emaine de quatre jours, décroissance choisie plutôt que récession, voire ralentissement de l'économie pendant l'hiver: le député Vert Yves Cochet, auteur d'un Antimanuel d'écologie (Bréal), prône des solutions «radicales» face à la crise car, selon lui, il n'y a pas d'autres pistes possibles.
Alors que la France compte pas moins de 9 minima sociaux (RMI, ASS, API, AAH, AI, minimum vieillesse, allocation veuvage, etc.), qui concernent un peu plus de 3,5 millions de personnes, Bayrou veut harmoniser les dispositifs d'aide dans une loi contre l'exclusion qu'il veut faire voter dès le début de la législature. L'idée est de simplifier l'ensemble des dispositifs en les remplaçant par une allocation sociale unique (ASU). Le risque est qu'elle s'ajoute aux neuf existantes.
«Faut-il la penser comme un revenu d'existence ? A terme, peut-être. Le revenu d'existence correspond à la reconnaissance de ce principe fondamental d'organisation de la société en tant que collectivité. Et il rétribue la contribution de chacun à la pollinisation. Idéalement, il devrait donc être attribué de façon inconditionnelle et même être cumulatif avec l'exercice d'un travail rémunéré. Cela servirait de base à la mise en place d'une protection contre la pauvreté pour ceux qui n'ont pas d'emploi, et rétribuait la contribution sociale de ceux qui exercent une activité pollinisatrice non reconnue (domestique, comme élever des enfants, prendre soin de personnes âgées ou handicapées ; associative et bénévole, comme les multiples engagements qui irriguent la société civile, ou encore artistique), ainsi que pour ceux qui travaillent.»