C'est l'un des plus vieux débats politiques. Un débat qui remonte à l'Antiquité, qui a rebondi à la Renaissance et renaît aujourd'hui : comment assurer à tous un revenu pour lutter contre la pauvreté et assurer la liberté de chacun ? L'idée n'est pas neuve, mais elle reste d'actualité.
Le revenu universel, pièce centrale du programme de Benoît Hamon, pourrait faire figure de "malentendu". L'idée est nouvelle et demande un gros effort de pédagogie avant le premier tour de la présidentielle. Mais le candidat aurait tort de l'atténuer ou de l'escamoter car c'est aussi la seule solution pour repenser notre civilisation et éviter la barbarie.
Au moment où la question du revenu d'existence revient dans le débat aussi bien à droite de l'échiquier politique qu'au sein des forces de gauche et écologistes, Paul Ariès lance un appel au nom de l'Observatoire International de la Gratuité.
Dans le cadre de la campagne "le Chant des colibris" qui sera lancée fin janvier 2017, le mouvement Colibris lance plusieurs parcours pédagogiques pour aider les citoyens à s'approprier des propositions politiques qui sont discutées dans le cadre des élections.
D'utopie, il est devenu l'un des sujets principaux de la primaire à gauche. Le revenu universel, somme versée à tous les citoyens, sans condition de travail ou d'âge, fait débat. Et chacun des candidats, qu'il y soit favorable ou non, n'en a pas la même définition.