Mais plus que le passé colonial, c'est la crise au Sahel qui sera à l'ordre du jour des échanges avec le président sénégalais, Macky Sall. Comme il l'a fait mardi dernier, à l'issue d'un entretien avec le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, François Hollande devrait de nouveau défendre l'option d'une intervention militaire africaine au nord du Mali, occupé par des groupes islamistes armés.Plus délicate sera l'étape congolaise du président de la République. Pour tenter de dissiper les vives critiques soulevées par sa décision de participer au sommet de la francophonie, aux côtés de Joseph Kabila, François Hollande a critiqué, mardi, le régime de Kinshasa en termes fort peu diplomatiques. « La situation dans ce pays est tout à fait inacceptable sur le plan des droits, de la démocratie et de la reconnaissance de l'opposition », a-t-il lancé, en référence à la réélection contestée du président Kabila l'an dernier, suscitant l'ire des autorités congolaises. « François Hollande ne sera jamais la caution de ce gouvernement congolais », assure-t-on à l'Élysée, et il rencontrera, à Kinshasa, « l'opposition politique, les militants associatifs, la société civile ». « Nous voulons un dialogue franc et direct », justifie-t-on dans l'entourage du chef de l'État. Sac Vanessa Bruno toile pas cher Le président français n'assistera d'ailleurs qu'à l'ouverture du sommet de la francophonie, avant de quitter, dès samedi soir, ce pays dont la partie orientale est ravagée par la guerre que se livrent des groupes armés locaux et étrangers. Une visite éclair, censée offrir à François Hollande l'occasion d'exposer, pour la première fois, sa vision des relations franco-africaines.Lire aussi :Le philosophe Michel Feher sur le discours de Dakar de Sarkozy : « Discours colonialiste et rhétorique des années trente » Paris plaide pour une résolution onusienne sur la crise malienneL'indispensable engagement des pays riverains du MaliNotre dossier Mali Rosa Moussaoui 0 commentaire La discussion est fermée : vous ne pouvez pas poster de nouveaux commentaires.Le premier ministre israélien a annoncé des élections anticipées, moyen d'être réélu avant un nouveau plan de rigueur et de conforter sa position va-t-en-guerre contre l'Iran. L'annonce par le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, de la tenue d'élections législatives anticipées d'ici trois mois n'est pas une surprise à proprement parlé. Dans une allocution à la télévision, le chef du gouvernement a dit être arrivé à la conclusion que les différentes composantes de son gouvernement ne pourraient s'entendre sur le projet de budget 2013. « À ce stade, face à l'agitation qui nous entoure en matière de sécurité et sur le plan économique, il est de mon devoir de premier ministre de placer l'intérêt national au-dessus de tout autre considération. Sac Vanessa Bruno Promo pas cher J'ai par conséquent décidé, pour le bien d'Israël, d'organiser des élections dès maintenant et aussi vite que possible », a-t-il déclaré. Celles-ci devraient avoir lieu entre le 29 janvier et le 12 février, alors que la législature devait normalement s'achever en octobre 2013.Élu en 2009, le chef du gouvernement se trouve à la tête d'une coalition de cinq formations qui disposent au total de 66 des 120 sièges de la Knesset. Les derniers sondages créditent le Likoud de 28 sièges, ce qui lui permettrait de prendre la tête d'une coalition similaire à celle que Benyamin Netanyahou dirige depuis trois ans et qui réunit la droite, l'extrême droite et des partis religieux.user de sa popularité actuelle dans les sondagesEn réalité, Benyamin Netanyahou, néolibéral par excellence, sait que les mesures économiques qu'il entend imposer au pays seront particulièrement impopulaires et toucheront en premier lieu les classes les plus défavorisées. Il veut donc user de son actuelle popularité dans les sondages pour se faire réélire. L'expérience de l'été 2011 est également dans les têtes des stratèges du Likoud. Sac Vanessa Bruno Cabas Creme pas cher À cette époque, le mouvement des « Indignés israéliens », centré au départ sur les questions économiques, avait commencé à prendre une tournure beaucoup plus politique avec l'intrusion de questions portant sur le coût des colonies et de l'occupation, au détriment du développement de la société israélienne.Enfin, en s'appuyant sur le suffrage universel, Netanyahou veut imposer sa vision des relations internationales. Sa campagne fera certainement la part belle à la question iranienne. Le premier ministre ne parle que d'intervention militaire, malgré l'avis défavorable des chefs militaires et de ceux du renseignement. Prié de dire si l'État hébreu devrait attendre l'issue du scrutin pour s'attaquer aux installations nucléaires iraniennes, le vice-premier ministre, Dan Meridor, a nié tout lien entre les deux sujets. « La question iranienne est une question prioritaire, pas seulement pour Israël mais pour les États-Unis, l'Europe et les pays arabes. Elle continuera à être traitée, et les élections n'y changeront rien », a-t-il déclaré.
started by wyserena on 26 Dec 14
Le président français n'assistera d'ailleurs qu'à l'ouverture du sommet de la francophonie, avant de quitter, dès samedi soir, ce pays dont la partie orientale est ravagée par la guerre que se livrent des groupes armés locaux et étrangers. Une visite éclair, censée offrir à François Hollande l'occasion d'exposer, pour la première fois, sa vision des relations franco-africaines.Lire aussi :Le philosophe Michel Feher sur le discours de Dakar de Sarkozy : « Discours colonialiste et rhétorique des années trente » Paris plaide pour une résolution onusienne sur la crise malienneL'indispensable engagement des pays riverains du MaliNotre dossier Mali Rosa Moussaoui 0 commentaire La discussion est fermée : vous ne pouvez pas poster de nouveaux commentaires.Le premier ministre israélien a annoncé des élections anticipées, moyen d'être réélu avant un nouveau plan de rigueur et de conforter sa position va-t-en-guerre contre l'Iran. L'annonce par le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, de la tenue d'élections législatives anticipées d'ici trois mois n'est pas une surprise à proprement parlé. Dans une allocution à la télévision, le chef du gouvernement a dit être arrivé à la conclusion que les différentes composantes de son gouvernement ne pourraient s'entendre sur le projet de budget 2013. « À ce stade, face à l'agitation qui nous entoure en matière de sécurité et sur le plan économique, il est de mon devoir de premier ministre de placer l'intérêt national au-dessus de tout autre considération. Sac Vanessa Bruno Promo pas cher J'ai par conséquent décidé, pour le bien d'Israël, d'organiser des élections dès maintenant et aussi vite que possible », a-t-il déclaré. Celles-ci devraient avoir lieu entre le 29 janvier et le 12 février, alors que la législature devait normalement s'achever en octobre 2013.Élu en 2009, le chef du gouvernement se trouve à la tête d'une coalition de cinq formations qui disposent au total de 66 des 120 sièges de la Knesset. Les derniers sondages créditent le Likoud de 28 sièges, ce qui lui permettrait de prendre la tête d'une coalition similaire à celle que Benyamin Netanyahou dirige depuis trois ans et qui réunit la droite, l'extrême droite et des partis religieux.user de sa popularité actuelle dans les sondagesEn réalité, Benyamin Netanyahou, néolibéral par excellence, sait que les mesures économiques qu'il entend imposer au pays seront particulièrement impopulaires et toucheront en premier lieu les classes les plus défavorisées. Il veut donc user de son actuelle popularité dans les sondages pour se faire réélire. L'expérience de l'été 2011 est également dans les têtes des stratèges du Likoud. Sac Vanessa Bruno Cabas Creme pas cher
À cette époque, le mouvement des « Indignés israéliens », centré au départ sur les questions économiques, avait commencé à prendre une tournure beaucoup plus politique avec l'intrusion de questions portant sur le coût des colonies et de l'occupation, au détriment du développement de la société israélienne.Enfin, en s'appuyant sur le suffrage universel, Netanyahou veut imposer sa vision des relations internationales. Sa campagne fera certainement la part belle à la question iranienne. Le premier ministre ne parle que d'intervention militaire, malgré l'avis défavorable des chefs militaires et de ceux du renseignement. Prié de dire si l'État hébreu devrait attendre l'issue du scrutin pour s'attaquer aux installations nucléaires iraniennes, le vice-premier ministre, Dan Meridor, a nié tout lien entre les deux sujets. « La question iranienne est une question prioritaire, pas seulement pour Israël mais pour les États-Unis, l'Europe et les pays arabes. Elle continuera à être traitée, et les élections n'y changeront rien », a-t-il déclaré.