il faut donc bien distinguer, même si c'est très proche au niveau des dates, le dimanche de la santé et la journée mondiale des malades."
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Zenit - Covid-19 : le vaccin, "une question de sécurité mondiale", par le car... - 0 views

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    "Les brevets sur les médicaments font obstacle à la diffusion des vaccins contre le covid-19, dénonce le préfet du Dicastère pour le service du développement humain intégral, le cardinal Peter Turkson. Commentant la campagne de vaccination actuelle, il souhaite une intervention de la part des organismes internationaux, à commencer par le Conseil de Sécurité de l'ONU, car il s'agit d'« une question de sécurité mondiale ». Le cardinal Turkson est intervenu au micro de Vatican News en italien à l'occasion de la Journée mondiale du malade, qui sera célébrée le 11 février 2021. Il a réfléchi sur la situation des pays les plus désavantagés : « Le sud du monde, affirme-t-il, se tourne vers le nord pour avoir le vaccin, oubliant qu'il pourrait être produit directement chez eux. »"
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Pastorale de la santé : le dicastère fête ses 30 ans | ZENIT - Le monde vu de... - 0 views

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    "Le Conseil pontifical pour la pastorale de la santé fête cette année ses 30 ans : il a en effet été fondé le 11 février 1985 par le motu proprio « Dolentium hominum » de Jean-Paul II. Cet anniversaire sera marqué par de nombreuses initiatives, dont la première est consacrée aux 20 ans de la publication de l'encyclique Evangelium Vitae (25 mars 1995), annonce un communiqué du dicastère : une journée d'étude est organisée demain, 25 mars, à Rome, en présence de divers experts internationaux. Parmi eux le professeur Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, membre de l'Académie pontificale pour la vie, Mgr Carlos Simón Vázquez, sous-secrétaire du Conseil pontifical pour la famille, Mgr Mauro Cozzoli, professeur de théologie morale à l'Université pontificale du Latran et le professeur Massimo Petrini, doyen de l'Institut international de théologie de la pastorale de la santé. « Le Christ s'est sans cesse approché du monde de la souffrance humaine. Il est passé en "faisant le bien" et son action le portait en premier lieu vers ceux qui souffraient et ceux qui attendaient de l'aide » : ces paroles d'ouverture de Dolentium hominum « demeurent toujours actuelles », ajoute la note. Les trente ans de travail du Conseil pontifical auprès des malades et des plus fragiles ont été notamment marqués par la publication de documents fondamentaux, tels que l'encyclique Evangelium Vitae ainsi que par l'organisation de nombreuses initiatives et institutions, parmi lesquelles la Journée mondiale des malades, célébrée le 11 février de chaque année, l'Association mondiale des hôpitaux catholiques, l'Académie pontificale pour la vie et la Fondation du Bon Samaritain. (24 mars 2015) © Innovative Media Inc. Commenter Nom Courriel Commenter Dans cet article Thèmes: dicastères | encycliques | pastorale | santé Sur le même thème Derniers tweets Twitter "
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Petits frères des pauvres - Isolement des personnes âgées : les effets du con... - 0 views

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    Depuis 3 ans, les Petits Frères des Pauvres publient un rapport sur une des problématiques vécues par les aînés isolés. Face à la grave crise du coronavirus qui a touché le monde entier et notamment la France, la 4e édition de ce rapport est consacrée aux effets du confinement sur les personnes âgées (étude CSA Research sur 1500 personnes de 60 ans et plus, financée par la Fondation des Petits Frères des Pauvres). Notre étude révèle que, durant le confinement, les relations familiales se sont intensifiées pour une majorité de personnes mais que les relations amicales et de voisinages ont diminué. Malheureusement, 720 000 personnes âgées n'ont eu aucun contact avec leur famille durant le confinement. Si 87 % des personnes âgées ont eu quelqu'un à qui se confier pendant le confinement, 650 000 personnes âgées n'ont trouvé personne à qui parler. D'ailleurs, elles auraient bien eu besoin de confier les conséquences négatives du confinement sur leur vie : pour 41 % des personnes âgées, il avait un impact négatif sur leur santé morale et 31 % sur leur santé physique. Pendant ces longues semaines de confinement, les personnes âgées se sont senties seules régulièrement : en effet, 32 % des Français de 60 ans et plus ont ressenti de la solitude tous les jours ou souvent, soit 5,7 millions de personnes. 13 % ont ressenti cette solitude de façon régulière. Et pour combler cette solitude, nos aînés auraient bien eu besoin d'aide… mais notre étude montre que 500 000 personnes de 60 ans et plus n'ont pas reçu l'aide dont elles avaient besoin. Même si elles n'en n'ont pas elles-mêmes bénéficié, les personnes âgées sont 69 % à constater l'élan de solidarité envers elles pendant la crise mais seulement 31 % pensent que les Français seront plus solidaires après la crise…
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Unicef - Selon la Commission réunissant l'OMS, l'UNICEF et The Lancet, le mon... - 0 views

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    "Aucun pays ne protège de manière appropriée la santé des enfants, leur environnement et leur avenir, selon les constatations d'un rapport marquant qui est publié aujourd'hui par une Commission rassemblant plus de 40 experts de la santé de l'enfant et de l'adolescent venus du monde entier. Cette Commission a sous l'égide de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), de l'UNICEF et de The Lancet.       Le rapport, intitulé A Future for the World's Children? (Quel avenir pour les enfants du monde ?), constate que l'avenir de chaque enfant ou adolescent dans le monde est compromis par la menace imminente que représentent la dégradation écologique, les changements climatiques et les pratiques commerciales abusives qui poussent les enfants à la consommation d'aliments lourdement transformés issus de la restauration rapide, de boissons sucrées, d'alcool et de tabac.  "
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ERER Aquitaine - Colloque Laïcité et soins du 1er décembre 2017 : Interventio... - 0 views

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    Il est possible de penser que la laïcité est une éthique si l'on fait référence à l'étymologie du mot éthos qui signifie à la fois les mœurs et le monde. Si la superposition des mots morale et éthique a longtemps permis de parler de morale sans en prononcer le mot, le second sens d'éthique vise plus clairement à l'aménagement du monde et à la construction d'un vivre ensemble. La laïcité parait viser cet objectif et si elle a dû lutter dans un premier temps contre l'hégémonisme de la morale religieuse au sens où le catholicisme était le pivot de l'organisation sociale, elle a fini par s'imposer au cours du XXe siècle en raison, entre autres, d'un profond recul du religieux (catholique en particulier). La laïcisation de la santé a non seulement profité de ce recul mais s'est aussi affirmée par le développement, sans précédent dans l'histoire de l'humanité, de connaissances médicales à partir de la fin de seconde guerre mondiale. La médicalisation progressive de la vie a alors conféré une importance croissante aux impératifs médicaux au point qu'il est devenu licite de penser que la croyance en la médecine soit devenue une nouvelle religion comme l'a souligné le philosophe Peter Sloterdijk. Il est ainsi incontestable, comme l'a aussi remarqué l'historien et sociologue Jean Baubérot, que la morale sociale s'est médicalisée même si elle connait depuis peu une certaine forme de contestation. Pour autant, le surgissement récent d'un islam plus revendicatif y compris dans le champ hospitalier a révélé que ce que l'on pensait pérenne restait fragile. Sans remettre véritablement en cause le cadre laïque de l'organisation, la cohabitation des différents cultes s'est avérée rapidement complexe dans beaucoup d'établissements hospitaliers. Et il n'est pas impossible que sous l'impulsion de courants rigoristes, la perception de la maladie change elle aussi de registre.
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Journée des malades : la résurrection des corps, une bonne nouvelle pour les ... - 0 views

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    "Après avoir été torturé pour ne pas avoir voulu renier la foi de ses ancêtres, le quatrième des sept frères Maccabées interpella son bourreau en ces termes : « Mieux vaut mourir par la main des hommes, quand on attend la résurrection promise par Dieu, tandis que toi, tu ne connaîtras pas la résurrection pour la vie » (2 M 7, 14). Et quand ce fut le tour de son plus jeune frère, la maman exhorta vivement son fils à tenir bon : « Ne crains pas ce bourreau, montre-toi digne de tes frères et accepte la mort, afin que je te retrouve avec eux au jour de la miséricorde » (2 M 7, 29). Par la suite, combien de martyrs chrétiens ont supporté les tortures les plus horribles en pensant à la récompense qu'ils recevraient du Seigneur en Lui restant fidèles jusqu'au bout : ils ressusciteraient à jamais avec un corps de gloire. Pensons à tous ceux qui sont profondément humiliés d'avoir un corps difforme. Ils ne peuvent ni marcher ni courir comme tout le monde, leur démarche est maladroite, leur intelligence limitée. Ils dépendent beaucoup des autres pour accomplir les gestes les plus simples. Mais quelle joie pour eux de croire à l'Évangile, de savoir qu'un jour ils seront comme tout le monde, qu'ils danseront dans le paradis aussi bien et même mieux que les plus grands danseurs d'ici-bas !"
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La lumière que nous avons dans l'âme - 0 views

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    "« Les maux les plus graves qui affligent le monde ces dernières années sont le chômage des jeunes et la solitude où sont laissées les personnes âgées. Les personnes âgées ont besoin de soin et de compagnie ; les jeunes de travail et d'espérance, mais ils n'ont ni l'un ni l'autre, et le pire est qu'ils ne les cherchent plus. Ils ont été écrasés sur le présent - dit le Pape François à Eugenio Scalfari, au cours du long entretien, paru sur «la Repubblica» du mardi 1er octobre et republié par L'Osservatore Romano. C'est cela, selon moi, le problème le plus urgent que l'Eglise a face à elle »."
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Institut européen de bioéthique - La sédation palliative : une analyse éthiqu... - 0 views

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    La législation belge au sujet de la fin de vie offre le droit aux patients de recourir aux soins palliatifs, parmi lesquels la sédation palliative transitoire ou intermittente et la sédation palliative continue jusqu'au décès. Ces actes médicaux ont pour but de soulager les patients en fin de vie dont les symptômes ne sont plus contrôlables autrement, sans que leur vie ne soit abrégée intentionnellement. Parler de la sédation est nécessaire pour que les patients et leurs proches, mais aussi les médecins et le monde politique, évitent des rapprochements malheureux entre sédation et euthanasie. En effet, il arrive que la sédation palliative soit perçue comme une sorte d'échappatoire pour les partisans de l'euthanasie, permettant de contourner l'interdit ou d'éviter l'acte d'euthanasie là où il est légal, par une mise à mort lente. Trois médecins néerlandais se sont penchés sur la sédation palliative dans le Journal of Medical Ethics (JME) du British Medical Journal et ont confirmé que les aspects moraux problématiques de cette pratique ne sont pas correctement évalués ni pris en compte. Ce dossier a pour objectif d'expliquer la réalité et les enjeux éthiques dans la décision de la sédation. Pourquoi la sédation ? Comment pratiquer une bonne sédation ? Pourquoi ne peut-on pas parler d'euthanasie dans le cadre d'une sédation palliative continue jusqu'au décès? Faut-il mieux encadrer ou même enregistrer les sédations auprès des autorités de santé ? La sédation palliative est-elle une solution « miracle » qui pallie toutes les douleurs et souffrances de la fin de vie, ou une solution « pratique » qui évite d'avoir à se confronter à l'angoisse de la mort ?
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Annecy - Vitamine C, spéciale - 28 mars - 0 views

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    "Le monde de la santé : au front ! Blandine Feugier et Charles-Edouard Cordonnier, aumôniers, nous racontent comment les catholiques qui visitent habituellement les malades continuent à agir. Et comment nous pouvons tous envoyer un message aux résidents des maisons de retraite !  Le témoignage aussi d'un curé de paroisse qui a apellé à jeûner en soutien au soutien aux soignants. Et un coup de téléphone à la directrice d'un EHPAD qui accueille des religieuses.  ►Vivre le confinement en famille ou en couple : pas toujours facile. La Maison de la Famille et la pastorale de la famille du Diocèse d'Annecy mettent en place une ligne d'écoute. Au bout du fil : conseillers conjugaux et écoutants (de 9h à 20h : 04.50.60. 32.70).  ►Le CCFD appelle aux dons pour soutenir ceux qui luttent contre la faim dans le monde. Chaque année pendant le Carême, l'ONG catholique fait vivre la solidarité internationale. Des animations et quêtes annulées... mais un appel aux dons toujours d'actualité. Alors que la pandémie commence à affecter des pays plus pauvres.  ►Les questions spi ! Avec Roland Lacroix, théologien, responsable du Service de Formation du Diocèse d'Annecy et le Père Bruno Duperthuy, curé de la paroisse Saint François d'Assise en Vallée d'Arve (secteur de Sallanches)"
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AN ~ Questions au gouvernement - Conditions de vie des personnes âgées en mil... - 0 views

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    "Madame la secrétaire d'État chargée des personnes âgées et de l'autonomie, je souhaite vous interroger à propos de la démographie médicale et me faire ici le relais des inquiétudes de la population et des élus. Ce problème, qui, naguère, concernait essentiellement le monde rural, gagne désormais les villes petites et moyennes. Je prendrai des exemples très concrets. Loudéac et sa périphérie immédiate, en quelques mois, ont perdu dix médecins pour une arrivée et, à Lamballe, nous constatons le départ concomitant de six médecins. À Loudéac, 10 000 patients vont se retrouver sans médecin généraliste, ce qui est contraire aux règles de la Sécurité sociale. Il en sera de même à Lamballe. Que faire ? Installer des maisons médicales ? Il en existe une à Loudéac, qui fonctionne bien et est appréciée des professionnels. C'est certainement une condition nécessaire mais pas une condition suffisante pour accueillir des médecins. J'ai invité dans ma circonscription des représentants de l'Agence régionale de santé, l'ARS, que je remercie de s'être prêtés à l'exercice d'une réunion publique. Il n'empêche, au terme de celle-ci, chacun a pu constater, hélas, l'impuissance de l'État. Alors, que font les élus ? Ils sollicitent des chasseurs de têtes, qui se font grassement payer pour aller rechercher des médecins hors de France. Déjà, en Côtes-d'Armor, il faut le savoir, plus de 50 % des médecins qui s'inscrivent sur le tableau de l'Ordre n'ont pas obtenu leur diplôme en France. Cette situation, à elle seule, devient inquiétante. On assiste par ailleurs à une forme de mercato très désagréable : des villes moyennes vont chercher dans les petites villes voisines les médecins dont elles ont besoin. Tout cela crée des tensions tout à fait inutiles et contre-productives, chacun le comprendra. Je n'attends pas du Gouvernement un diagnostic - il est fait et il est inquiétant. Je n
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La Croix - Quand les chercheurs coopèrent spontanément… - 0 views

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    "Malgré le bouleversement induit par la pandémie de Covid-19, beaucoup de chercheurs et médecins à travers le monde ont continué à collaborer avec leurs collègues habituels. Mais tous ont augmenté les partages d'informations via les publications scientifiques, les réseaux informels ou les bases de données à accès libre. Séquence « Changer de monde », volet 1 : « Un monde plus sûr » (4/5)."
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Les Français et l'intergénérationnel | TNS Sofres - 0 views

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    "Le pessimisme collectif des Français ne se résorbe pas et de nombreuses analyses dressent désormais le portrait d'une France qui a peur de l'avenir, exclut et se fracture. Le « c'était mieux avant » se reflète dans notre enquête : 63% des Français estiment que les relations entre générations sont moins fortes qu'il y a 20 ans, un jugement partagé par toutes les tranches d'âge. Pourtant, même si ce pessimisme collectif se répercute sur leur façon de penser ou de voir le monde, les Français parviennent encore à fabriquer du lien social et le réinventent. L'importance accordée aux liens intergénérationnels en témoigne : 97% des Français disent avoir déjà participé à une activité de solidarité intergénérationnelle dont 82% qui y participent actuellement. Concrètement : 73% des Français déclarent avoir déjà apporté une aide en nature à leurs parents (services domestiques, soins, aides à la vie quotidienne) et 52% à leurs enfants adultes ou petits enfants, 73% disent prendre régulièrement des nouvelles de leurs voisins plus âgés, 48% déclarent apporter une aide en nature à des tiers d'une autre génération. On note toutefois des disparités par âge. Les plus jeunes (moins de 35 ans) aspirent à des activités qui touchent à la transmission des savoirs et aux échanges en matière d'éducation et d'apprentissage (ce qu'ils ont déjà fait ou ce qu'ils aimeraient faire : initier des jeunes à un métier, faire du soutien scolaire, donner des cours de musique, d'informatique… à des personnes âgées ou intervenir dans des écoles ou universités). Les plus âgés (50 ans et plus) sont davantage dans le présent (ils participent déjà à ces activités) et dans l'entraide avec leurs cercles de proximité (prendre des nouvelles des voisins, apporter une aide financière ou en nature à leurs enfants)."
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Metz - DIMANCHE DE LA SANTÉ - 0 views

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    "Le dimanche consacré annuellement à la santé aura lieu le 07 février prochain. Les lectures de ce 5ème dimanche du temps ordinaire rejoindront une réalité plus que jamais d'actualité : « Ma vie n'est qu'un souffle » (Jb 7,7), « Dieu guérit les cœurs blessés » (Ps 146,3), « Avec les faibles, j'ai été faible » (1Co 9,22), « Il guérit beaucoup de monde » (Mc 1,34) … En effet, l'année 2020 nous a démontré la fragilité de l'homme et le fait qu'il l'avait oubliée. Pourtant, la santé, nous y tendons tous : pour nous-mêmes, pour nos proches, mais également pour l'humanité dans un élan d'universalité et de fraternité. La pandémie mondiale qui sévit depuis des mois et qui nous touche encore aujourd'hui, a mis en lumière tout le positif dont, ensemble, nous sommes capables. A titre d'exemples, le corps médical s'est donné sans compter et malgré les risques, pour soigner et soulager les souffrances physiques et morales; les scientifiques ont mis tout leur savoir en commun pour produire très rapidement un vaccin, source d'espérance. De même, tout un chacun a cherché des solutions pour rompre l'isolement et créer une solidarité inventive. Enfin, en tant que chrétiens, certes contraints par les mesures sanitaires, nous avons aussi tenté de vivre notre foi et d'exprimer notre prière commune différemment : nous y sommes parvenus."
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